18 avril 2015, par lucien jallamion
Pelagius dit Pélage (350-420)
Moine ascète breton dont les idées furent jugées hérétiques par l’Église catholique romaine. Originaire de Bretagne romaine [1]. Sûrement d’origine sociale modeste, il arriva à Rome entre 380 et 390.
Après le départ de Jérôme pour l’Orient, il entreprend de prêcher à l’aristocratie romaine chrétienne. Célestius se joint à lui dans les années 390 et ils rencontrent vers 400 Rufin le Syrien, ce qui leur permet de s’enrichir mutuellement des influences réciproques.
En 410, après le (...)
18 avril 2015, par lucien jallamion
Arsace ou Arshak II d’Arménie
Roi d’Arménie de 350 à 367
Second fils et successeur du roi Tigrane VII. Il est investi du trône d’Arménie par Sapor II de Perse, qui avait capturé et mutilé son père.
Au début de son règne, il décide de se concilier les grands féodaux arméniens en rappelant les frères Vardan 1er et Vasak Mamikonian, qui avaient été exilés sous le règne précédent. Il favorise également l’accession en 353 au patriarcat de Nersès 1er, l’héritier de la dynastie de catholicos [1] créée (...)
17 avril 2015, par lucien jallamion
Furius Dyonisius Filocalus ou Philocalus
Lapicide [1] romain de la fin du 4ème siècle.
Il invente le caractère philocalien [2], à la demande du pape Damase 1er, qui a ordonné qu’on recherche les tombes des chrétiens.
Il est utilisé pour les épitaphes des pierres tombales des martyrs relatant les circonstances de leur passion.
17 avril 2015, par lucien jallamion
Félix II
Antipape de 355 à 365
Il était autrefois considéré comme un pape légitime. Il est en quelque sorte situé entre Libère et Damase 1er.
Au lendemain de la déportation du pape Libère en 355 par l’empereur Constance II le clergé romain, dont l’archidiacre Félix, jure de n’en point reconnaître d’autre tant que leur évêque vivrait. Mais sous les pressions de l’empereur, Félix change d’avis et se fait sacrer par trois évêques ariens. Le clergé se rallie à lui mais pas le peuple qui reste fidèle à Libère. (...)
17 avril 2015, par lucien jallamion
Sévérien de Gabala
Il est principalement connu pour ses démêlés avec Jean Chrysostome.
Pour quelque raison inconnue, il délaissa vers 400 son évêché de Gabala [1] pour se rendre avec, dit-on, dans ses bagages de nombreuses homélies prêtes à être prononcées à Constantinople, capitale de l’empire.
Bien accueilli par l’archevêque Jean dont il su gagner la confiance, il pu prêcher à la Grande Église [2] devant la famille impériale. Son accent très provincial nuisait à son éloquence, mais sa connaissance des (...)