Thjódólf des Hvínir
Scalde norvégien
Il vécut à la fin du 9ème et au début du 10ème siècle. Il est l’auteur de l’Ynglingatal [1] et de la Haustlöng [2], deux des plus anciennes sources de la mythologie nordique.
Thjódólf est sans doute originaire, ainsi que son nom l’indique, des Hvínir ou Hvinir [3].
Il fut le scalde [4] du roi de Norvège Harald à la belle chevelure. Il fut aussi un ami très proche du roi, au point d’être chargé d’élever son fils Gudrød ljómi.
P.-S.
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Notes
[1] L’Ynglingatal (« Dénombrement des Ynglingar ») est un poème attribué au scalde norvégien Þjóðólfr ór Hvini et composé à la fin du 10ème ou au début du 11ème siècle. Cette attribution, généralement admise, a toutefois été contestée. L’Ynglingatal a été composé en l’honneur de Rögnvaldr heiðum hæri, roi du Vestfold et cousin du roi de Norvège Haraldr hárfagri. Il mentionne 26 de ses ancêtres, chacun faisant l’objet d’une ou deux strophes évoquant principalement les circonstances de sa mort, en remontant jusqu’aux origines mythologiques de la dynastie royale suédoise des Ynglingar. Les 37 ou 38 strophes du poème, composées dans un mètre eddique, le kviðuháttr, ont été conservées dans l’Ynglinga saga de Snorri Sturluson, dont l’Ynglingatal constitue la source principale.
[2] Haustlǫng ou Haustlöng est un poème scaldique attribué au scalde norvégien Þjóðólfr ór Hvíni et composé au 9ème siècle, faisant de ce poème l’une des plus anciennes sources littéraires de la mythologie nordique. Ses 20 strophes sont conservées dans l’Edda de Snorri, mais il est possible qu’il ait été plus long. Le poème décrit les scènes mythologiques représentées sur un bouclier qu’aurait reçu Þjóðólfr de la part d’un certain Þorleifr. Ces mythes sont essentiellement l’enlèvement de la déesse Idunn par le géant Thjazi (strophes 2 à 13), et le combat du dieu Thor avec le géant Hrungnir (strophes 14 à 20).
[3] région située autour du fjord qui porte aujourd’hui le nom de fjord de Feda, sur le territoire de la commune de Kvinesdal, tout au sud de la Norvège
[4] Le scalde est un poète scandinave, très souvent islandais, du Moyen Âge, essentiellement du 9ème au 13ème siècle. Il compose en se fondant sur l’allitération, le compte des syllabes et l’accentuation. Sa poésie strophique, avec ou sans refrain, volontairement sans lyrisme, à la formulation stéréotypée, loue des personnages, récapitule un lignage, expose des sentiments personnels ou décrit un bel objet. Elle sert de base documentaire à Snorri Sturluson pour la composition de son Edda puis aux rédacteurs de sagas. Un scalde est parfois le personnage principal d’une saga. C’est le cas d’Egill Skallagrimsson, Hallfreðr vandræðaskáld ou Gunnlaug Langue-de-serpent.