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Sixte II ou Xyste II

mardi 14 janvier 2025, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 19 février 2014).

Sixte II ou Xyste II

24ème pape de l’Église catholique

Il succède à Étienne 1er le 31 août 257. Il est le premier pape à porter un nom déjà utilisé. Sixte 1er avait régné au 2ème siècle.

D’origine grecque, il rétablit les relations avec les Églises d’Orient [1] et d’Afrique qui avaient été interrompues par son prédécesseur sur la question du baptême.

Durant son pontificat, la reprise des persécutions contre les chrétiens fait passer les problèmes internes de l’Église au second plan. En effet, l’empereur Valérien, plutôt neutre jusqu’à cette époque vis-à-vis des chrétiens, exige de ceux-ci la participation au culte impérial et interdit les cérémonies dans les catacombes [2]. À partir du mois d’août 258, des mesures drastiques sont prises contre le clergé. Sixte II se réfugie avec plusieurs diacres dans une catacombe en bordure de la voie Appienne [3]. Découvert le 6 août 258 par des soldats, il est traîné devant un tribunal, puis ramené sur le lieu de sa capture et décapité.

Avant de mourir, il aurait remis le saint Calice à son diacre saint Laurent de Rome. Il est inhumé dans la crypte des Papes de la catacombe de Saint Calixte [4].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Sixte II/ Portail du christianisme/ Papes de l’Église catholique

Notes

[1] Les Églises catholiques orientales (ou parfois, le terme utilisé des Églises uniates) sont la composante de rite oriental de l’Église catholique. Elles se caractérisent par le fait d’être en communion avec l’évêque de Rome (le pape), dont elles reconnaissent la primauté, et d’utiliser les rites liturgiques orientaux (copte, syriaque occidental, maronite, syriaque oriental, byzantin, arménien, guèze). Elles sont définies dans la terminologie catholique comme étant des Églises autonomes ou « Églises de droit propre », au sens juridique sui iuris, et sont considérées comme étant pleinement l’Église catholique, au même titre que l’Église latine de rite latin.

[2] Les catacombes de Rome sont les lieux de sépultures souterraines dans lesquelles les chrétiens de Rome, notamment, enterraient leurs morts lors des premiers siècles de l’Église primitive. Le nom original de ces lieux était cœmeteria (dortoirs). Le terme « catacombe » vient du latin ad catacombus, c’est-à-dire « près de la carrière », car une des premières catacombes, la catacombe de Saint-Sébastien, était dans une ancienne carrière. Mais ce n’est qu’à partir du 10ème siècle que l’expression devint un nom générique pour ce genre de cimetière chrétien souterrain. Les catacombes les plus importantes étaient chrétiennes, mais il en existait aussi pour les juifs et les païens.

[3] La voie Appienne (Via Appia) est une voie romaine de près de 500 km de longueur, partant de Rome, longeant la côte tyrrhénienne, traversant les terres de la Campanie et de la Basilicate pour terminer dans les Pouilles. Elle fut construite en 312 av. jc. Elle joignait à l’origine Rome à Capoue, puis fut prolongée jusqu’à Brindes (Brundisium). À l’issue de la Troisième Guerre servile en 71 av. jc, les esclaves sous le commandement de Spartacus furent écrasés par Crassus, les 6 000 survivants furent crucifiés le long de la voie Appienne. La voie Appienne est certainement la voie romaine la mieux conservée, et de nos jours de nombreux vestiges sont encore visibles. Son importance est confirmée par le surnom de « Reine des voies » (Regina Viarum) que lui donnaient les Romains, à l’origine de l’expression prendre « la voie royale ».

[4] La catacombe de Saint-Calixte se trouve parmi les plus grandes et les plus importantes de Rome. Elle est située sur la droite de la voie Appienne, après la petite église Santa Maria in Palmis. Plus de cinq cents mille chrétiens sont enterrés sous terre dont des dizaines de martyrs et 16 pontifes