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Gaius Nymphidius Sabinus dit Nymphidius Sabinus

jeudi 9 août 2018, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 1er août 2011).

Gaius Nymphidius Sabinus dit Nymphidius Sabinus (35-68)

emblème consul Il fut à Rome préfet de la garde du corps de l’empereur, connue sous le nom de garde prétorienne. Il partageait ce poste avec Gaius Ofonius Tigellinus, qui avait remplacé son collègue Faenius Rufus.

Fils de Nymphidia une affranchie de l’empereur. Après la conjuration dite de Pison [1] contre Néron, les nombreuses exécutions qui s’ensuivirent lui permirent de s’élever dans l’échelle du pouvoir ; et il devint le confrère du préfet du prétoire [2], Tigellin.

Pendant la deuxième moitié des années 60, Néron devint de plus en plus impopulaire auprès du peuple et de l’armée, et les rébellions qui en résultèrent finirent par causer sa chute et son suicide en 68. Nymphidius consolida progressivement son autorité sur les prétoriens en multipliant les promesses de récompenses substantielles. Il incita la garde prétorienne à se déclarer pour Galba, ce qui eut pour résultat la condamnation de Néron par le Sénat et son suicide peu après.

Après la mort de Néron, il prétendit monter sur le trône prétextant qu’il était le fils illégitime de Caligula. Les prétoriens se rendirent compte que Galba qui s’approchait était plus à craindre que Nymphidius et ils le tuèrent.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de David J. Coffta/empereurs Romains/ C. Nymphidius Sabinus

Notes

[1] Selon Tacite, une coterie de mécontents se constitue dans l’entourage impérial, mêlant des sénateurs, des chevaliers, des militaires et des familiers de Néron, les uns inquiets pour leur devenir, d’autres pour des rancœurs personnelles, comme le poète Lucain, jaloux de l’interdiction de publier ses œuvres que lui impose Néron. Parmi les plus influents, le sénateur Pison, descendant de l’illustre famille des Calpurnii, allié aux grandes familles de l’aristocratie, dont le caractère sociable et la générosité lui confèrent une certaine popularité. Des contacts favorables sont établis avec le chevalier Faenius Rufus, ancien préfet de l’annone et collègue du préfet du prétoire Tigellin depuis 62, qui craint que l’influence de Tigellin sur Néron ne provoque sa disgrâce. Un projet d’attentat contre Néron dans la villa de Pison à Baïes qu’il fréquente souvent et sans gardes est rejeté par Pison, qui y voit un sacrilège contre les lois de l’hospitalité et préfère que l’on agisse à Rome. Les conjurés conviennent de poignarder Néron le 19 avril lorsqu’il se rendra au Circus Maximus pour les jeux de Cérès, tandis que Pison serait présenté au camp des prétoriens par Faenius Rufus. Un des conjurés, le sénateur Flavius Scaevinius, est dénoncé par son affranchi, qui accuse aussi un second conjuré, le chevalier Antonius Natalis. Ils sont interrogés séparément et menacés de torture, et livrent de nombreux noms, dont celui de Sénèque. D’après Tacite, ce dernier n’est pas impliqué dans le complot, mais est dénoncé pour se rendre Néron favorable en lui donnant un prétexte pour éliminer Sénèque

[2] Le préfet du prétoire (præfectus prætorio) est l’officier commandant la garde prétorienne à Rome, sous le Haut Empire, et un haut fonctionnaire à la tête d’un groupe de provinces, la préfecture du prétoire, dans l’Antiquité tardive.