Lectrice enthousiaste des “Essais”, Montaigne la considéra comme sa fille adoptive bien qu’ils ne se soient apparemment rencontrés que 2 ou 3 fois. On lui doit l’édition de 1595 des “Essais”, qui comporte à de très rares exceptions près, l’intégralité des rajouts manuscrits opérés par Montaigne sur son exemplaire de 1588, dit “exemplaire de Bordeaux”.
On lui doit, outre la préface à cette édition, un recueil de vers et d’oeuvres morales publié en 1626 “L’Ombre de Mademoiselle de Gournay”.