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François de Bourbon ou François de Bourbon-Condé

samedi 23 décembre 2017

François de Bourbon ou François de Bourbon-Vendôme (1519-1546)

Comte d’Enghien-Général des galères de France en 1543

Né au château de La Fère [1] en Picardie, cinquième descendant de Charles de Bourbon-Vendôme et de Françoise d’Alençon .

Gouverneur de Hainaut, de Piémont et de Languedoc, chevalier de l’ordre de Saint-Michel [2] en 1543.

Il fut à la campagne de Luxembourg en 1542, eut le commandement de l’armée du Piémont.

Le 14 avril 1544, lieutenant général du roi [3] commandant les forces françaises du nord de l’Italie, il remporte la bataille de Cérisoles [4] sur les troupes impériales, se saisit de nombreuses forteresses.

Blessé lors d’un jeu, il est tué par la chute d’un coffre depuis les étages du château de La Roche-Guyon [5].

Il est inhumé à l’église Saint-Georges à Vendôme, le 23 février 1546.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de C. Buridant, « La Victoire de François de Bourbon, conte d’Anguien, à Cérizoles (Livre I, Ode V). Commentaire grammatical et stylistique de la première triade », L’information littéraire 2002

Notes

[1] Le château de Fère-en-Tardenois est un ancien château fort, bâti à partir du début du 13ème siècle, dont les ruines se dressent sur la commune de Fère-en-Tardenois dans le département de l’Aisne. La terre de Fère est acquise, à la fin du 12ème siècle, des archevêques de Reims par Robert de Dreux, frère du roi de France Louis VII. Son fils, Robert II, comte de Dreux et de Braine commence à élever la forteresse à partir de 1206 ; la construction durera jusqu’en 1260. Il appartint à la première maison Valois-Orléans, Valois-Angoulême. En 1528, La mère de François 1er l’offre au connétable Anne de Montmorency pour son mariage. Celui-ci le fait transformer, ajoutant le grand pont couvert, attribué à l’architecte Jean Bullant. La Couronne le confisque après le supplice d’Henri II de Montmorency. Il est rendu peu après à Charlotte de Montmorency, épouse du Prince de Condé. Il passe ainsi à la branche cadette des Condé, les princes de Conti, et par la suite au duc d’Orléans, père de Philippe Égalité. Ce dernier le démolit en partie en 1779 et en vend les matériaux et les meubles. Ses créanciers s’emparent du reste et le vendent aux enchères, à Paris en 1793.

[2] L’ordre de Saint-Michel est un ordre de chevalerie, fondé à Amboise le 1er août 1469 par Louis XI, sous le nom d’« Ordre et aimable compagnie de monsieur saint Michel ». Les membres de l’ordre de Saint-Michel se disaient « chevaliers de l’ordre du Roi », alors que les chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit s’intitulaient « chevaliers des ordres du Roi ». Son siège était établi à l’abbaye du Mont-Saint-Michel.

[3] En France, sous l’Ancien Régime, la restauration et la monarchie de juillet, plusieurs officiers portaient le titre de lieutenant-général. D’une manière générale, ce titre désigne un suppléant ou un délégué investi de tous les pouvoirs de la personne qu’il est censé remplacer. Le grade contemporain dans la hiérarchie militaire française est le général de division.

[4] La bataille de Cérisoles a lieu le 11 avril 1544 lors de la neuvième guerre d’Italie près du village piémontais de Cérisoles (actuelle ville de Ceresole Alba). Elle oppose les Français, parmi lesquels le jeune Gaspard II de Coligny, commandés par François de Bourbon, comte d’Enghien, aux troupes de Charles Quint commandées par Alfonso de Ávalos, marquis del Vasto.

[5] Le château de La Roche-Guyon est un château français de la commune de La Roche-Guyon dans le Val-d’Oise aux portes de la Normandie sur la rive droite de la Seine. L’ancien château fort en ruine, dominé par son donjon, au sommet du coteau a reçu des ajouts importants au 18ème siècle au pied du coteau et un jardin et potager « à la française » : le potager du château de la Roche-Guyon.