Fils de Caton l’Ancien par sa première épouse Licinia, Son père donna une grande attention à son éducation, tant physique que mentale, et étudia à préserver son jeune esprit de chaque souillure immoral.
Il a appris à monter à cheval, nager, lutter, et, peut-être à cause d’une blessure d’une constitution faible, a été exposée aux aléas du froid et de la chaleur afin de durcir son endurance. Son père ne permettrait pas à son esclave Chilo à surveiller l’éducation de son fils, de peur que le garçon acquis des notions ou des habitudes serviles, mais écrit les leçons de l’histoire pour lui en grosses lettres de sa propre main, et ensuite composa une sorte d’encyclopédie pour son utilisation. En vertu de cette instruction, le jeune Caton est devenu un homme sage et vertueux.
Il devient soldat, et servi en 173, en Ligurie [1] sous le consul Marcus Popilius Laenas . La légion à laquelle il appartenait ayant été dissoute, il a pris le serment militaire dans un deuxième temps, par les conseils de son père, afin de se qualifier juridiquement pour lutter contre l’ennemi. En 168, il lutta contre Persée de Macédoine à la bataille de Pydna [2] sous le consul Lucius Paul-Emile Macedonicus, dont la fille, Amélia Tertia, l’épousa plus tard. Il se distingua dans la bataille par ses prouesses personnelles dans un combat dans lequel il a d’abord perdu et enfin retrouvé son épée. Il revint vers la troupe, couvert de blessures, et fut reçu avec des applaudissements par le consul, qui lui donna sa libération afin qu’il puisse guérir.
Désormais il semble s’être consacré à la pratique de la loi, dans laquelle il atteint l’éminence considérable.
Il est mort quand il était préteur designatus, quelques années avant son père, qui porta sa perte avec résignation, et, sur le terrain de la pauvreté, lui a donné un enterrement frugal.
Son fils aîné était le consul de 118 av.jc, Marcus Porcius Cato.