Notes
[1] Dál nAraidi ou Dalaradia, était un royaume cruthin, ou peut-être une confédération de tribus cruthines, dans le nord-est de l’Irlande au Moyen Âge. Il faisait partie du sur-royaume d’Ulaid, et ses rois se disputaient souvent avec le Dál Fiatach pour la sur-royauté de la province. Dans sa plus grande étendue, les frontières du Dál nAraidi correspondaient à peu près à celles du comté d’Antrim, et elles semblaient occuper la même superficie que le Robogdii antérieur de la géographie de Ptolémée, une région partagée avec le Dál Riata. Leur capitale était Ráth Mór à l’extérieur d’Antrim, et leur ancêtre éponyme est revendiqué comme étant Fiachu Araide.
[2] L’Ulster est l’une des quatre provinces d’Irlande. L’histoire ancienne de la province prend ses racine avant les premières traces écrites et survit principalement au travers de légendes telles que le "Cycle d’Ulster". L’archéologie dans l’Ulster, jadis appelée "Ulandia", nous permet d’identifier des exemples "d’enclos rituels" comme "l’Anneau du Géant", près de Belfast, qui est une digue de terre d’environ 180m de diamètre et de 4,5m de haut, au centre duquel se trouve un dolmen.
[3] Le Comté d’Antrim est un des six comtés qui forment l’Irlande du Nord. Il est le neuvième plus grand comté traditionnel irlandais en termes de superficie et le deuxième comté le plus peuplé après le comté de Dublin. C’est le comté le plus septentrional de la province d’Ulster. Les villes principales sont Antrim, Ballymena, Ballymoney, Carrickfergus, Larne, Lisburn et Portrush. Belfast, et Ballyclare se situe à cheval sur deux comtés (le Comté d’Antrim et le Comté de Down).
[4] Le Lough Erne en Irlande du Nord, se compose de deux lacs, situés sur le cours du fleuve Erne, qui s’écoule majoritairement dans le comté de Fermanagh. L’Erne commence par couler vers le nord, puis s’incurve vers l’ouest pour se jeter dans l’océan Atlantique. Le lac situé au sud étant le plus en amont des deux, il est désigné par Lough Erne supérieur (Upper Lough Erne), tandis que le lac le plus au nord est le Lough Erne inférieur (Lower Lough Erne). Son nom irlandais signifie « Lac d’Ernai », du nom d’une des anciennes tribus du peuple Fir Bolg.
[5] L’Abbaye de Bangor est une abbaye située à Bangor en Irlande du Nord. Elle est fondée par Comgall de Bangor en 558 ou 559. L’abbaye est connue au Moyen Âge comme centre de formation important pour les missionnaires. Elle est aussi connue pour sa règle monastique austère, sa vie de prières et de jeûne qui attire les fidèles. Elle gagne le surnom de « lumière du monde » (Light of the World). À la mort de Comgall en 601, 3 000 moines sont formés à l’abbaye. Colomban de Luxeuil devient moine à l’abbaye vers 560 avant d’en partir vers 580 pour évangéliser l’Europe. Nennius, abbé de Bangor en 620, a donné une Histoire de Bretons qui retrace la vie de Saint Patrick. L’abbaye est largement détruite par les Danois en 824, qui tuent aussi 900 moines et profanent le tombeau de Comgall.
[6] Le comté de Down est un des six comtés qui forment l’Irlande du Nord. Il fait partie de la province d’Ulster. Sa capitale est Downpatrick. C’est à l’intérieur du comté que l’on trouve le point le plus à l’est de l’île d’Irlande. Le comté est entouré des comtés d’Antrim au nord, d’Armagh à l’Ouest, de Louth au Sud Ouest et par la mer d’Irlande à l’Est.
[7] Belfast Lough est une baie en Irlande du Nord, près de Belfast. Les villes y étant situées sont, Belfast, Bangor et Carrickfergus. Un de ses affluents est la Lagan.
[8] Les Chroniques d’Irlande est le nom moderne donné à une présumée collection d’annales ecclésiastiques, ayant enregistré les événements en Irlande entre les années 432 et 911. Plusieurs annales anciennes, existant encore maintenant, rapportent les événements dans le même ordre et avec des mots identiques jusqu’en 911, date à partir de laquelle elles poursuivent des narrations différentes. Ceci concerne les Annales d’Inisfallen, les Annales d’Ulster, le Chronicon Scotorum, les Annales de Clonmacnoise, les Annales de Tigernach, les Annales de Roscrea, les Annales de Boyle et les Annales fragmentaires d’Irlande. Les « Chroniques d’Irlande » représentent la solution académique consensuelle à ce problème synoptique gaélique : retraçant les événements jusqu’en 911, ces chroniques auraient été la source commune des annales postérieures, avant d’être définitivement perdues. Leur historicité n’est que très rarement assurée à haute époque et les études critiques actuelles tentent de déterminer la part de conjectures ou d’inventions de la part des chroniqueurs relatant l’histoire, tant séculière qu’ecclésiastique, de l’Irlande jusqu’au 10ème siècle.
[9] La règle de saint Benoît est une règle monastique écrite par Benoît de Nursie pour donner un cadre à la vie cénobitique de ses disciples. Rédigée peut-être entre 530 et 556, elle établit un mode de vie monastique (organisation de la liturgie, du travail, des repas et de la détente entre autres) qui provient de son expérience d’abbé à Subiaco, puis au Mont Cassin. Ce qui la caractérise le plus est sa discrétion, c’est-à-dire son équilibre, sa souplesse, son souci de ne pas faire peser sur les disciples un joug trop contraignant. Vers 529, Benoît fonde une communauté de moines sur le Mont Cassin en Italie. Au cours des siècles qui suivent, la Règle qu’il a écrite pour ses moines est progressivement adoptée par un nombre croissant de monastères en Occident. Au-delà de sa grande influence religieuse, elle a une grande importance dans la formation de la société médiévale, grâce aux idées qu’elle propose : une constitution écrite, le contrôle de l’autorité par la loi et l’élection du détenteur de cette autorité, Benoît ayant voulu que l’abbé soit choisi par ses frères. Actuellement, plusieurs milliers de moines et moniales à travers le monde vivent selon la règle de saint Benoît.