Il fut, à partir de 349, magister equitum per Orientem [1]. Vers 351-352, il écrase dans le sang une révolte des Juifs contre Constance Galle, César pour la partie orientale de l’Empire.
En 355, il est envoyé par Constance II en Gaule, où le magister militum [2] Claudius Silvanus s’était rebellé et fait proclamer Auguste. Il se rend à Cologne, où se trouvait le quartier général de Claudius Sivanus, et le fait assassiner. L’année suivante, il reste en Gaule, auprès du nouveau César Julien.
Il retourne ensuite en Orient, où il est toujours magister equitum per Orientem. Durant l’hiver 358-359, Sapur se prépare à attaquer l’Empire. Ursicin est remplacé dans son poste par Sabinianus et il est rappelé auprès de l’empereur pour succéder à Barbation comme magister peditum praesentalis [3], ce qui est la plus haute dignité militaire. Mais le déclenchement des hostilités avec les Perses amène l’empereur à le maintenir en Orient, où Ursicin tente d’organiser la résistance des Romains.
Après le siège et la prise d’Amida [4] par les Perses, dont on lui fait porter la responsabilité alors qu’il n’était pas présent dans Amida et que Sabinianus, le commandant de la cavalerie, lui avait refusé les moyens nécessaires, il est disgracié et exilé.