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Horemakhet

dimanche 30 juillet 2017, par lucien jallamion

Horemakhet

Statue du grand prêtre d'Amon Horemakhet (publiée par Georges Legrain en 1914) aujourd'hui exposée au Musée de la Nubie. Source : wiki/Horemakhet/ domaine publicFils du pharaon Shabaka ou Chabaka, souverain qui prône le retour aux valeurs traditionnelles.

À Karnak [1], Horemakhet est installé dans la fonction de grand prêtre d’Amon [2] nouvellement restaurée.

La fonction de grand prêtre trouve une nouvelle dimension ; son pouvoir est divisé par celle, politique, des divines adoratrices d’Amon [3], poste qu’occupera plusieurs de ses parentes, sa tante Amenardis 1ère et sa cousine Chepenoupet II .

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Horemakhet/ Portail de l’Égypte antique/ Grand prêtre d’Amon

Notes

[1] Le complexe religieux de Karnak abusivement appelé temple de Karnak ou tout simplement Karnak comprend un vaste ensemble de ruines de temples, chapelles, pylônes, et d’autres bâtiments situés au nord de Thèbes, aujourd’hui la ville de Louxor, en Égypte, sur la rive droite du Nil. Le complexe de Karnak, reconstruit et développé pendant plus de 2 000 ans par les pharaons successifs, de Sésostris 1er au Moyen Empire à l’époque ptolémaïque, s’étend sur plus de deux km², et est composé de trois enceintes. Il est le plus grand complexe religieux de toute l’Antiquité. Temple le plus important de la XVIIIème dynastie, il était consacré à la triade thébaine avec à sa tête le dieu Amon-Rê. Le complexe était relié au temple de Louxor par une allée de sphinx de près de trois kilomètres de long.

[2] Le grand prêtre d’Amon est le plus haut rang de prêtre dans le sacerdoce du dieu Amon. Les premiers grands prêtres d’Amon apparaissent au début de la XVIIIe dynastie. Le sacerdoce d’Amon augmente en puissance au cours de cette dynastie par l’importance des hommages au dieu Amon d’Hatchepsout et surtout Thoutmôsis III.

[3] Le titre de Divine Adoratrice puis d’Épouse du dieu, ou Main du Dieu, fut successivement porté par des catégories totalement différentes de femmes égyptiennes. Il désigne des prêtresses consacrées au service d’Amon, tout comme d’autres divines adoratrices sont attachées à la déesse Hathor ou placées au service d’Atoum, de Min et de Sobek. Il semble qu’en leur qualité de « Main du dieu » elles aient pour rôle d’« éveiller la pulsion sexuelle » du dieu créateur. Les épouses du dieu sont des dames du plus haut rang, membres de la famille royale.