Né dans une famille chrétienne de Bénévent [1] à Vandano di Cerreto au début du 7ème siècle.
Élevé à Bénévent, alors chef-lieu d’un duché lombard, dans l’étude de l’Écriture sainte et dans l’amour de la vertu, il révéla très tôt un rare talent pour la prédication et son évêque le chargea de prêcher en particulier dans les assemblées rétives et peu enclines à obéir aux commandements divins.
C’est ainsi qu’il devint curé de la paroisse Saint-Basile de Morcone, dans les environs de la cité épiscopale, où il ne rencontra qu’hostilité et insoumission. Cet échec n’entama pourtant en rien sa patience, ni sa détermination.
Il revint cependant à Bénévent où un groupe de fidèles lui était désormais attaché à cause de ses qualités d’âme et de sa grande culture spirituelle.
Il fut élu pour succéder à l’évêque Ildebrand de Bénévent et fut sacré le 10 mars 663 sous le règne du duc arien Romuald 1er de Bénévent.
Il lutte activement contre le paganisme des Lombards, notamment contre le culte de l’arbre et de la vipère, cultes ayant même séduits un certain nombre de chrétiens.
En 662, Bénévent est assiégé par les Byzantins de l’empereur Constant II, Barbat promet la victoire lombarde et la levée du siège si Romuald et les Lombards acceptent la religion chrétienne telle que professé par le pape.
Romuald et ses troupes reviennent dans le giron de l’Église Catholique Romaine, les Byzantins lèvent le siège, le duc de Bénévent est victorieux. À partir de cet épisode, mêlant probablement mythes et réalités, l’évangélisation du duché lombard va s’accélérer.
Barbat assista à deux conciles importants en 680, un concile de Rome [2] et au sixième concile œcuménique ou troisième concile de Constantinople [3].
Il meurt à Bénévent le 19 février 682 et devient plus tard le patron de la ville. Ses reliques se trouvent à Bénévent et à [4].