Il naît dans un milieu modeste à Amorium [1] en Phrygie [2], fils de Léon, Amorien Phrygien d’origine obscure, et petit-fils de Georges. Il entre dans l’armée comme simple soldat mais s’élève rapidement par son mérite au rang de général.
Il épouse Thekla, fille de Bardanès Tourkos , et de Dominika. Son second mariage avec Euphrosyne , fille de Constantin VI, qui avait pris le voile, engendre cependant un conflit avec l’Église.
Il soutient son compagnon et cousin par marriage Léon V l’Arménien lorsque celui-ci s’empare du trône en renversant Michel 1er Rhangabé en 813. Mais les relations entre les deux hommes s’enveniment et Michel est emprisonné lorsque sa participation à un complot est avérée. Condamné à mort en décembre 820, il est sauvé par la réaction de ses partisans qui assassinent Léon V dans l’église Sainte-Sophie, la nuit de Noël du 25 décembre 820.
Devenu empereur, Michel II poursuit la persécution iconoclaste [3], rouverte par son prédécesseur, tout en faisant preuve d’une certaine modération, ce qui lui vaut une certaine popularité. Dès son accession au trône, il associe son fils Théophile pour assurer la transmission du pouvoir et la légitimité de son successeur.
Michel doit faire face à la révolte d’un soldat, Thomas le Slavonien , lui aussi général, entre 822 et 824. Pour cela il obtient l’aide des Bulgares, en particulier celle d’ Omourtag , le fils de Kroum. Thomas, quant à lui, reçoit le soutien du calife abbasside. Assiégées, les troupes de Thomas se rendent après avoir mangé leurs propres chevaux en décomposition. Quant à Thomas, il est empalé après avoir eu les pieds et les mains coupés.
Les Arabes mènent la conquête de la Crète sous son règne en 823 et commencent leurs attaques en Sicile en 829.
Il meurt le 2 octobre 829, à l’âge de 59 ans, et son fils Théophile lui succède.