Il fut notamment rédacteur de la Charte de charité cistercienne [1]. Natif du royaume d’Angleterre, il parlait 4 langues, l’anglo-saxon, le normand, le français et le latin.
Il mena à terme la réforme liturgique commencée avant lui. Pour reprendre l’ordonnance de la Règle, il y avait beaucoup à faire par rapport à la pratique de Cluny, aux offices démesurément allongés, au faste abondant. On rejeta donc tout ce qui, par le nombre ou la longueur, excédait les directives de la Règle. Par souci d’authenticité, comme pour la Bible, on rechercha ce qui semblait le meilleur, et pour cela on n’hésita pas à aller jusqu’à Metz et même jusqu’à Milan pour y recopier textes et musique des livres liturgiques, hymnaire, graduel, antiphonaire.
Il édicta aussi des règles fermes et précises dans le détail pour tout ce qui concernait l’église, les ornements, les objets du culte, les vêtements liturgiques, retranchant impitoyablement tout ce qui sentait l’ostentation et le superflu, instaurant partout pauvreté et simplicité pour favoriser l’élévation du cœur vers Dieu.