Plus connu sous le nom de Gaston Phébus qu’il devait à ses cheveux blonds dorés. Brillant chevalier, habile politique, mais violent et rapace.
Il participa à la bataille de Calais en 1347. Refusant de rendre hommage au roi Jean II le Bon suite à un conflit pour la possession de la Bigorre [1], il fut arrêté, puis libéré après la bataille de Poitiers en 1356 [2]. Il combattit le Comte d’Armagnac propriétaire de la Bigorre et le fit prisonnier en 1362 et le libère alors contre une énorme rançon.
A sa cour d’Orthez [3], il protège les arts et les lettres. Ces mœurs violents ont laissé un souvenir dans les annales comme les circonstances tragiques qui avaient amené le bouillant seigneur à tuer son propre fils au cours d’une altercation.
C’est peut-être à la suite de ce drame, que Gaston Phébus composa son Livre des oraisons, recueil de prières, toutes rédigées en français sauf les trois premières. Mais le comte de Foix est plus connu dans l’histoire littéraire à cause de son Livre de la chasse un des meilleurs traités médiévaux consacré au sujet, et dont on conserve un grand nombre de copies. Sans héritiers il lègue ses territoires à la couronne de France, dès 1390.