Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Accueil du site > Histoire du 15ème siècle > François de Luxembourg (père)

François de Luxembourg (père)

dimanche 26 décembre 2021, par ljallamion

François de Luxembourg (père) (1445-1511)

Vicomte de Martigues-Gouverneur de Provence

Fils de Thibault de Luxembourg-St-Pol, comte de Brienne [1] et de Philippine de Melun fille de Jean sire d’Antoing et d’Epinoy [2]. Appartenant à une branche collatérale de la maison de Luxembourg, il fut chevalier de l’ordre de l’Annonciade [3].

Lors de son mariage en 1487 avec Louise de Savoie (fille de Janus de Savoie) qui a reçu le comté de Genève [4] comme apanage, François de Luxembourg obtient des fiefs en Genevois, au Pays de Vaud [5] et en Chablais [6].

Le vicomte obtient ainsi les revenus du péage de Nyon [7], les seigneuries de Belmont [8], Ternier [9], des châteaux de La Tour-de-Peilz, Vevey, Monthey et Evian en 1497.

En 1501, il voit sa demande d’achat du château de Faverges [10] et des droits sur la seigneurie, auprès du duc Philibert II de Savoie , annulée par la cour des comptes ducale. La transaction avec le duc Charles III de Savoie se réalise cependant 5 ans plus tard. En 1514, la seigneurie passe ensuite à Philippe de Savoie-Nemours , qui a obtenu l’apanage du Genevois

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia François de Luxembourg (père)/ Portail de l’histoire de la Savoie/ Catégorie : Maison de Luxembourg

Notes

[1] La maison de Brienne est une famille féodale française, originaire de Champagne, dont plusieurs membres se sont illustrés en France, en Italie et en Orient

[2] Épinoy (aujourd’hui le nom d’un quartier de la ville de Carvin) était une châtellenie en Flandre française et une ancienne principauté du Comté de Flandre. D’abord possession des barons d’Antoing, elle appartenait depuis 1327 à la maison de Melun

[3] L’ordre suprême de la Très Sainte Annonciade (dit communément ordre de l’Annonciade) est un ordre de chevalerie de Savoie, puis d’Italie, créé au cours de la seconde moitié du 14ème siècle. Depuis la déchéance de la maison de Savoie, en 1946, il en est le principal ordre dynastique.

[4] Le comté de Genevois désignait autrefois l’une des principautés du Saint Empire. Son territoire s’étendait aux terres autour de la cité de Genève, correspondant approximativement au canton homonyme et à la province actuelle du Genevois. Le comté est acheté, en 1401, par le comte voisin, Amédée VIII de Savoie.

[5] À la fin du 12ème siècle le Pays de Vaud était relativement indépendant ne reconnaissant sur ses terres aucune autorité supérieure à la sienne. Devant ce fait, Berthold IV de Zähringen faisait édifier, sur les bords de la Sarine, la ville de Fribourg en 1157, du nom de la ville principale de ses États Fribourg-en-Brisgau. Dotée de terres considérables, qui prirent le nom d’"Anciennes Terres", elle était peuplée de colons venus de Souabe et du Brisgau et devenait la frontière entre deux peuples. Voyant d’un mauvais œil l’octroi des libertés qu’octroyait la charte, "Handfeste", que donnait Berthold IV à sa ville et plus encore la puissance ainsi affichée par ce prince, les seigneurs du Pays de Vaud tentèrent de détruire Fribourg avec à leurs têtes les moines du monastère de Payerne. Furieux, Berthold V marchait sur le Pays Vaudois en 1190 pour rencontrer les seigneurs romands dans la plaine entre Payerne et Avenches. Fort de son succès il prenait et brûlait le château de Lucens avant de s’arrêter à Moudon de le faire fortifier et d’y construire la Tour-de-Broie. Ensuite il forçait les seigneurs vaudois à retourner dans leurs forteresses, il relevait les murailles d’Yverdon et construisait la ville et le château de Morges afin de tenir en respect celui de Vufflens, fief de l’église de Lausanne. À l’extinction de la famille des Zähringen la ville de Fribourg passait sous la domination des Kybourg et par le mariage, en 1218, d’Hartmann IV de Kybourg avec Marguerite, fille du comte Thomas 1er de Savoie, la paix revenait sur le Pays de Vaud. Ce comte signe le Traité de Burier du 3 juillet 1219 lui permettant d’acquérir la souveraineté immédiate sur Moudon et instituant de ce fait la présence de la Maison de Savoie dans le Pays de Vaud

[6] Le Chablais est une ancienne possession du comté de Savoie avant de devenir une province du duché de Savoie ayant Thonon-les-Bains pour capitale historique. Cette région historique est actuellement divisée en trois territoires, le Chablais savoyard, le Chablais valaisan, le Chablais vaudois et dépend de deux pays : la France (département de la Haute-Savoie) et la Suisse (cantons du Valais et de Vaud). Bordant la rive sud du Léman, la région est dominée par les Alpes.

[7] Nyon est une ville et une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Nyon, dont elle est le chef-lieu.

[8] La seigneurie de Belmont est une ancienne seigneurie située dans l’actuel canton de Vaud. La seigneurie devient ensuite la châtellenie de Belmont.

[9] sur la route de Genève à Chambéry

[10] Faverges est une ancienne commune française située dans le Sud du département de la Haute-Savoie. Faverges est une cité qui voit le jour à l’époque romaine avec le développement de deux pôles le long d’une voie romaine reliant Turin à Genève. Plus tard, au Moyen Âge, le centre urbain se recentre dans la plaine en dessous du contrefort nord du Crêt de Chambellon, sur lequel s’est installé le château au 13ème siècle. Malgré sa position stratégique, à la frontière avec le comté de Genève, le bourg ne joue pas de rôle particulier dans l’histoire de la Savoie.