Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Accueil du site > Histoire du 2ème siècle > Lucius Fulvius Gaius Bruttius Praesens Laberius Maximus Polyonymus

Lucius Fulvius Gaius Bruttius Praesens Laberius Maximus Polyonymus

jeudi 13 août 2020, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 12 décembre 2013).

Lucius Fulvius Gaius Bruttius Praesens Laberius Maximus Polyonymus (vers 119-vers 180)

Sénateur romain et consul

emblème consul

Fils du consul et sénateur romain Caius Bruttius Praesens Lucius Fulvius Rustique et de Laberia Hostilia Crispina , fille du général et 2 fois consul Manius Laberius Maximus .

Il servi comme tribun militaire a la Legio III Gallica en Syrie [1], probablement vers 136 quand son père gouvernait la province. Au début du règne de Antonin le Pieux la famille était évidemment en grande faveur, le père pris son second consulat en 139 et le fils fut élevé au rang de patricien [2] à la même époque. Il continua à occuper le poste convoité de questeur [3] Augusti auprès de Antonin.

Son premier consulat a lieu en 153, il était consul ordinarius et l’exerça avec Publius Septimius Afer pour collègue. Il continué à prospérer sous Marc Aurèle comme son père, il fut proconsul [4] de l’Afrique [5] en 166/167. En 178, le fils du futur empereur Marc-Aurèle, Commode fut marié à sa fille Bruttia Crispina.

Le 3 Août 178, il fut un de ceux qui a accompagné le jeune Commode pour “l’Expeditio Germanica secunda” contre les Quades [6], Iazyges [7] et Marcomans [8], et a reçu des décorations militaires pour son rôle dans la campagne.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Gaius Bruttius Praesens/Traduit par mes soins

Notes

[1] La Syrie est l’une des provinces les plus importantes de l’Empire romain, tant par sa richesse que sur le plan militaire. Étendue de la Méditerranée à l’Euphrate, elle constitue un riche creuset de civilisations, composées entre autres de Juifs, de Phéniciens, ou de Nabatéens, hellénisés pour la plupart d’entre eux. La Syrie est conquise par Pompée en 64 av. jc. En 63 av. jc, après avoir vaincu le roi Mithridate VI, il transforme le royaume de Syrie en province romaine, mettant ainsi fin à la dynastie séleucide. L’acquisition du territoire n’est cependant pas sa mission originelle. Le gouvernement de cette riche région constitue rapidement un enjeu majeur à Rome. Crassus, qui l’a obtenu, y trouve la mort en tentant une expédition militaire contre les Parthes en 53 av. jc, à Carrhes. Sous Auguste, la province est placée sous l’autorité d’un légat d’Auguste propréteur de rang consulaire, résidant à Antioche, la capitale. Les frontières de la province connaissent à plusieurs reprises des modifications. Le royaume de Judée, devenu province de Judée, est renommé Syrie-Palestine durant le règne de l’empereur Hadrien, mais n’appartient pas à la province de Syrie proprement dite. Les frontières varient aussi avec l’Arabie nabatéenne. La Syrie englobe l’Iturée et le territoire de Palmyre. Si les conquêtes de Trajan sont éphémères, la frontière sur l’Euphrate est durablement déplacée jusqu’à Doura Europos, lors de la guerre parthique de Lucius Verus, entre 161 et 166. À partir de la seconde moitié du 2ème siècle, le sénat romain comprend un nombre important de Syriens, comme Claudius Pompeianus ou Avidius Cassius sous Marc Aurèle. Dans la première moitié du 3ème siècle, des Syriens accèdent au pouvoir impérial, avec la dynastie des Sévères.

[2] Un patricien est durant la période romaine un citoyen qui appartient, par sa naissance, à la classe supérieure ancienne et traditionnelle, et qui par ce rang détient diverses prérogatives politiques et religieuses. La classe des patriciens se distingue à Rome du reste de la population dite plébéienne.

[3] Dans la Rome antique, les questeurs sont des magistrats romains annuels comptables des finances, responsables du règlement des dépenses et de l’encaissement des recettes publiques. Ils sont les gardiens du Trésor public, chargés des finances de l’armée et des provinces, en relation avec les consuls, les promagistrats et les publicains. Maintenue sous le Haut Empire avec son rôle comptable, cette fonction se réduit sous le Bas-Empire à une magistrature honorifique et coûteuse exercée uniquement à Rome.

[4] La fonction de proconsul dans la Rome antique correspond à la notion actuelle de gouverneur. Étymologiquement, ce terme vient du préfixe latin pro, à la place de, et consul. Le premier cas de proconsulat historiquement cité par Denys d’Halicarnasse date de 464 av. jc, lorsque Titus Quinctius Capitolinus Barbatus reçut le pouvoir de diriger une armée (imperium) pour aller au secours d’un consul assiégé. Il s’agit alors d’une solution improvisée sous la pression des événements. La fonction réapparaît avec l’agrandissement de la République romaine au 4ème siècle av. jc, lorsqu’un consul doit finir une campagne militaire ou doit gouverner un territoire au-delà de la durée normale de son mandat de consul (un an). Son pouvoir (imperium consulaire) est alors prolongé, en général pour une durée d’un an et toujours sur un territoire précis, le plus souvent une province. Le terme « proconsul » tient au fait que son titulaire exerçait un pouvoir consulaire ; cependant, tous les proconsuls n’étaient pas forcément d’anciens consuls.

[5] L’Afrique ou Afrique proconsulaire, est une province romaine qui correspond au territoire naturel de Carthage, la Numidie Orientale et à la côte occidentale de la Libye actuelle. Cette province, qui est issue de la réunion de l’Africa Vetus et de l’Africa Nova, est divisée par Dioclétien en trois : la Tripolitaine, la Byzacène et l’Afrique proconsulaire résiduelle, aussi appelée Zeugitane.

[6] Les Quades sont un peuple germanique occidental, peut-être d’origine germano-celtique, connu notamment grâce à l’historien romain Tacite. Les Suèves ont longtemps été confondus avec les Quades, en raison d’une confusion avec le terme « souabe ». En réalité, les Quades sont surtout à rapprocher de leurs plus proches voisins germaniques, les Marcomans, avec lesquels ils partagèrent nombre de combats contre Rome.

[7] Les Iazyges ou Jazyges ou Yaziges sont une des branches occidentales avec les Roxolans du peuple sarmate, un peuple de nomades iraniens. Ils sont originaires des régions de la mer d’Azov et font partie des premiers groupes sarmates à avoir migré vers l’ouest. La force principale des Iazyges réside dans leur cavalerie.

[8] Les Marcomans (latin m. marcomani) sont un peuple germanique occidental, connu notamment grâce à l’historien romain Tacite qui les situe entre Naristes et Quades, dans l’actuelle Moravie. Au début du 1er siècle de l’ère chrétienne, les Marcomans créent un royaume éphémère « centré sur la Bohême qui venait d’être enlevée aux Celtes Boïens » ; leur plus grand roi, Marobod avait été otage à Rome durant sa jeunesse. C’est également vers cette époque que naît l’alphabet germanique runique, ou Futhark, dont les Marcomans sont peut-être les auteurs.