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Jean d’Annebault ou Jean III d’Annebault

samedi 3 mars 2018

Jean d’Annebault ou Jean III d’Annebault (1527-1562)

Baron de Retz-Seigneur de Machecoul, d’Annebault et de La Hunaudaye

Gentilhomme de la chambre [1] de Charles IX, capitaine de Conches [2]en 1540 et d’Évreux [3] en 1546.

Marié en 1558 à Antoinette de La Baume-Montrevel, comtesse de Châteauvillain [4], puis remarié en 1561 à Claude Catherine de Clermont , baronne de Dampierre [5] et salonnière [6] et qui deviendra baronne douairière puis duchesse de Retz [7].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Claude d’Annebault/ Mariage et descendance/ Jean d’Annebault

Notes

[1] La charge de Gentilhomme de la Chambre existait, sous l’Ancien Régime dans différentes Cours d’Europe. Le plus souvent, il s’agit d’une charge inférieure à celle de chambellan. Sauf si la charge est purement honorifique, le titulaire règle les différents détails d’intendance de la Maison du Souverain

[2] Conches-en-Ouche est une commune française située dans le département de l’Eure. Sous l’Ancien Régime, Conches est un petit centre administratif de Normandie puisqu’il est chef-lieu de sous-bailliage, d’élection et accueille un subdélégué et un grenier à sel. Elle dépend du comté et du bailliage d’Évreux. C’est aussi un centre économique grâce notamment à la présence de grosses forges. Un temple protestant est installé à Conches vers 1560. Les Ligueurs s’emparent de la ville.

[3] Évreux est une commune française, préfecture du département de l’Eure. Pendant la guerre de Cent Ans, la ville est prise en 1418 par le roi anglais Henri V. Elle retourne à la souveraineté du roi de France en 1440 grâce à l’action de Robert de Flocques, dont la dalle funéraire se trouve dans l’église de Boisney.

[4] La seigneurie de Châteauvillain était une institution médiévale centrée sur le château de Châteauvillain en Haute-Marne. Anciennement « Château-Gentil à l’Arbre d’or ». Mais un seigneur de Château-Gentil ayant enlevé une princesse de force l’avait obligé à se réfugier en Espagne, sa seigneurie fut confisquée et en punition le nom fut changé en « Château-Villain ». Pour garder le souvenir de ce crime un poteau de fer fut planté au milieu de la place du château et il y resta jusqu’en 1566. De par sa position sur la frontière entre deux états, la ville de Châteauvillain dut très tôt se fortifier. En 1351 les seigneurs avaient organisé une compagnie d’arbalétriers composée d’hommes volontaires, dispensés pour leur peine des corvées envers la ville. En 1364 ces soldats s’organisèrent en une confrérie ayant pour patron saint Thomas de Cantorbéry, et firent ériger une chapelle en son honneur dans l’église Notre-Dame. Malgré ces fortifications, la ville fut presque entièrement détruite en 1425 et en 1562 et pour finir la peste décima les derniers habitants en 1578. À partir des L’Hospital ducs de Vitry, le comté de Châteauvillain et le marquisat d’Arc-en-Barrois retrouvent un destin commun

[5] En 1495, la baronnie de Dampierre se sépare de celle de Surgères ; François de Clermont, de retour des guerres d’Italie, entreprend la construction du château Renaissance sur deux îles de la Boutonne, qui fut terminé vers 1475. Son petit-fils Claude, premier gentilhomme de la Chambre du Roi, épousa Jeanne de Vivonne, fille du sénéchal du Poitou, gouverneur du Dauphin, et, disgracié, mourut en 1545. Sa fille Claude, baronne de Retz, épouse en seconde noce à Cognac en 1565 Albert de Gondi, premier gentilhomme de la Chambre de Charles IX de France, gouverneur de Metz, ambassadeur, maréchal de France.

[6] Les salons littéraires sont une forme spécifiquement française de société qui réunit mondains et amateurs de beaux-arts et de bel esprit pour le plaisir de la conversation, des lectures publiques, des concerts et de la bonne chère. Si l’historiographie française a retenu les salons tenus par les grandes dames de la capitale qui ont su asseoir leur réputation dans le monde, les chroniques du temps montrent que ces espaces de rencontre et de divertissement sont également tenus par des hommes ou par des couples auprès de qui les auteurs trouvent une place de choix.

[7] Le roi de France Henri III érige la baronnie de Retz en duché-pairie de Retz en 1581, en faveur d’Albert de Gondi et de ses descendants. Le duché est constitué des pays, comté et baronnie de Retz, circonstances et dépendances. Le Pays de Retz étant lui-même composé des châtellenies de Machecoul, Prigny, Bourgneuf, La Bénate, Les Huguetières, Pornic, Princé, Le Coutumier, Veulx, Arthon, etc.