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Publius Postumius Albinus Regillensis

jeudi 3 mars 2022, par ljallamion

Publius Postumius Albinus Regillensis (tribun consulaire en 414 av. jc)

Emblème de la République romaine.Membre des Postumii Albini Regillenses [1].

Fils d’ Aulus Postumius Albus Regillensis consul en 464 av. jc . et petit-fils d’ Aulus Postumius Albus Regillensis consul en 496 av. jc . Il est le frère de Marcus Postumius Albinus Regillensis tribun consulaire [2] en 426 av. jc et censeur [3] en 403 av. jc.

Publius Postumius devient tribun consulaire en 414 av. jc avec Cnaeus Cornelius Cossus, Quintus Fabius Vibulanus et Lucius Valerius Potitus pour collègues. L’année précédente, les Èques [4] de Bolae [5] ont attaqué Labicum [6], ville latine alliée de Rome, mais ont perdu leur capitale, restée isolée. Tous les Èques déclarent alors la guerre à la République romaine et reprennent Bolae pour s’y fortifier.

Publius Postumius affronte les Èques et après une campagne rapide, il s’empare de nouveau de Bolae. Toutefois, une fois la ville conquise et contrairement à sa promesse, Publius Postumius refuse de procéder au partage du butin entre les soldats. À Rome, le tribun de la plèbe [7] Marcus Sextius attaque les tribuns consulaires et propose une loi agraire prévoyant la colonisation de Bolae, relançant une proposition du tribun Lucius Decius qui avait été bloquée l’année précédente.

Publius Postumius, soutenu par les patriciens, s’y oppose et menace de décimer son armée.

Publius Postumius et son questeur [8] Publius Sestius sont mis à mort par leurs troupes mutinées

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Publius Postumius Albinus Regillensis (tribun consulaire en -414)/ Portail de la Rome antique/ Catégories  : Tribun militaire à pouvoir consulaire

Notes

[1] branche de la gens patricienne Postumia

[2] Un tribun militaire à pouvoir consulaire est un magistrat romain disposant d’un niveau d’imperium presque équivalent aux consuls qu’il remplace de façon irrégulière au début de la République romaine, entre 444 et 367 av. jc. Après cette date, le tribunat consulaire est définitivement abandonné.

[3] Le censeur est un magistrat romain. Deux censeurs sont élus tous les cinq ans parmi les anciens consuls par les comices centuriates. Le pouvoir des censeurs est absolu : aucun magistrat ne peut s’opposer à leurs décisions, seul un autre censeur qui leur succède peut les annuler. Après 18 mois de mandat, ils président une grande cérémonie de purification, le lustrum, à la suite de laquelle ils abdiquent. La censure est la seule magistrature romaine qui n’autorise pas la réélection. Les censeurs ne sont plus élus à partir de la dictature de Sylla, et leurs pouvoirs sont repris par les empereurs romains.

[4] Les Èques sont un peuple italique du nord-est du Latium antique et de l’Apennin central. Ils parlent une langue de la branche ombrienne des langues sabelliques. À partir de la fin du 6ème siècle av. jc et pendant le 5ème siècle av. jc, les Volsques et les Èques, deux peuples liés, envahissent le Latium lors de la migration plus générale des peuples sabelliens qui quittent les Apennins pour s’installer dans les plaines d’Italie. Ils occupent alors la partie supérieure de la vallée de l’Anio, du Tolerus (aujourd’hui le Sacco) et de l’Himella, torrent de l’Aia, dans la province de Rieti. À l’est, les cités latines d’importance les plus proches sont Préneste et Tibur. Au sud, les Herniques occupent la vallée du Tolerus. À l’est, sur l’autre rive de l’Anio, se situent les Marses et enfin, au nord, ce sont les terres sabines.

[5] Bolae ou Bola était une ancienne ville du Latium qui a été mentionnée à plusieurs reprises dans l’histoire primitive de Rome . Elle était probablement situé sur le territoire de la ville moderne de Labico.

[6] Labicum, ou Labici, est une ancienne cité du Latium, à environ 10 km au sud-est de Rome, au nord des monts Albains, sur la Via Labicana, entre Gabies et Tusculum. Tous les aqueducs de la vallée de l’Anio passent près de la ville. Elle était l’une des trente cités de la Ligue latine au 5ème siècle av. jc, ayant rejoint les Èques en 419 av. jc avant d’être conquise l’année suivante par la République romaine

[7] Dans la Rome antique, les tribuns de la plèbe sont les représentants de la plèbe, élus pour une durée d’un an par le concile plébéien.

[8] Dans la Rome antique, les questeurs sont des magistrats romains annuels comptables des finances, responsables du règlement des dépenses et de l’encaissement des recettes publiques. Ils sont les gardiens du Trésor public, chargés des finances de l’armée et des provinces, en relation avec les consuls, les promagistrats et les publicains. Maintenue sous le Haut Empire avec son rôle comptable, cette fonction se réduit sous le Bas-Empire à une magistrature honorifique et coûteuse exercée uniquement à Rome.