Fils illégitime que le cardinal de Lorraine Louis II de Guise eut d’Aymerie de Laischeraine, dame de Grimaucourt [1].
Cousin et favori du duc de Lorraine Henri II dit le Bon , il fut gouverneur de Bitche [2], grand chambellan [3], sénéchal de Lorraine. En outre, il fut fait baron d’Ancerville [4], comte de Boulay [5], prince de Phalsbourg et Lixeim [6].
Sa naissance illégitime, quelques jours seulement avant que son père naturel fut assassiné à Blois, n’empêcha nullement Louis de Guise d’avoir sa place dans le jeu matrimonial et politique de la famille de Lorraine.
Il fut élevé à la cour de Lorraine. Proche du duc Henri II et l’un de ses favoris, Louis de Guise fut d’abord pressenti pour épouser sa fille la princesse et future duchesse Nicole de Lorraine ; mais la noblesse lorraine s’y opposa, trouvant qu’un bâtard de la Maison de Guise était trop peu digne d’accéder au trône ducal.
Il épousa alors, en 1621, Henriette de Lorraine dite Henriette de Vaudémont , petite-fille du duc Charles III , tandis que le frère d’Henriette, futur duc Charles IV , épousait lui-même Nicole.
En 1619, par suite d’un accord entre Louis de Guise et le couvent de Sainte-Marie [7], il est enjoint aux habitants de Regniéville [8] d’aller moudre aux moulins de Gaulange et de Vilcey-sur-Trey [9].
Du même tempérament fantasque que son frère Charles IV, Henriette était inconstante ; Louis s’éloigna d’elle pour soutenir le duc, engagé en Bavière contre les Suédois. Le prince de Phalsbourg y trouva la mort en 1631, à Munich. Quelque temps plus tard, Henriette fit ramener le corps de son mari à Sampigny, où il fut inhumé dans l’église Sainte-Lucie.