Publius Cornelius Sulla (mort en 45 av.jc)
Homme politique de la fin de la République romaine
Sulla était le neveu de Lucius Cornelius Sulla Felix dit Sylla. Certaines sources précisent qu’il était le fils du frère aîné du vainqueur de Caius Marius, et faisait ainsi partie de la gens des Cornelii [1], une très ancienne famille noble. Mais le père de Publius fut adopté lors de sa naissance par une famille équestre, plus précisément par le sénateur Sextus Perquitianus .
Publius Cornelius Sulla fut élu consul en 66 av. jc pour l’an 65 av. jc, avec Publius Autronius Paetus, mais ils furent tous deux accusés de conspiration contre le Sénat en tant que participants de la conjuration de Catilina [2] et n’exercèrent jamais leur consulat.
Par la suite, il fut rappelé par Jules César à Rome et fut mentionné comme un général de la Bataille de Pharsale [3]. Il mourut quelque temps plus tard, en 45 av. jc.
Cicéron le défendit dans son discours “Pro P. Sylla”.
P.-S.
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Notes
[1] Les Cornelii ou gens Cornelia constituent l’une des familles patriciennes les plus importantes de l’histoire romaine et ont, de loin, revêtu plus de magistratures que n’importe quelle autre gens. Ils se classent en majorité dans le camp conservateur mais certains d’entre eux ont épousé la cause populaire, soit par conviction, soit par opportunisme. Ses membres les plus illustres sont Aulus Cornelius Cossus, Scipion l’Africain, Scipion Émilien, Sylla et Cinna. Le premier Cornelius à revêtir le consulat est Servius Cornelius Maluginensis Cossus, consul en 485 av. jc. La gens disparaît des Fastes consulaires après 178 et le consulat de Servius Cornelius Scipio Salvidienus Orfitus.
[2] La conjuration de Catilina est un complot politique visant la prise du pouvoir à Rome en 63 av. jc par le sénateur Lucius Sergius Catilina. Devenue la capitale d’un empire en croissance rapide, la Ville est alors depuis longtemps à l’abri d’une attaque ennemie, mais depuis la Guerre sociale (de 91 à 88), elle doit faire face à de nombreux troubles qui mettent à mal les institutions de la République romaine et sa population. Le complot ourdi par Catilina et ses partisans ne ressemble pourtant en rien à ce que la République romaine a connu jusqu’alors. Déçu par un double échec lors de l’élection au consulat, Catilina organise secrètement une conjuration qui vise à éliminer une partie de l’élite politique romaine et à s’emparer du pouvoir politique suprême en s’appuyant sur les frustrations d’une partie de la nobilitas romaine et de certains notables italiens. Sur sa route, le conspirateur voit ses visées contrecarrées par la détermination du consul Cicéron, dont le mandat touche à sa fin au moment des faits. En bon orateur, Cicéron dénonce Catilina publiquement et avec virulence, puis conduit la contre-offensive militaire qui met finalement la conjuration en déroute. Catilina meurt au combat au début 62, tandis que Cicéron, salué du titre de « Pater patriae », connaît d’abord la gloire pour avoir sauvé la République, avant que cette même affaire ne le contraigne à l’exil en 58.
[3] La bataille de Pharsale est un affrontement se déroulant en Thessalie, près de la ville du même nom, le 9 août 48 av. jc, pendant la guerre civile romaine. Il oppose les troupes de César à celles de Pompée. En gagnant cette bataille avec des troupes très inférieures en nombre, Jules César prit un avantage décisif sur le camp adverse.