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Leutharius II d’Alémanie

lundi 27 septembre 2021, par ljallamion

Leutharius II d’Alémanie (600- 675)

Duc d’Alémanie et de Burgondie

Carte du duché de Souabe (en jaune) et du royaume de Haute-Bourgogne (en vert) vers 1000.Fils de Cunzon d’Alémanie [1]. Il épouse vers 610 Apa de Friou [2].

Leutharius II d’Alémanie épouse en 2ème noce en 640 une fille de Willibald de Burgondie [3].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de histoire de Leutharius II d’Alémanie/ Histoire de l’Europe

Notes

[1] Les dénominations de royaume barbare d’Alémanie ou de royaume des Alamans ne désignent pas un territoire unifié dirigé par un seul et unique roi, mais une confédération de petits royaumes cohabitant dans un espace géographique dénommé Alémanie pour la première fois en l’an 289. La zone correspond à la province romaine de Germanie supérieure, avec des territoires situés aujourd’hui en Suisse, au pays de Bade et en Alsace.

[2] Le Duché de Frioul fut un des États institués par les Lombards en Italie. À la suite de l’invasion de l’Italie du Nord par les Lombards et à la conquête de Cividale, le roi Alboïn érige ce duché qu’il confie à son neveu Gisulf. Ce dernier est le premier des ducs de Frioul. Le territoire est stratégique, il permet de contrôler la frontière du royaume face aux éventuelles incursions des Avars de Pannonie, des populations esclavones d’Istrie et d’Illyrie, et prétentions des Byzantins de l’Exarchat de Ravenne. Il fut ainsi régulièrement en lutte contre ces voisins. Autonome, le duché fait partie du royaume lombard comme le duché de San Giulio, Duché de Turin, Duché de Spolète ou le duché de Bénévent.

[3] D’abord cantonnés en Sapaudia les Burgondes commencèrent par grignoter le territoire gaulois vers l’ouest. En 457, Gondioc et Chilpéric Ier saisirent une première occasion de pousser leurs frontières. A l’été 457 le Valais, la Tarentaise, les villes de Besançon, Chalon sur Saône, Langres, Autun, Grenoble ainsi que Lugdunum, la vieille capitale des Gaules, se livrèrent pacifiquement aux Burgondes. Egidius, le généralissime de Majorien en Gaule reprit aussitôt la capitale des Gaules mais il abandonna aux rois Burgondes leurs nouvelles terres. Lugdunum reviendra aux Burgondes vers 467 lorsque Chilpéric 1er s’en empara, comme il s’empara également à la même époque de la ville de Vienne. Il profita probablement des troubles qui secouèrent entre 469 et 475 un Empire d’Occident, alors à l’agonie, pour porter jusqu’à la Durance les limites de son royaume. Les villes de Viviers, Gap, Embrun, Die, Sisteron, Orange, Apt, Cavaillon, Avignon devinrent villes burgondes. L’empereur Népos reconnut leurs conquêtes. Dès ce moment le royaume burgonde eut, ou peu s’en faut, les limites qu’il conserva dès lors. Ce territoire ne comprenait pas moins de 25 diocèses ou anciennes cités romaines : Auxerre, Langres, Besançon, Chalon sur Saône, Autun, Lugdunum, Genève, Windisch, Octodurum actuellement Martigny, en Suisse, Vienne, Valence, Carpentras, Orange, Avignon, Cavaillon, Vaison, Gap, Embrun, Sisteron, Grenoble, Aoste, Die, Viviers, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Apt. Mais les Burgondes gagnent ou perdent incessamment du terrain. Marseille et son port, Arles et la Provence gagnés vers 484, et perdus après la guerre contre les Francs, conquêtes éphémères, auront un moment fait partie de leur territoire. À son apogée, les contours du royaume burgonde touchaient, au nord, la ligne des Vosges et la Durance au midi ; d’orient en occident, ils s’étendaient de l’Aar à la Saône et la Haute-Loire. Ce fut le territoire soumis à cette royauté qui prit, une première fois, le nom de Burgondia dans une correspondance de Cassiodore et rédigée en 507 au nom de Théodoric le Grand.