Miron est le fils de Sunyer 1er de Barcelone, comte de Barcelone [1].
Il meurt sans postérité.
dimanche 9 juillet 2017, par
Comte de Barcelone et d’Urgell de 948 à 966-Co-comte avec son frère Borrell II
Miron est le fils de Sunyer 1er de Barcelone, comte de Barcelone [1].
Il meurt sans postérité.
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Miron de Barcelone/ Portail de la Catalogne/ Comte de Barcelone
[1] Le comté de Barcelone est à l’origine une subdivision du royaume wisigoth en Hispanie. Conquis par les Maures à la fin du 8ème siècle, reconquis par Charlemagne en 801, il est intégré à la marche d’Espagne, province frontière face aux musulmans d’Al-Andalus. Des comtes nommés par les souverains carolingiens se succèdent à la tête de ce comté, considéré comme le plus important de la marche. À l’extinction de la dynastie carolingienne, les comtes se succèdent de façon héréditaire dans la descendance du comte Guifred, dit le Velu. Cette dynastie domine également les comtés de Girone et de Ausone, et rassemble peu à peu sous son autorité directe ou indirecte tous les comtés formant l’actuelle Catalogne : Besalú, Cerdagne, Empuries, Pallars, Roussillon et Urgell. Le nom comté de Barcelone en vient à désigner l’ensemble de ces territoires, prédécesseur de l’expression principauté de Catalogne (Principat de Catalunya) et de celle de généralité de Catalogne. En 985, Al-Mansur, le calife de Cordoue, situé au sud de l’Hispanie, attaque et pille Barcelone, emmenant avec lui de nombreux esclaves. Le comte Borrell II demande de l’aide à son suzerain Hugues Capet. Sans réponse de ce dernier, le comte prend une indépendance de fait. Paradoxalement, cet évènement marque le début d’une phase de développement de la Catalogne qui entraîne les autres états de la marche espagnole. Dans le pays ravagé, les paysans louent leurs services comme mercenaires du calife. Revenus en Catalogne, ils s’organisent pour s’autodéfendre, utilisent les techniques agricoles connues dans le califat de Cordoue et réinjectent leur solde dans l’économie. Ils construisent des moulins, irriguent la terre. Les échanges commerciaux avec le califat augmentent rapidement. Il en résulte une poussée démographique et technique dès la fin du 10ème siècle. La poussée monastique et le développement du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle permettent la transmission de cette avancée technique aux autres états de la marche espagnole, puis au reste de l’Europe.