Adélaïde de Bourgogne ou Aleyde, Alix
lundi 3 avril 2017
Adélaïde de Bourgogne ou Aleyde, Alix (1233-1273)
Fille d’Hugues IV, duc de Bourgogne [1], et de Yolande de Dreux. En 1251, elle épouse Henri III duc de Brabant.
Après le décès de son époux Henri III en 1261, alors que son fils Henri IV , faible d’esprit, lui succède, Aleyde de Bourgogne prend le pouvoir.
Aleyde consulte Thomas d’Aquin au sujet de quelques dispositions du testament du défunt duc ; celui-ci lui répond par la lettre “De regimine judaeorum”.
En 1262, elle pose la première pierre du prieuré de Val Duchesse [2] qui accueille des nonnes de l’ordre dominicain [3].
P.-S.
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Notes
[1] Le duché de Bourgogne est fondé en 880 à partir du royaume de Bourgogne, par les rois carolingiens Louis III et Carloman II et les membres princiers de leur famille qui se partagent l’Empire carolingien de Charlemagne dont ils ont hérité. Ils féodalisent tous les royaumes carolingiens de France en duchés et comtés vassaux des rois de France. Richard II de Bourgogne (dit Richard le Justicier) est nommé marquis puis premier duc de Bourgogne et un des six pairs laïcs primitifs de France par son suzerain le roi Louis III.
[2] Le Prieuré de Val Duchesse est un ancien couvent de religieuses dominicaines du 13ème siècle, établi dans la vallée de la Woluwe, à Auderghem (Belgique). Fermé par le pouvoir révolutionnaire en 1796, ce qui en reste passe entre les mains de personnes privées au 19ème siècle avant de devenir propriété de l’état belge en 1930.
[3] L’ordre des Prêcheurs ou des Frères Prêcheurs, plus connu sous le nom d’ordre dominicain, est un ordre catholique né sous l’impulsion de saint Dominique en 1215. Il appartient, comme l’ordre des Frères mineurs ou franciscains, à la catégorie des ordres mendiants. Suivant la règle de saint Augustin, ainsi que ses propres Constitutions, en partie inspirées de celles des prémontrés, il s’est donné pour mission l’apostolat et la contemplation. Les dominicains sont des religieux mais pas des moines : ils ont la particularité de ne prononcer qu’un seul vœu, celui d’obéissance, dans les mains du maître de l’ordre (ou de son représentant), les vœux de pauvreté et de chasteté étant implicitement inclus. Ils ne font, par contre, pas vœu de stabilité comme les moines. Ils vivent dans des couvents et non dans des monastères. Leur vocation étant de prêcher, leurs couvents sont souvent situés dans de grandes villes.