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L’histoire pour le plaisir

Jean-Baptiste Nattier

dimanche 17 janvier 2021, par ljallamion

Jean-Baptiste Nattier (1678-1726)

Peintre d’histoire français

Fils du portraitiste Marc Nattier et de la miniaturiste Marie Courtois , et frère aîné du peintre Jean-Marc Nattier , Jean-Baptiste fut d’abord l’élève de son père.

Après avoir étudié à l’Académie de France à Rome [1] de 1704 à 1709, il fut reçu à l’Académie [2] le 29 octobre 1712, sur la présentation d’un tableau de Joseph sollicité par la femme de Putiphar.

Compromis dans le scandaleux procès de Etienne-Benjamin Deschauffour , il fut enfermé à la Bastille et, près de subir une peine infamante, il échappa au sort qui le menaçait en se coupant la gorge dans sa prison avec un couteau à huîtres.

Sa condamnation entraîna sa déchéance de membre de l’Académie et son morceau de réception fut rendu à sa famille.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Jean-Baptiste Nattier/ Portail de la peinture/ Catégories : Peintre d’histoire français/ Miniaturiste français

Notes

[1] L’Académie de France à Rome est une institution artistique française située dans la villa Médicis sur la colline du Pincio à Rome et dédiée à l’accueil en résidence pour une période donnée, en son sein ou hors les murs, de jeunes artistes afin de développer leurs projets créatifs. L’Académie est souvent nommée « Villa Médicis » par métonymie, en référence au palais l’hébergeant depuis 1803.

[2] L’Académie royale de peinture et de sculpture est une ancienne institution d’État chargée en France, de 1648 à 1793, de réguler et d’enseigner la peinture et la sculpture en France durant l’Ancien Régime. L’acte créant l’Académie royale de peinture et de sculpture date du 20 janvier 1648, jour de la requête au Conseil du roi de Louis XIV (alors enfant) par l’amateur d’art Martin de Charmois, conseiller d’État originaire de Carcassonne où il possède un cabinet de curiosité remarquable. Cette institution est ainsi fondée sur mandat royal, sous la régence d’Anne d’Autriche, à l’instigation d’un groupe de peintres et de sculpteurs réunis par Charles Le Brun, qui avait pris la première initiative.