Étienne 1er de Bourgogne dit Tête Hardie
dimanche 19 mai 2024, par lucien jallamion
Étienne 1er de Bourgogne dit Tête Hardie (1065-1102)
Co-comte de Bourgogne-Co-comte de Mâcon et de Vienne
Fils cadet du comte Guillaume 1er le Grand ou Tête Hardie de Bourgogne [1] et de Mâcon [2] et d’Étiennette de Bourgogne, frère cadet du comte Renaud II de Bourgogne à qui il succède, aussi frère du pape Calixte II et de Raymond de Bourgogne ou Raymond de Galice .
En 1097 son frère aîné, le comte Renaud II de Bourgogne lui confie la régence du Comté. Puis il devint, à l’âge de 32 ans, le successeur de son frère, lorsque ce dernier trouva la mort au cours de la Première croisade [3].
Il se marie avec Béatrice de Lorraine , fille du duc Gérard 1er de Lorraine, dont il a 4 enfants
Il se mit lui aussi en route pour la Terre sainte où il trouva la mort en 1102 à Ascalon [4] ou Ramla [5].
P.-S.
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Étienne Ier de Bourgogne/ Portail de la Bourgogne/ Catégories : Comte de Bourgogne/ Comte de Mâcon/ Comte de Vienne
Notes
[1] Le comté de Bourgogne, appelée aussi Franche Comté de Bourgogne était un important comté fondé en 986 par le comte Otte-Guillaume de Bourgogne et dont le territoire correspond aujourd’hui approximativement à l’actuelle région de Franche-Comté. Il avait pour capitale Dole (château de Dole) et était gouverné du 10ème au 17ème siècle par les comtes palatins de Bourgogne. Ce comté est formé par la réunion des quatre circonscriptions administratives carolingiennes (pagi bourguignons) : l’Amous (région de la Saône, de l’Ognon et du Doubs), l’Escuens (région de Château-Chalon), le Portois (région de Port-sur-Saône) et le Varais (région enserrée dans le « M » que forme le tracé de la rivière le Doubs).
[2] Le comté de Mâcon rattaché à la ville de Mâcon en Saône-et-Loire (Mâconnais) dans la partie sud-est de la Bourgogne au Moyen Âge. À l’époque carolingienne, le pagus devient un comté. Sans postérité, le dernier comte, Jean de Dreux et de Braine, et sa veuve, Alix, comtesse de Mâcon et de Vienne, vendent le comté au roi de France, Saint Louis, qui l’incorpore au domaine royal, tandis que le titre de comte de Vienne reste aux oncles d’Alix. Rendu au duché de Bourgogne en 1435 dans le cadre du traité d’Arras, le comté de Mâcon est définitivement annexé au royaume avec l’ensemble de la Bourgogne après 1477, année de la défaite et de la mort du duc Charles le Téméraire vaincu par Louis XI. Jusqu’à la Révolution française, le Mâconnais, rattaché à la Bourgogne avec le statut de comté adjacent, disposait de ses propres États : les États particuliers du Mâconnais.
[3] La première croisade s’est déroulée de 1096 à 1099 à la suite, entre autres, du refus intervenu en 1078 des Turcs Seldjoukides de laisser libre le passage aux pèlerins chrétiens vers Jérusalem. Cette croisade s’achève par la prise de Jérusalem et la création du royaume chrétien de Jérusalem.
[4] aujourd’hui Ashkelon, en Israël
[5] La seigneurie de Rama ou seigneurie de Ramla est un arrière-fief du royaume de Jérusalem. Elle s’étendait autour de la ville de Ramla, en Israël, entre Jérusalem et Jaffa. Il y a des seigneurs dès 1106. Dépendant initialement du domaine royal, la seigneurie est rattachée au comté de Jaffa en 1126. En 1148, le fief passe à la famille Ibelin. La seigneurie est conquise par Saladin en 1187. Les Croisés la réoccupèrent de 1229 à 1260.