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Conan III dit le Gros

dimanche 26 avril 2015, par lucien jallamion

Conan III dit le Gros (1095/1096-1148)

Comte de Rennes et duc de Bretagne de 1112 à 1148

Denier de Conan III dit le Gros Comte de Rennes et duc de Bretagne de 1112 à 1148Fils de Alain IV Fergent et de Ermengarde d’Anjou.

Selon Orderic Vital, en mars 1113 lors de l’entrevue de l’Ormeteau-Ferré entre Louis VI le Gros et Henri 1er Beauclerc, duc de Normandie [1], le roi de France concède à son homologue toute la Bretagne c’est-à-dire la vassalité directe de la Bretagne.

Alain Fergent princeps des Bretons devient l’homme lige du roi des Anglais. Il est alors fiancé avec Mathilde une des filles illégitimes d’Henri 1er.

Si le premier acte de Conan III en qualité de duc de Bretagne de plein exercice est de 1115, dès 1113 il intervient auprès de son père. Le 31 mars 1115 un privilège de l’évêque de Nantes en faveur de Marmoutier indique “regnantibus Alano et Conano ejus filio in Britannia” [2]. Conan III peut de plus compter sur l’aide de sa mère, Ermengarde d’Anjou, femme de caractère respectée qui avait assuré la continuité du pouvoir ducal lorsqu’Alain IV était parti en croisade. L’union avec Mathilde intervient dans le courant de l’année 1118.

Bien que marié à Mathilde, une fille d’Henri 1er Beauclerc, Conan III se montre un fidèle de Louis le Gros et il participe à deux expéditions royales en Auvergne en 1122 et 1126 pour défendre l’évêque de Clermont contre les violences du comte Guillaume VI d’Auvergne .

Par contre son suzerain capétien ne veut rien entreprendre contre la Normandie. Cependant en août 1124, lorsque l’empereur germanique Henri V voulant aider son beau-père Henri 1er d’Angleterre dans le conflit qui l’oppose à Louis VI, envahit la France et avance avec une puissante armée jusqu’à Reims. Conan III participe, face à la menace germanique, avec tous les autres grands vassaux du royaume de France à l’ost [3] convoqué par Louis VI.

Le mariage en 1128 de Mathilde l’Emperesse, fille d’Henri 1er Beauclerc et veuve de l’empereur Henri V du Saint Empire avec Geoffroy Plantagenêt entraîne un rapprochement entre l’Anjou et la Normandie très dangereux pour la Bretagne qui se voyait encerclée par deux principautés voisines jusqu’à présent rivales.

Toutefois après la mort de son beau-père, le roi d’Angleterre en 1135, les luttes qui se déroulent en Angleterre et en Normandie assurent à Conan III une certaine tranquillité.

Entre 1120 et 1125 deux seigneurs du comté nantais Olivier 1er baron de Ponchâteau [4] et Savary vicomte de Donges [5] sont devenus le fléau de la région entre la Loire et la Vilaine, allant même jusqu’à envahir la cité de Redon et à mettre les biens de l’Abbaye Saint-Sauveur de Redon [6] au pillage. Conan III mène une guerre sans pitié contre eux, confisque leurs terres et rase leurs châteaux. Ils doivent finalement se soumettre et assister avec l’ensemble des barons du duc à la consécration du maître autel de l’Abbaye qu’ils avaient attaqué par Gérard évêque d’Angoulême le 23 octobre 1127.

Un autre conflit éclate dans le comté de Rennes entre le duc et André 1er le baron de Vitré [7]. En 1132 Conan III est le maître de la ville et en confie la garde à Goranton III fils d’Hervé II. Ce n’est qu’en 1135 après la mort de André 1er que le duc rend la cité à son fils Robert II de Vitré, toutefois il entre aussi en conflit avec lui. Conan III rassemble sa troupe à Châteaugiron [8] assiège et prend rapidement Vitré et en chasse Robert II, son épouse Emma et ses fils André et Robert. Robert II de Vitré se réfugie chez Henri de Fougères , mais Conan III ordonne à ce dernier de les chasser. Robert se rend alors auprès de Juhel II de Mayenne . Conan III afin de rompre cette alliance donne sa fille Constance en mariage à Geoffroi le fils de Juhel II.

Robert de Vitré toujours en quête d’alliés se réfugie chez Guy III de Laval son cousin germain car il était tous deux nés de filles de Robert de Mortain. Conan menace le sire de Laval d’une guerre jusqu’à ce que ce dernier expulse son cousin qui aux abois s’en va à La Guerche-de-Bretagne [9] dont le seigneur Guillaume II est le frère de son épouse Emma. Conan III mène alors son armée contre La Guerche mais pour ce faire il sollicite l’aide de Geoffroy V d’Anjou car il doit faire face à une coalition qui comprend outre Robert de Vitré, son fils Alain seigneur d’Acigné et Guillaume II de la Guerche, le sire de Mathefelon qui avait épousé Marquise la sœur de Robert et celui de Candé.

Conan III est défait à Visseiche [10] près de Marcillé-Robert et Geoffroy d’Anjou rentre dans son comté sans combattre.

Robert II recouvre Vitré en décembre 1144 et se réconcilie finalement avec Conan III.

Conan III s’efforce donc de s’affirmer comme un prince territorial bien que son autorité s’exerce surtout dans ses domaines patrimoniaux du sud de la Bretagne.

Dans sa mise au pas de ses vassaux, il est amené à édicter quelques nouvelles lois pour le duché, comme celle supprimant le droit de bris approuvé en mars 1128 par les évêques lors du concile de Nantes ou celle limitant les droits seigneuriaux sur les héritages des roturiers morts sans héritiers directs. Ces réformes ont été rendues possibles notamment grâce au soutien sans faille de l’Église.

Les donations aux institutions religieuses faites par Conan III concernent les abbayes bretonnes comme la fondation familiale de l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé [11] du 8 septembre 1146 ou Saint-Melaine de Rennes [12] en 1128 mais aussi de grandes abbayes des provinces voisines comme l’abbaye Saint-Nicolas d’Angers [13] vers 1129/1136 où il s’était rendu en pèlerinage en 1106/1110 avec son ami de jeunesse Robert II de Vitré ; Marmoutier [14] vers 1116/1142 et 1143/1146 l’abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron [15] dans le diocèse de Chartres vers 1132/1146, l’abbaye Saint-Florent de Saumur [16] en 1146 abbaye de Savigny [17] en 1148 dans l’actuel département de la Manche l’abbaye du Mont-Saint-Michel [18] vers 1112/1140.

Le duc Conan III se montre docile vis-à-vis du Saint-Siège. Ses parents et lui-même avaient donné à la puissante abbaye de Marmoutier quatre églises du diocèse de Nantes sur lesquelles l’évêque Brice de Nantes avait cédé ses droits à l’invitation du Légat Gérard d’Angoulême en 1110. Le prélat se ravise tente de récupérer ses églises. Il obtient du Pape la restitution des biens malgré les protestations de Conan III par le biais du Légat Geoffroy évêque de Préneste. Le vieil évêque de Nantes se rend à Rome plaider directement sa cause et le pape lui restitue ses quatre églises par la bulle du 22 avril 1135. Conan III se soumet et par une chartre du 2 novembre 1135 il met l’évêque Brice en possession des églises Notre-Dame, Sainte-Croix, Saint-Saturnin et Saint-Aubin.

Conan III dont la mère est une proche de Bernard de Clairvaux est aussi un bienfaiteur de l’ordre cistercien. Il favorise l’implantation en 1130 de l’abbaye de Bégard [19] dite plus tard « le petit Citeaux de l’Armorique » et il est le fondateur de l’Abbaye de Buzay [20] avec sa mère en 1135 et le 30 juin 1136 de l’abbaye Notre-Dame de Langonnet [21]. En 1144 Bernard qui avait nommé son frère Nivard comme prieur, doit intervenir personnellement auprès de Conan III pour l’obliger à s’acquitter de ses promesses non tenues envers l’abbaye de Buzay.

Selon Pierre Le Baud en 1148, sur son lit de mort, Conan III désavoue Hoël III qui jusqu’alors était considéré par tous comme son fils légitime, au motif que ce dernier serait un bâtard. Il reconnaît alors son petit-fils Conan IV pour seul héritier sous la tutelle de Éon de Porhoët , le second époux de sa fille Berthe. Le refus d’Hoël d’accepter cette mise à l’écart provoque une grave crise successorale.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Conan III de Bretagne/ Portail du duché de Bretagne/ Duc de Bretagne

Notes

[1] Son origine remonte à l’année 911 avec la fondation par le chef viking Rollon du duché de Normandie. Les historiens actuels estiment que Rollon fut probablement fait comte, vraisemblablement avec les fonctions classiques d’un comte carolingien, à savoir assurer la protection et l’administration de justice, en tant que vassal du roi des Francs. Quelques sources médiévales postérieures l’appellent également duc, comme l’ont été nombre de ses successeurs. Le duché de Normandie sera complet avec la prise en 933 du Cotentin, de l’Angevin et des Îles Anglo-Normandes sur les Vikings de Nantes (ou de Bretagne). En 1008, la frontière avec la Bretagne est déplacée de la Sélune jusqu’au Couesnon. Comme ses prédécesseurs étaient appelés jarls (comtes) des Northmanni (Normands), Richard II fut le premier à être nommé duc de Normandie (le titre ducal établi entre 987 et 1006). En 987, lors du couronnement de Hugues Capet, le duc de Normandie est pair de France, car la Normandie était partie intégrante du royaume de France, contrairement à la Bretagne voisine, dont les Chefs n’étaient pas pairs de France et portaient parfois le titre de prince ou de roi. En 1066, Guillaume le Conquérant ajouta le royaume d’Angleterre à son domaine avec la conquête de l’Angleterre.

[2] Alan et son fils Conan règne en Grande-Bretagne

[3] Le terme ost ou host désignait l’armée en campagne à l’époque féodale et le service militaire que les vassaux devaient à leur suzerain au Moyen Âge. Dès le haut Moyen Âge, le service d’ost ou ost s’imposait à tous les hommes libres, appelés plus tard vavasseurs.

[4] Comptant parmi les Neuf Anciens Barons de Bretagne, le Baron de Pontchâteau avait l’honneur de porter l’évêque de Nantes à son entrée dans sa ville épiscopale. En récompense de ce service, il avait droit d’emporter la vaisselle ayant servi au repas d’intronisation de ce prélat. Au Haut Moyen-Âge, parmi les seigneurs représentés aux États de Bretagne, les barons de Pontchâteau et de Pont-l’Abbé n’ont qu’une place dont ils jouissent alternativement, à cause qu’on n’a pu décider lequel des deux est le véritable baron de Pont. Cela proviendrait d’un mariage survenu à une date inconnue entre la fille d’un abbé laïc de Tudy et un membre de la famille des barons du Pont, à l’origine du nom de Pont-l’Abbé. La baronnie de Pontchâteau s’étendait en sept paroisses : Pontchâteau, Drefféac, Crossac, Saint-Gildas-des-Bois, Guenrouët, Quilly et Campbon.

[5] Au 11ème siècle, le comte de Nantes fait construire un château à Donges afin de défendre la rive droite de l’estuaire de la Loire. Les vicomtes de Donges s’installèrent en la forteresse du Lorieuc, au milieu des marais de Crossac, en 1125, après que Conan III le Gros ait donné l’ordre de détruire la place forte de Donges. Ces représailles étaient dues au fait que le vicomte Savaric s’était rendu complice des méfaits de Olivier de Pontchâteau sur les terres de l’Abbaye Saint-Sauveur de Redon.

[6] L’abbaye Saint-Sauveur de Redon, fondée en 832 par Conwoïon et reconnue le 18 juin 834 par Nominoë, est une ancienne abbaye bénédictine de Bretagne à Redon, dans le département d’Ille-et-Vilaine, dépendante de l’ancien diocèse de Vannes.

[7] La baronnie de Vitré est un ancien territoire breton dont la capitale était située à Vitré. C’était l’une des neuf anciennes baronnies de Bretagne et était d’ailleurs considérée comme étant la plus puissante et la plus prospère. Elle fut crée en 1008 par Geoffroi 1er

[8] Châteaugiron est une commune française située dans le département d’Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

[9] La Guerche-de-Bretagne est située en Bretagne historique (sur les Marches de Bretagne, zone frontière) dans le département d’Ille-et-Vilaine, à l’est du bassin de Rennes (à 35 km à l’ouest-nord-ouest), au sud du pays de Vitré (Vitré à 22 km au nord), entre les cours de la Seiche (au nord) et de l’Ardenne (au sud).

[10] En 1135, Conan III de Bretagne, prend Vitré et chasse le baron Robert II de son château (ses vassaux, qu’il traitait trop brutalement, s’étaient plaints au duc de sa conduite). Robert cherche vainement à se réfugier à Fougères, puis auprès du baron du Maine, puis encore au château de La Gravelle, et enfin à celui de Launay. Mais à chaque fois, le duc traite avec les protecteurs de Robert, qui n’a finalement d’autre solution que de se réfugier chez Guillaume de La Guerche. Celui-ci est le fils qu’Emme, épouse de Robert, a eu en premières noces de Juhaël de Châteaubriant. Guillaume décide d’héberger son beau-père et sa mère, ainsi que leur fils le chevalier André, et de les protéger lui-même. Il ne cède pas aux pressions de Conan III, ce qui a pour effet de décider le duc d’assiéger La Guerche, avec l’aide de son cousin le comte d’Anjou. Nous sommes en 1143. Les troupes de Conan arrivent au pont de Visseiche et y installent leur campement. Ils attendent les hommes de Geoffroy V d’Anjou, qui sont alors entre La Selle et Moutiers. Guillaume sent l’étau se resserrer. Avec l’appui de Thibault de Mathefelon et du seigneur de Candé, il décide d’une attaque surprise. S’étant rapproché de Visseiche en progressant par la forêt (il semble que celle-ci se prolongeait alors plus vers le nord-ouest), il attaque l’avant-garde des troupes du duc. Celle-ci défaite, le baron de La Guerche progresse jusqu’au pont, et met en déroute le reste de l’armée ennemie, capturant au passage quelques nobles vassaux du duc, ainsi que l’évêque de Rennes Alain. Conan se replie sur Vitré, puis sur Rennes. Geoffroy V d’Anjou regagne sa province, après une étape à Châteaubriant. L’année suivante, Robert réussit à reprendre son château, et fait ensuite la paix avec son suzerain.

[11] L’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé est une ancienne abbaye située dans la ville de Quimperlé dans le département du Finistère. Fondée en 1029 par Saint Gunthiern grâce à une donation du comte de Cornouaille Alain Canhiart, elle est une des abbayes puissantes de Bretagne, comprenant de nombreuses dépendances. Sa nef de plan centré inspirée du Saint-Sépulcre de Jérusalem est un exemple quasi-unique en Bretagne.

[12] Les moines contraints de fuir, emportèrent au 10ème siècle avec eux le corps de leur saint patron, et vinrent se réfugier à l’abbaye de Reuilly, en Touraine. Geoffroy le Bâtard, comte de Rennes, voulut rétablir l’abbaye de Saint-Melaine. Il envoya, en l’année 1054, des députés à Sigo, abbé de Saint-Florent de Saumur, pour lui demander un homme capable de rétablir le monastère dans son ancienne splendeur ; en même temps, il le soumit à l’abbé de Saint-Florent. Sigo lui envoya un de ses religieux, nommé Even. Celui-ci, voulant rendre les reliques de l’ancien fondateur à leur premier lieu de repos, s’adressa à Gervais de Belleme, évèque de Reims, qui en possédait une partie.

[13] L’abbaye Saint-Nicolas était une abbaye fondée vers 1021 par Foulques Nerra à Angers dans le département de Maine-et-Loire. Elle accueille maintenant la maison mère de la Congrégation de Notre-dame de Charité du Bon Pasteur (dite des Sœurs du Bon Pasteur) fondée par sainte Marie Euphrasie Pelletier à Angers en 1835.

[14] L’abbaye de Marmoutier est une ancienne abbaye bénédictine située sur la rive droite de la Loire, un peu en amont de Tours. Fondée par Martin de Tours, peut-être dès 372, l’abbaye connut son apogée au Moyen Âge et ses dépendances s’étendaient dans une bonne partie de la France médiévale et jusqu’en Angleterre. Elle fut démembrée sous le Révolution française.

[15] L’abbaye de la Sainte Trinité de Tiron située sur la commune de Thiron Gardais dans le département d’Eure-et-Loir est un haut lieu de spiritualité d’où essaimèrent vingt-deux abbayes et plus d’une centaine de prieurés en France, en Écosse, en Angleterre et en Irlande.

[16] Saint-Florent de Saumur, Saint-Florent lès Saumur ou encore Saint Florent le Jeune est une abbaye bénédictine d’Anjou fondée au 11ème siècle à proximité de Saumur. Elle est l’héritière de l’abbaye de Saint-Florent le Vieil ou du Mont-Glonne qui a été abandonnée par ses moines lors des incursions des Vikings.

[17] L’abbaye de Savigny est une abbaye fondée en 1112-1113 par Raoul de Fougères et sa femme Amicia pour l’ermite Vital de Mortain dans la commune de Savigny le Vieux. Spirituellement proche des cisterciens, l’abbaye de Savigny se donne à l’ordre de Cîteaux en 1147.

[18] À la signature du traité de Saint-Clair-sur-Epte, le premier soin de Rollon fut de réparer les destructions qu’il avait fait subir aux lieux de culte. Le Mont-Saint-Michel fut un des établissements religieux qu’il dota de ses largesses, durant les six jours qu’il passa sous les blancs habits du catéchumène. Ce monastère lui dû la terre d’Ardevon, l’une de ses plus riches propriétés. Là ne s’arrêta pas sa bienveillance pour le Mont : il rappela sous la règle cénobitique les chanoines que la guerre avait éloignés, et leur confirma leurs dotations anciennes. Ce refuge tumultueux redevint un lieu de prières.

[19] L’abbaye Notre-dame de Bégard, dans l’actuelle commune de Bégard (Côtes-d’Armor) est la première fondation cistercienne en Bretagne, établie le 10 septembre ou le 10 novembre 1130 par quatre moines de l’abbaye de l’Aumône près de Chartres en un lieu appelé Pluscoat ou Purcoat ou Pura Silva. Au doyenné de Lanvollon.

[20] L’ancienne abbaye cistercienne de Buzay, située sur la commune française de Rouans en Loire-Atlantique, fut fondée en 1135 par Bernard de Clairvaux. La tour de Buzay en est l’unique vestige.

[21] L’abbaye Notre-dame de Langonnet, devenue le haras de Langonnet entre 1807 et 1857, est une ancienne abbaye cistercienne qui dépendait du diocèse de Quimper (aujourd’hui Vannes). Elle se situe dans le doyenné de Gourin au sud-est du bourg de Langonnet, sur la route de Plouray. Elle relève désormais de la Congrégation du Saint-Esprit.