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Claude d’Angennes de Rambouillet

mercredi 15 juillet 2020, par ljallamion

Claude d’Angennes de Rambouillet (1538-1601)

Prélat français du 16ème siècle

Armes de la famille d'AngennesNé au château de Rambouillet [1]. Il est un fils de Jean d’Angennes [2], seigneur de Rambouillet, gouverneur du Dauphiné [3] et frère de Nicolas d’Angennes seigneur de Rambouillet et du cardinal Charles d’Angennes de Rambouillet , évêque du Mans [4]. Il étudie à Paris, à Bourges [5] et à Padoue [6] et devient conseiller clerc au parlement de Paris [7]. Comme ses frères il est employé en différentes ambassades, notamment à Florence [8] et à Rome.

Claude d’Angennes est d’abord évêque de Noyon [9] de 1577 à 1588. Il est consacré par l’évêque de Paris [10] Pierre de Gondi en 1579. II gouverne ce diocèse avec tant de sagesse, que Charles Borromée fait son éloge dans une de ses lettres.

Après la mort du cardinal de Rambouillet son frère, il est transféré à l’évêché du Mans en 1587. II établit au Mans un séminaire de prêtres. Il est inhumé dans le chœur de son église cathédrale du Mans [11], où l’on voit son épitaphe sur une tombe de cuivre.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia/ Claude d’Angennes de Rambouillet/ Portail du catholicisme/ Portail de la Picardie/ Catégories : Évêque de Noyon/ Personnalité française du XVIe siècle

Notes

[1] Le château de Rambouillet, ancienne résidence royale, impériale et présidentielle, est situé à Rambouillet, chef-lieu d’arrondissement du sud des Yvelines dans un parc de 980 hectares au sein de la forêt de Rambouillet. Le château de Rambouillet est un lieu de calme pour les princes et les souverains. Eloigné de la cour du roi de France (Paris ou Versailles), les princes et chef de l’Etat se servent du domaine et du château comme un haut lieu de diplomatie.

[2] La famille d’Angennes fut une noble maison de France, ainsi nommée de la terre d’Angennes en Thymerais (Perche). Elle est connue depuis le 14ème siècle : « Le premier qui soit connu par titres est Regnault d’Angennes écuyer, qui le 8. avril 1304. acheta pour 950. francs d’or du poids commun d’hébergement... » Les membres de cette famille ont porté le titre de seigneurs, puis de marquis de Rambouillet, de marquis de Maintenon, et autres.

[3] Le Dauphiné est une entité historique et culturelle. Elle occupe l’ancienne province Viennoise située dans le quart sud-est de la France actuelle. Le Dauphiné de Viennois fut un État, sous l’autorité des comtes d’Albon, qui prirent le titre de dauphins, ce dernier terme ayant donné au Dauphiné son nom. Cette entité apparaît dans l’ancienne Provence, et était une subdivision du Saint Empire romain germanique, de ses origines admises au 11ème siècle, jusqu’à son rattachement en 1349 au royaume de France. Le Dauphiné de Viennois devient alors la province du Dauphiné, et conserve une certaine autonomie jusqu’en 1457.

[4] Le diocèse du Mans est une église particulière de l’Église catholique en France. Il a été érigé canoniquement au 5ème siècle. Le diocèse du Mans a été créé par saint Julien, qui en est le premier évêque. Depuis 836, le diocèse est jumelé à celui de Paderborn, en Allemagne. Sous l’Ancien régime, le diocèse du Mans s’étendait sur tout le Maine et au-delà.

[5] L’université de Bourges est une ancienne université française créée en 1463 et supprimée au moment de la Révolution française. L’université de Bourges a été créée par une ordonnance du roi Louis XI à la demande de son frère Charles, duc de Berry. Cette création a été autorisée le 12 décembre 1464 par le pape Paul II. Après que les lettres patentes ont été expédiées de Montilz-lèz-Tours le 6 décembre 1469, Louis de Laval-Châtillon, alors gouverneur de Champagne, intervient en février-mars 1470, sur l’ordre du roi, pour la création de l’Université de Bourges. Il servit dans cette affaire d’intermédiaire entre les Berruyers, le roi et le Parlement de Paris, qui se refusait à entériner les lettres de privilèges accordées à la nouvelle université. L’université s’installe initialement dans les anciens locaux de l’Hôtel-Dieu, près de la cathédrale, libérés par la construction d’un nouvel Hôtel-Dieu de Bourges édifié à l’autre bout de la ville à la suite de l’incendie de la Madeleine de 1487. La princesse Marguerite d’Angoulême, sœur du roi François 1er, manifeste son intérêt pour la jeune université. Puis Marguerite de France, fille de François 1er et sœur de Henri II, intéressée par les idées nouvelles, soutient à son tour l’université sur le conseil de Michel de l’Hospital. Elle incite notamment la municipalité à engager des professeurs de renom. Même si elle dispose de cinq facultés (arts, théologie, médecine, droit canon et droit civil), l’université de Bourges se spécialise surtout dans l’enseignement du droit romain, qui n’est alors pas assuré par l’université de Paris. Sous l’influence d’André Alciat se met en place une autre manière d’enseigner le droit romain, celle de l’humanisme juridique, qui emprunte plusieurs méthodes à la philologie (nécessité de lire le latin et le grec), à l’épigraphie archivistique, ainsi qu’à l’histoire et à l’étude rationnelle du droit. Parmi les principaux enjeux de l’humanisme juridique on trouve : l’établissement des textes du droit canon, les gloses, l’interprétation du corpus du droit civil et du droit canon à la lumière du renouveau des études de la littérature grecque et latine (ainsi que de leur traduction en français). La confrontation de ces travaux aux textes anciens, y compris les textes des pères de l’Église va ouvrir le champ au gallicanisme moderne.

[6] L’université de Padoue est une université italienne dont le siège est à Padoue. L’université de Padoue est une des plus anciennes universités du monde. Elle a été fondée le 29 septembre 1222 par des professeurs et des étudiants ayant fui l’université de Bologne, du fait de l’atteinte aux libertés universitaires et aux privilèges qui avaient pourtant été garantis aux enseignants et à leurs élèves. L’université de Padoue fut créé en réponse à un besoin, induit par des conditions sociales et culturelles spécifiques, contrairement à la plupart des universités qui doivent leur fondation à une charte avec le pape. Elle s’installe en 1493 dans le Palazzo Bo, ce qui lui donnera son surnom de « il Bô »

[7] Le parlement de Paris est une institution française de l’Ancien Régime. Il fait partie des cours souveraines, rebaptisées cours supérieures à partir de 1661 (début du règne personnel de Louis XIV). Issu de la Curia regis médiévale, le parlement apparaît au milieu du xiiie siècle et prend progressivement son autonomie pour juger le contentieux sous forme d’un organe spécialisé aux sessions régulières, la curia in parlamento, que saint Louis établit dans l’île de la Cité, à côté du palais de la Cité, et qui reçoit sa première réglementation générale avec une ordonnance de Philippe III le Hardi en 1278. À partir du 15ème siècle, treize autres parlements furent érigés à partir d’institutions locales parfois beaucoup plus prestigieuses, comme l’échiquier de Normandie, ou beaucoup plus anciennes, comme les États de Provence, ou mêmes créés ex nihilo ; néanmoins, celui de Paris, cour de justice du Roi, ultime suzerain, et donc d’ultime recours, devint ainsi prééminent. On le mentionnait souvent simplement comme « le Parlement ».

[8] Florence est la huitième ville d’Italie par sa population, capitale de la région de Toscane et siège de la ville métropolitaine de Florence. Berceau de la Renaissance en Italie, capitale du royaume d’Italie entre 1865 et 1870

[9] Pendant la période où l’évêché se trouve à Vermand, cette cité occupe dans la Notice des provinces de la Gaule, le troisième rang, après la métropole, parmi les cités de la province de Belgique seconde. La date de fondation de cet évêché n’est pas établie avec certitude, car les premiers noms de la liste paraissent douteux. Les sources permettent de mettre en évidence de l’existence certaine d’un évêque dans la seconde moitié du 5ème siècle, car la vie de Médard évoque une école épiscopale où le futur évêque fut éduqué. Le transfert du siège épiscopal de Vermand à Noyon reste un épisode obscur. La tradition l’explique par la ruine de Vermand par les Barbares, vers le milieu du 5ème siècle. Cependant, saint Médard ne s’installe à Noyon qu’après 531 : il semble s’agir d’un choix personnel, car Médard était originaire d’un village voisin de Noyon, ou d’un choix politique, pour se rapprocher de la capitale mérovingienne de Soissons. À cette époque, il ne s’agit pas d’un transfert du siège épiscopal, car Vermand continue d’être considéré comme tel. La mention d’un « évêque de Noyon » n’est pas antérieure au 7ème siècle. En 532, Médard fut élu évêque de Tournai et les deux sièges restèrent unis jusqu’en 1146, année où le pape Eugène III sépara de nouveau les deux églises et rendit à Tournai son évêque particulier. Peu de temps après, vers 1160 environ, l’évêché de Noyon, en compensation sans doute de la perte du diocèse de Tournai, fut érigé en comté-pairie, faisant ainsi partie des six évêchés-comtés ou duchés attachés à la charge de pair du royaume. Cette triple distinction perdurera jusqu’à la Révolution

[10] L’archidiocèse de Paris est le principal archidiocèse métropolitain de l’Église catholique en France. L’évêché de Paris aurait été créé au 4ème siècle. Selon la tradition, Paris aurait été évangélisée par saint Denis, premier évêque de la ville, mais le premier évêque de Paris attesté est Victorin (Victorinus) cité en 346. L’évêché n’a pendant plusieurs siècles qu’une importance relative dans le royaume, Sens ou Reims ayant un rôle primordial dans la partie nord

[11] La cathédrale Saint-Julien est un édifice religieux situé dans la ville du Mans, dans la Sarthe. Elle est le symbole du diocèse et de l’évêché du Mans où siège l’évêque de la ville. Elle est l’un des plus grands édifices de l’époque gothique-romane de France et un cas unique dans l’Ouest. Elle est un témoignage médiéval du style architectural du gothique angevin. La cathédrale du Mans a subi maintes constructions et reconstructions depuis sa fondation. Commencée vers 1060 par l’évêque Vulgrin, elle fut achevée sous sa forme actuelle vers 1430.