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Rieul de Reims ou Saint Réole

samedi 18 décembre 2021, par ljallamion

Rieul de Reims ou Saint Réole (mort en 695)

Archevêque de Reims

Armes de l'archevêché de Reims Il épousa Amathilde , fille de Childéric II, roi des Francs de la dynastie des Mérovingiens [1]. Il lui donna plusieurs enfants. Devenu veuf, il entra à l’abbaye bénédictine d’Hautvillers [2] en 662. Successeur de saint Nivard sur le siège épiscopal de Reims [3] en 673, il fut un bon évêque de Reims pendant 26 ans et favorisa le monachisme pour évangéliser les campagnes.

Il eut avec Amathilde, son épouse, un fils nommé Gédeon, une fille appelée Odille et plusieurs autres enfants. Il mit son fils Gédeon dans le monastère d’Hauvillers, bâti depuis peu et fondé par saint Nivard, son grand oncle maternel, pour y embrasser la vie monastique, et y donna une partie de son bien.

Sa fille Odille se consacra au service de Dieu dans le monastère de Notre-Dame de Soissons [4], ordre de saint Benoît [5], que Ebroïn, maire du palais [6], avait fait bâtir dans l’endroit où il avait auparavant un palais. Le comte Réole, son père, lui donna aussi de grands biens dans les diocèses de Reims et de Beauvais [7], et au-delà de la Loire, et voulut qu’après la mort d’Odille toutes ces donations restent toujours au monastère de Notre-Dame de Soissons.

Saint Réole avait encore eu d’autres enfants de son mariage ; mais Theodoramne, seigneur puissant, les avait fait cruellement mourir pour se venger du comte Rieul ou Réole leur père, qui, pour satisfaire aux devoirs de sa charge, réprimer et arrêter le cours de plusieurs désordres, avait fait pendre les enfants de Theodoramne, à cause des vols et autres crimes énormes qu’ils commettaient. La mort de ces différents enfants fit naître entre leurs pères une grande inimitié. Mais saint Nivard ayant appris que le comte Réole et le seigneur Theodoramne ne vivaient pas en bonne intelligence, s’efforça de les réconcilier ensemble ; il leur parla à l’un et à l’autre et les raccommoda et ils devinrent bons amis. Il porta Theodoramne non-seulement à donner une partie de ses grandes possessions au monastère d’Hautvillers, mais même à s’y faire religieux pour le reste de sa vie.

Les discours de saint Nivard eurent aussi du succès sur saint Réole, il renonça et quitta généreusement, en 662, charges, dignités, prétentions et grands biens, et embrassa la vie monastique dans le monastère d’Hautvillers. Amathilde était déjà morte, ou consentit à leur séparation.

Saint Réole observa si exactement les règles de saint Benoît et de saint Colomban [8], que saint Berchaire , premier abbé d’Hautvillers et martyr, avait pratiquées à l’Abbaye Saint-Pierre et Saint-Paul de Luxeuil [9], sous saint Vualbert, apportées et fait garder à Hautvillers, qu’en peu d’années il fit de si grands progrès dans la vertu et dans les sciences qu’il fut jugé digne et choisi d’un consentement unanime du clergé et du peuple de succéder à saint Nivard, archevêque de Reims, qui mourut selon Sigebert en 661, ou selon Democharés, en 668 ou 669.

Peu de temps après que saint Réole eût été élu archevêque de Reims, c’est-à-dire vers 673 ou 675, le pape Adéodat II lui envoya le pallium [10] par l’archevêque d’Arles [11]. Dés aussitôt qu’il se vit chargé de la conduite d’une grande province, il pensa sérieusement à remplir toutes ses obligations, et à en connaître les besoins. Il commença d’en faire la visite pour voir toutes choses par lui-même sans vouloir s’en rapporter à des officiers et à ses archidiacres.

Étant en Flandre accompagné de quelques évêques, il fit la dédicace de la nouvelle église du monastère d’Elnon, l’abbaye de Sainte-Amand en Pévele [12], dans le Diocèse de Tournai [13]. Il souscrivit aussi le 17 avril 675, la seconde année du règne de Thierry, premier roi des Francs, au testament du même saint Amand, évêque d’Utrecht [14], fondateur et premier abbé du monastère d’Elnon.

Le 24 juillet de la même année 675, Vindicianus ayant été élu évêque de Cambrai [15] par le clergé et le peuple de la même ville, il reçut l’imposition des mains et la consécration épiscopale de saint Réole, son métropolitain.

Saint Réole ayant achevé ses visites et étant de retour à Reims, il s’appliqua uniquement à maintenir le bon ordre et la discipline que saint Nivard avait établis dans son diocèse, et à défendre vigoureusement les droits bien fondés et les grandes possessions de son église, dont plusieurs personnes puissantes dans le siècle voulaient s’emparer sous différents prétextes.

Saint Nivard, son prédécesseur, et saint Berchaire, premier abbé d’Hautvillers, étant morts, saint Réole prit la conduite et la défense de ce monastère suivant l’intention de son saint fondateur, qui ordonna, dans l’acte de fondation, qu’Hautvillers fût toujours sous la juridiction et la protection des archevêques de Reims, pour le défendre contre tous ses adversaires et les usurpateurs de ses différends droits, biens et possessions.

L’un des plus grands et des plus puissants seigneurs de la cour, contre qui saint Réole eut de plus grands différends pour soutenir les biens de plusieurs églises dotées ou fondées par saint Nivard, fut le seigneur Gombert de Reims , favori du roi et frère de saint Nivard, qui prétendait que toutes les grandes donations que son frère Nivard avait faites de son patrimoine, tant du côté paternel que du côté maternel, lui appartenaient de droit et légitimement, et devaient lui retourner. Saint Réole, au contraire, répondait que toutes ces donations devaient rester et appartenir à toutes ces églises et monastères, leur ayant été données par des actes authentiques signés de saint Nivard et de plusieurs évêques, et autres personnes de grande considération, et enfin confirmés par l’autorité du roi, pour procurer la gloire de Dieu et le repos de son âme.

Pendant que Gombert s’opposait à l’exécution des dernières volontés de son frère saint Nivard, saint Réole proposa de terminer leurs différends par la médiation des amis communs pris pour arbitres. Les arbitres choisis, après avoir sérieusement examiné le droit des parties, firent un accord qui fut accepté par saint Réole et Gondebert.

Saint Réole, quoique évêque de Reims, qui était du royaume d’Austrasie [16], conserva toujours une fidélité pour Thierry III, roi de Neustrie [17] ou de la France occidentale.

Frédegaire, austrasien fort attaché aux princes Pepin de Herstal et à Charles Martel, pour se venger et le rendre odieux aux princes Pépin et Charles, et le faire chasser de son siège, accusa Réole et Engilbert de Paris d’avoir trompé Martin prince d’Austrasie et cousin germain de Pepin-le-Gros, en lui jurant qu’il pourrait sortir en toute sécurité de Laon [18], où il s’était retiré et lui donnèrent leur serment sur les châsses de quelques saints qu’ils portaient avec eux, mais dont ils avaient ôté les reliques. Lorsque Martin fut au camp, les soldats d’Ebroïn l’enveloppèrent et l’assommèrent.

Saint Réole dota et consacra, en 677 ou en 680, l’Abbaye Saint-Pierre d’Orbais [19], sur les fond et domaine qui lui avaient été donnés par Thierry ou Theodoric, la huitième année de son règne et du consentement d’Ebroïn, maire du palais.

On ne sait pas précisément où saint Réole mourut, mais on a toujours crû que son corps est inhumé dans l’église de l’abbaye d’Orbais qu’il avait fondée, conformément à ce qu’il avait ordonné dans son testament.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Rieul de Reims/ Portail de Reims/ Catégories : Archevêque de Reims

Notes

[1] 766

[2] L’abbaye Saint-Pierre d’Hautvillers est une ancienne abbaye bénédictine, située dans la commune d’Hautvillers, dans la Marne. L’abbaye est fondée en 650 par saint Nivard, archevêque de Reims. D’après la légende, c’est une colombe qui lui aurait indiqué le lieu où édifier l’abbaye suivant la règle de saint Benoît et saint Colomban. Sous les Carolingiens, l’abbaye acquiert un rayonnement important, notamment grâce à ses manuscrits comme l’évangéliaire d’Ebbon et peut-être le psautier d’Utrecht. Saint Rieul y embrassa la vie monastique en 662 avant de succéder à saint Nivard en 669.

[3] Le diocèse de Reims a été érigé au 3ème siècle et a été élevé en archevêché dès le 4ème siècle. Une des prérogatives des archevêques de Reims fut de sacrer les rois de France, avec l’huile de la Sainte Ampoule. Dans la cathédrale de Reims, de Henri 1er à Charles X, trente rois de France furent sacrés en ces lieux.

[4] L’abbaye Notre-Dame est une abbaye de moniales bénédictines. Cet édifice catholique du 7ème siècle se situe à Soissons dans le département de l’Aisne. Cette abbaye fut fondée entre 658 et 666 par Ébroïn, maire du palais des rois mérovingiens. Il y plaça Aetheria, une religieuse venue de l’abbaye de Jouarre, abbaye fondée par Colomban de Luxeuil. Cette abbaye féminine reçoit sa règle de Draussin, évêque de Soissons vers 660. Les Carolingiens en firent une abbaye royale, Rotrude s’y serait retirée.

[5] L’ordre de Saint-Benoît, plus connu sous le nom d’ordre des Bénédictins, est une fédération de monastères ayant, au cours de leur histoire, adopté la règle de saint Benoît. Ainsi saint Benoît de Nursie en est-il considéré comme le fondateur en 529.

[6] A l’origine intendant général, chargé de diriger les services politiques et domestiques de la maison du roi, le maire du palais apparaît, dès le milieu du 7ème siècle, comme le personnage principal de l’Etat. C’est lui, de fait, qui exerce la réalité du pouvoir.

[7] Depuis qu’il a été érigé au 3ème siècle, le diocèse de Beauvais a connu plusieurs évêques. À l’occasion du concordat de 1801, le diocèse fut supprimé le 21 novembre 1801 et regroupé avec celui d’Amiens, mais, reconstitué le 6 octobre 1822, le diocèse est depuis la réforme des circonscriptions françaises de 2002 appelé « diocèse de Beauvais, de Noyon et de Senlis ».

[8] Rédigée entre 591 et 610 à l’intention des monastères continentaux d’Annegray, Luxeuil et Fontaines que le roi mérovingien Gontran lui avait demandé de réformer ; elle insiste sur les vertus des moines. Cette règle est d’abord en vigueur à l’abbaye de Luxeuil, la première fondée par saint Colomban en 594 puis à celles de Lure et de Fontaine-lès-Luxeuil. Lorsque Colomban doit quitter Luxeuil, il s’établit à Eustaise, puis fonde les monastères de Bobbio et 18 autres : abbaye de Jouarre, abbaye de Remiremont. La règle connaît un certain succès, et près de 90 monastères l’adoptent : soit fondations des disciples de Colomban (comme Attala, Gall et Colomban le Jeune), soit imitation. Elle est de même utilisée par des monastères féminins ou doubles. Mais, extrêmement sévère, parfois imprécise, elle est modifiée ou abandonnée : dès 628, la règle de saint Benoît est associée à celle de saint Colomban dans les monastères qui en relèvent. En 745, le concile des Francs, dirigé par saint Boniface de Mayence, préconise l’adoption de la règle bénédictine pour tous les monastères du royaume. La règle n’est jamais utilisée dans les îles Britanniques. Cependant, lors de sa réforme au 9ème siècle, saint Benoît d’Aniane reprend quelques articles de la règle de saint Colomban qu’il incorpore à la règle de saint Benoît.

[9] Le monastère Saint-Pierre et Saint-Paul de Luxeuil est situé à Luxeuil-les-Bains au Sud-Est des Vosges. Il a été fondé en 590 par saint Colomban, ce qui a permis à Luxovium, importante cité à l’époque romaine mais déserte car complètement ruinée par les invasions barbares, de revivre. Les Sarrasins la pillent en 732, mais Charlemagne la relève et la règle de Saint-Benoît remplace celle de Saint-Colomban.Ce monastère était renommé pour son scriptorium, actif dès le milieu du 7ème siècle, et probablement le lieu de naissance de la première écriture calligraphique en minuscules, avec une ornementation marginale empruntée à la grammaire décorative de l’Irlande.

[10] Le pallium est un ornement liturgique catholique dont le port, sur la chasuble, est réservé au pape, aux primats, aux archevêques métropolitains et à quelques rares évêques, pendant la célébration de la messe. Il vient du latin pallium qui signifie manteau.

[11] L’archevêché d’Arles est un ancien archidiocèse catholique, il est une des Églises les plus anciennes des Gaules. Seul l’archevêché de Lyon pourrait lui disputer l’honneur de la préséance. La date de la fondation du siège épiscopal d’Arles est inconnue, elle remonte en tout cas au tout début de l’installation de l’Église en France. Selon une tradition, saint Trophime aurait évangélisé la cité d’Arles, en aurait été le premier pasteur vers 220-240.

[12] L’abbaye de Saint-Amand, initialement abbaye d’Elnon, installée à Saint-Amand-les-Eaux (Nord), fut une abbaye bénédictine en activité de 639 à 1790. Elle fut dès le 9ème siècle un centre culturel important, avec une bibliothèque et un scriptorium de production de manuscrits, tels que la Seconde Bible de Charles le Chauve, et des écolâtres célèbres tels que Milon (mort en 872) et Hucbald (mort en 930). Une des plus anciennes abbayes de France, elle fut plusieurs fois réduite en cendres, au point que les annalistes ont découpé son histoire selon les grandes périodes séparant chaque incendie

[13] Le diocèse de Tournai est un diocèse suffragant de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles. Il a été constitué au 6ème siècle. L’évêché de Tournai avait été réuni à Noyon dans le cours du 6ème siècle ; il en fut détaché en 1146. Il comprit, sans doute à partir de cette date, deux archidiaconés, celui de Tournai et celui de Flandre. À la fin du 13ème siècle, l’archidiaconé de Flandre fut subdivisé en archidiaconé de Bruges et archidiaconé de Gand. Lors de la réorganisation religieuse des Pays-Bas de 1559-1561, le diocèse de Tournai devient suffragant de l’archidiocèse de Cambrai. Il perd par ailleurs une grande partie de son territoire, qui constitue dès lors les diocèses de Bruges et de Gand. Après le concordat de 1801, le diocèse de Tournai devient suffragant de l’archidiocèse de Malines et son territoire est modifié afin de correspondre au département de Jemmapes, qui deviendra la province de Hainaut en 1815. Il est ainsi agrandi aux dépens de l’archidiocèse de Cambrai.

[14] L’évêché d’Utrecht, fondé en 696 par le pape Serge 1er, constituait avec les évêchés de Liège et de Cambrai les trois évêchés de la Basse Lotharingie, ayant comme métropolitain l’archevêque de Cologne pour Liège et Utrecht, celui de Reims pour Cambrai, et relevant du Saint Empire. Le siège des évêques d’Utrecht se trouvait dans la cathédrale Saint-Martin d’Utrecht. À partir du 10ème siècle, l’évêque d’Utrecht est également le seigneur temporel d’une principauté, la principauté d’Utrecht. Le dernier évêque souverain fut Henri de Bavière qui, las des révoltes de ses sujets, vendit à Charles Quint en 1528 la domination temporelle de la principauté. Toutefois l’évêché subsista toujours comme pouvoir spirituel ; il fut en 1559 érigé en archevêché.

[15] Le diocèse puis archidiocèse de Cambrai est une circonscription de l’Église catholique romaine en France. De sa création à 1559, l’évêché comprenait toute la rive droite de l’Escaut jusqu’à son embouchure dans la mer du Nord. Il était bordé au nord et à l’est par le diocèse de Liège, au sud par les diocèses de Laon et de Noyon et à l’ouest par les diocèses d’Arras, réuni à Cambrai jusqu’en 1094, et de Tournai. Il était un des trois diocèses de Basse Lotharingie, avec ceux de Liège et d’Utrecht et comptait six archidiaconés : Cambrai, Brabant, Bruxelles, Hainaut, Valenciennes et Anvers, recouvrant approximativement l’ancien territoire des Nerviens. C’est en 1094, à l’initiative d’Urbain II, au cours de la querelle des Investitures, que l’ancien diocèse d’Arras, uni pendant longtemps à celui de Cambrai, en fut séparé et considéré comme un ressort distinct

[16] L’Austrasie désignait durant la période mérovingienne un royaume franc couvrant le nord-est de la France actuelle, les bassins de la Meuse et de la Moselle, jusqu’aux bassins moyen et inférieur du Rhin. La capitale en fut d’abord Reims, puis Metz. Les habitants de l’Austrasie étaient les Austrasiens. Ce royaume est apparu à la mort de Clovis en 511, lorsque le territoire de celui-ci est partagé entre ses fils. Berceau de la dynastie carolingienne, l’Austrasie disparaît en 751 avec le dernier roi mérovingien pour être intégrée dans le grand royaume franc que réunirent Pépin le Bref et Charlemagne.

[17] Royaume franc qui couvrait le nord-ouest de la France actuelle, et avait pour capitale Soissons. Néanmoins, il semble que le terme de Neustrie ne soit apparu qu’un siècle après la création du royaume. La Neustrie avait été créée lors du partage qui suivit la mort de Clovis 1er, en 511, et revint à Clotaire 1er, qui, au terme de son long règne de 50 ans, avait réussi à reconstituer le royaume de son père. Elle fut le 2ème grand royaume franc né lors des partages successoraux mérovingiens à partir des territoires conquis sur Syagrius. Son aire géographique était limitée par la Loire au sud, l’océan Atlantique et la Basse-Bretagne à l’ouest, et la Champagne à l’est. Elle s’étendait jusqu’en Flandre au nord.

[18] Laon est une commune française, préfecture du département de l’Aisne. Ville fortifiée sur une colline, Laon possède de nombreux monuments médiévaux, des hôtels particuliers et des maisons des 16ème , 17 et 18ème siècles en grand nombre, notamment dans les rues Sérurier, Saint-Jean, Saint-Cyr ou Vinchon, véritables musées urbains.

[19] Selon Flodoard, saint Réole, évêque de Reims, dote et consacre, en 677, selon Charles Le Cointe, ou en 680, selon d’autres, l’abbaye d’Orbais, sous l’invocation des apôtres Saint Pierre et Saint Paul sous la règle de saint Benoît et de saint Colomban, sur les fond et domaine qui lui sont donnés par Thierry ou Theodoric, roi de la Francie occidentale ou de Neustrie, la huitième année de son règne et avec le consentement d’Ebroïn, maire du palais. Saint Réole fait venir six moines du monastère de Rebais.