Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Accueil du site > Histoire du 19ème siècle > Le 19ème siècle en France > La Bataille de Auerstadt : 14 octobre 1806

La Bataille de Auerstadt : 14 octobre 1806

mardi 12 octobre 2021, par ljallamion

La Bataille de Auerstadt : 14 octobre 1806

Le 3ème corps d’armée français, commandé par le maréchal Davout , infligera à l’armée prussienne sous les ordres du duc de Brunswick Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel , sa défaite la plus cinglante depuis un demi-siècle. Pendant que Napoléon , avec le gros de la Grande Armée, rencontre l’aile sud de l’armée prussienne à Iéna, les 3 divisions du 3ème corps commandé par le maréchal Davout avancent avec environ 20000 hommes vers le village d’Auerstadt [1] dans la Prusse du sud.

Vers 7h00 du matin, l’avant-garde française, commandée par le général de division Charles Étienne Gudin est prise à partie par la cavalerie prussienne du général Blücher .

Alors que les Français résistent aux charges prussiennes, Davout s’aperçoit tout à coup qu’il affronte en réalité le gros de l’armée prussienne commandée par le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III en personne.

Faisant preuve d’une incroyable bravoure en même temps que d’un grand sens tactique, le maréchal lance ses 3 divisions à l’assaut du village de Rehausen. Les Prussiens, bien que 3 fois supérieurs en nombre, doivent se replier.

En essayant de reformer le front prussien, le maréchal Brunswick est mortellement blessé. Le roi de Prusse essaie alors de rallier à lui les régiments qui cherchent à fuir.

Blücher et ses généraux réorganisent l’armée prussienne afin de faire face à la furia française et de couvrir la retraite du roi et de la reine. Vers 12h00, ils parviennent à installer une ligne de défense autour du village de Gernstadt.   Davout lance alors le reste de ses 3 divisions, déjà très éprouvées par les combats de la matinée. Dans un élan extraordinaire, les Français bousculent les Prussiens qui perdent pied et se replient, poursuivis par la cavalerie française. La retraite prussienne se transforme en déroute. Tous les bagages du couple royal de Prusse sont perdus.

Les Prussiens ont 10 000 tués et blessés. Les Français capturent 3000 Prussiens et 115 canons. Les pertes françaises sont très élevées ; les divisions du 3ème corps perdent 25% de leurs effectifs (environ 3000 morts).

Notes

[1] aujourd’hui Auerstedt, petite ville qui se trouve entre Erfurt et Leipzig