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Karaton ou Aksungur

jeudi 14 novembre 2019, par lucien jallamion

Karaton ou Aksungur

Considéré comme le premier roi des Huns de 412 à 422 environ

En 412, Karaton reçoit l’ambassadeur byzantin [1] Olympiodore de Thèbes . Olympiodore a rejoint Karaton par la mer, mais ne nous indique pas s’il s’agissait de la Mer Noire ou de la Mer Adriatique.

La première solution placerait les Huns [2] de Karaton sur la steppe pontique [3] alors que la seconde les disposerait sur la Plaine de Pannonie [4]

On pense que Karaton régna principalement sur la partie est de l’Empire hunnique [5].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Karaton/ Portail du Haut Moyen Âge/ Catégorie : Huns

Notes

[1] L’Empire byzantin ou Empire romain d’Orient désigne l’État apparu vers le 4ème siècle dans la partie orientale de l’Empire romain, au moment où celui-ci se divise progressivement en deux. L’Empire byzantin se caractérise par sa longévité. Il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. La fondation de Constantinople, sa capitale, par Constantin 1er en 330, autant que la division d’un Empire romain de plus en plus difficile à gouverner et qui devient définitive en 395, sont parfois citées. Quoi qu’il en soit, plus dynamique qu’un monde romain occidental brisé par les invasions barbares, l’Empire d’Orient s’affirme progressivement comme une construction politique originale. Indubitablement romain, cet Empire est aussi chrétien et de langue principalement grecque. À la frontière entre l’Orient et l’Occident, mêlant des éléments provenant directement de l’Antiquité avec des aspects innovants dans un Moyen Âge parfois décrit comme grec, il devient le siège d’une culture originale qui déborde bien au-delà de ses frontières, lesquelles sont constamment assaillies par des peuples nouveaux. Tenant d’un universalisme romain, il parvient à s’étendre sous Justinien, retrouvant une partie des antiques frontières impériales, avant de connaître une profonde rétractation. C’est à partir du 7ème siècle que de profonds bouleversements frappent l’Empire byzantin. Contraint de s’adapter à un monde nouveau dans lequel son autorité universelle est contestée, il rénove ses structures et parvient, au terme d’une crise iconoclaste, à connaître une nouvelle vague d’expansion qui atteint son apogée sous Basile II. Les guerres civiles autant que l’apparition de nouvelles menaces forcent l’Empire à se transformer à nouveau sous l’impulsion des Comnènes avant d’être disloqué par la quatrième croisade lorsque les croisés s’emparent de Constantinople en 1204. S’il renaît en 1261, c’est sous une forme affaiblie qui ne peut résister aux envahisseurs ottomans et à la concurrence économique des républiques italiennes. La chute de Constantinople en 1453 marque sa fin.

[2] Les Huns sont un ancien peuple nomade originaire de l’Asie centrale, dont la présence en Europe est attestée à partir du 4ème siècle et qui y établirent le vaste empire hunnique. L’origine des Huns est disputée. Les Huns ont joué un rôle important dans le cadre des grandes invasions qui contribuèrent à l’écroulement de l’Empire romain d’Occident. Sous le règne d’Attila, l’empire est unifié mais ne lui survit pas plus d’un an. Les descendants et successeurs des Huns occupent encore diverses parties de l’Europe de l’Est et d’Asie centrale entre les 4ème et 6ème siècles, et laissent encore quelques traces dans le Caucase jusqu’au début du 8ème siècle.

[3] La steppe pontique constitue la partie occidentale et européenne de la grande steppe eurasienne, qui se poursuit vers l’est à travers la Sibérie méridionale, le Kazakhstan, jusqu’à la Mongolie et la Mandchourie en Chine du nord. Elle est limitée au sud par la mer Noire et le Caucase, et au nord et à l’ouest par la steppe boisée d’Europe orientale. Elle couvre de vastes régions du sud et de l’est de l’Ukraine et de la Russie méridionale jusqu’à l’Oural. Elle correspond aux anciennes Scythie et Sarmatie de l’Antiquité.

[4] La plaine de Pannonie est la partie centrale, au relief de plaine, de ce que les hydrographes appellent le bassin du moyen-Danube. La plaine est bordée par les contreforts des Carpates, des Alpes, des Alpes dinariques et des monts Balkans. Le bassin où elle se trouve est limité par une ligne de partage des eaux aboutissant à la plaine, constituée du grand Alföld (au sud et à l’est) et du petit Alföld (au nord-ouest). Aujourd’hui la plaine est divisée entre neuf pays d’Europe : l’Autriche, la Slovénie, la Croatie, la République tchèque, la Hongrie, la Roumanie, la Slovaquie, la Serbie, et l’Ukraine.

[5] L’Empire hunnique est un système de domination du type empire des steppes construit autour du peuple des Huns, d’abord en Asie centrale, puis en Europe à partir de 375. Il connaît son apogée sous le règne d’Attila, alors que, solidement établi en Pannonie, aux frontières des Empires romains d’Orient et d’Occident, il lance une offensive en Gaule en 451, puis en Italie en 452. Mais les revers subis à ce moment, puis la mort d’Attila en 453, marquent le début de son effondrement en Europe, tandis qu’en Asie, la domination hunnique se prolonge jusqu’en 484. De nature nomade, cet empire peut difficilement être décrit en termes de limites géographiques en dehors de son extension maximale. Il n’a pas de capitale fixe, mais la réception des ambassades a lieu dans la tente du grand-roi et seigneur de la guerre, qui fait office de palais au beau milieu du campement de la horde. La fin de l’Empire hunnique en Europe est marquée par un conflit successoral après la mort d’Attila, mais aussi par une rébellion des peuples germaniques soumis, en particulier les Gépides et les Ostrogoths. L’événement essentiel est la bataille de la Nedao en 454, où les Gépides d’Ardaric et les Ostrogoths vainquent les fils d’Attila, Ellak, Ernakh et Dengizik.