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Suppo 1er de Spolète

dimanche 4 février 2024, par lucien jallamion

Suppo 1er de Spolète (mort en 824)

Duc de Spolète

La Rocca Albornoz et le Pont des tours à SpolèteNoble d’origine franque qui exerce divers commandements en Italie et devient duc de Spolète [1].

En 817 Suppo est fait comte de Brescia [2], Parme [3], Plaisance [4], Modène [5], et Bergame [6]. De plus conjointement avec l’évêque de Brescia [7] Rataldo, il est nommé missus dominicus [8] pour l’Italie.

L’année suivante son action est déterminante dans la répression de la révolte deBernard d’Italie contre son oncle Louis le Pieux.

En 822 après l’abdication et la mort de Winigise, le duc de Spolète, Suppo 1er est désigné comme son successeur par un décret impérial, il abandonne alors Brescia à son fils aîné Mauring de Spolète .

Éginhard relève la mort de Suppo 1er 2 ans plus tard et le bref règne de son successeur Adalard de Spolète . Suppo avait vraisemblablement contracté une union avec une épouse de la haute aristocratie Lombarde car son second fils porte le nom princier d’ Adalgis .

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Suppo I »

Notes

[1] Le Duché de Spolète avait pour siège Spolète, une ville d’Ombrie en Italie centrale. Ayant conquis la Toscane et l’Ombrie, Alboin érigea ce pays en duché, dont la capitale fut Spolète, qui lui donna son nom. Faroald 1er, capitaine lombard, en reçut l’investiture des mains d’Alboin, en l’an 570, devenant un « dux » (duc). Spolète devint alors le siège d’un assez vaste duché, plus ou moins autonome par rapport aux rois lombards Authari et Agilulf. Siège d’un duché lombard, puis franc et d’une principauté assez importante, Spolète fut finalement incorporée aux États de l’Église en 1213.

[2] Brescia est une ville italienne, située dans la province de Brescia, dont elle est le chef-lieu, en Lombardie, région de la plaine du Pô, au pied des Alpes, du mont Madeleine (870 mètres) dans le nord-ouest de l’Italie. La ville est traversée par la rivière Mella, un affluent du Oglio.

[3] Parme est une ville italienne de la province de Parme, dans la région d’Émilie-Romagne. Située entre la chaîne des Apennins et la plaine du Pô, la ville est divisée en deux par la rivière Parma, affluent du Pô.

[4] Plaisance est une ville italienne, chef-lieu de la province de Plaisance, située sur la rive droite du Pô, en Emilie Romagne (plaine du Pô). À Plaisance en 456, Ricimer, commandant des forces armées romaines, renversa l’empereur Avitus. Il épargna Avitus et lui permit de devenir évêque de Plaisance. En 1095, elle est le siège du concile de Plaisance, à l’origine de la première croisade. Au Moyen Âge, Plaisance fait partie du Saint Empire romain germanique et adhère à la Ligue lombarde. Cédée à la Papauté à l’issue des guerres d’Italie, elle fut unie à Parme en 1545 au sein du duché de Parme et Plaisance, sous la domination de la famille Farnese, puis passa aux Bourbons en 1732.

[5] Modène est une ville italienne, chef-lieu de la province du même nom située en Emilie Romagne. La ville se situe sur la Via Emilia, route romaine qui relie Piacenza jusqu’à Rimini sur la côte Adriatique. Au cœur de la vallée du Pô, la ville est entourée de deux rivières, la Secchia et le Panaro qui sont deux affluents du Pô, le plus important fleuve du territoire italien. La ville s’élève à 34 mètres d’altitude au-dessus du niveau de la mer, dans une zone complètement plate. Au sud de la province de Modène se trouve le parc régional de l’Appennino modenese, au cœur de la chaîne de montagne des Appennini.

[6] Bergame est une ville italienne, capitale de la province du même nom, située en Lombardie, région de la plaine du Pô, à environ 50 km au nord-est de Milan. Sous les Francs, Bergame est le siège d’un comté. Aux 10 et 11ème siècle, elle passe sous la tutelle de l’évêque. Au temps des cités-états, elle est déchirée entre les factions de l’aristocratie locale, ce qui suscite l’émergence des classes populaires. Cet affaiblissement favorise les ingérences extérieures : à partir de 1329, elle passe sous la tutelle des Visconti de Milan. En 1412, elle est assiégée par Facino Cane, puis, en 1419, par Carmagnola, qui finit par s’en emparer, pour le compte de Venise, en 1427. En 1797, Bonaparte la rattache à la République cisalpine, puis au Royaume d’Italie. Elle suit ensuite l’histoire de la Lombardie sous domination autrichienne

[7] Le diocèse de Brescia est l’un des 115 diocèses catholiques italiens. Situé dans la région de Lombardie (province de Brescia), il est suffragant à l’archidiocèse de Milan et fait partie de la région ecclésiastique de Lombardie.

[8] Les missi dominici, sont un organe et une charge institués en 789 et renouvelés en 802 par le pouvoir carolingien. Les missi sont des envoyés spéciaux des souverains carolingiens qui contrôlent les représentants du pouvoir royal au niveau local. Ils permettent au souverain de hiérarchiser son administration, de centraliser le pouvoir et sont l’expression d’une idéologie proprement impériale. Envoyés en collège de deux ou trois - et souvent plus -, comptant en général au moins un comte et un évêque, ils sont dans un premier temps étrangers au district - missatica - qu’ils administrent. Des missi extraordinaires représentent l’empereur dans des circonstances spéciales et, éventuellement, en dehors de leur région d’exercice habituel.