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Constance (fille de Constantin)

vendredi 24 septembre 2021, par ljallamion

Constance (fille de Constantin) (307/317-354)

Fille aînée de Constantin 1er et de sa seconde épouse Fausta. Titrée Augusta, elle exerce le pouvoir auprès d’Hannibalianus, puis seule et, enfin, auprès du césar Constantius Gallus, en Syrie [1].

En 335, Constance épouse son cousin Flavius Hannibalianus, afin de marquer son élévation au titre de Rois des Rois et des peuples du Pont par son père, Constantin 1er.

À la mort de celui-ci, une purge au sein de la monarchie constantinienne est réalisée par la garde impériale. Hannibalianus est exécuté en 337. Constance exerce alors le pouvoir seule et encourage Vétranion à défier Magnence, afin de protéger les intérêts politiques de sa famille et de préserver son propre pouvoir.

Vers 349, Constance est donnée en mariage par son demi-frère, Constance II, à Constantius Gallus, qu’il nommera au titre de césar en 351. Ils ont ensemble une fille nommée Anastasia.

Ils sont envoyés à Antioche [2] pour gouverner la Syrie. Elle y exerce par ailleurs une forte influence politique.

En 354, lorsque l’empereur Constance II rappelle Constantius Gallus en Occident afin de le punir de sa mauvaise gestion des crises en Orient, celui-ci envoie sa femme auprès de son frère pour l’apaiser. Mais elle tombe malade et meurt pendant le trajet, à Caeni Gallicani, en Bithynie [3]. Son corps est alors envoyé à Rome, où il est inhumé près de la Via Nomentana [4], dans un mausolée construit pour elle à la demande de son père.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Constantina »

Notes

[1] La Syrie fut occupée successivement par les Cananéens, les Phéniciens, les Hébreux, les Araméens, les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs, les Arméniens, les Romains, les Nabatéens, les Byzantins, les Arabes, et partiellement par les Croisés, par les Turcs Ottomans et enfin par les Français à qui la SDN confia un protectorat provisoire pour mettre en place, ainsi qu’au Liban, les conditions d’une future indépendance politique.

[2] Antioche est une ville de Turquie proche de la frontière syrienne, chef-lieu de la province de Hatay. Elle est située au bord du fleuve Oronte. Antioche était la ville de départ de la route de la soie.

[3] La Bithynie est un ancien royaume au nord-ouest de l’Asie Mineure, actuellement situé en Turquie. Située au bord du Pont-Euxin, elle était limitée par la Paphlagonie à l’est, la Galatie et la Phrygie au sud, la Propontide et la Mysie à l’ouest. Les Bithyniens sont, selon Hérodote et Xénophon, d’origine thrace. Ils forment d’abord un État indépendant avant d’être annexés par Crésus, qui ajoute leur territoire à la Lydie. Ils passent ensuite sous domination perse, où la Bithynie est incluse dans la satrapie de Phrygie. Mais dès avant Alexandre le Grand, la Bithynie retrouve son indépendance. Nicomède 1er est le premier à se proclamer roi. Durant son long règne de 278 à 243av jc, le royaume connaît la prospérité et jouit d’une position respectée parmi les petits royaumes d’Asie Mineure. Cependant, le dernier roi, Nicomède IV, échoue à contenir le roi Mithridate VI du Pont. Restauré sur le trône par l’Empire romain, il lègue par testament son royaume à Rome en 74 av jc. La Bithynie devient alors province romaine. Sous Auguste elle devient province sénatoriale en 27av jc puis province impériale en 135.

[4] La via Nomentana est une ancienne voie romaine reliant la ville de Rome à Mentana (ancienne Nomentum) située à 23 kilomètres au nord-est de la capitale.