Né à Andelot [1], un petit village en France du nord-ouest, fils d’un tisserand.
Son entrée à l’école des enfants de chœur de la cathédrale de Langres [2] sous la direction de Jean-Baptiste Moreau le 27 janvier 1676 à l’âge de 9 ans lui permis d’échapper à la pauvreté de la vie d’un tisserand.
En 1687, il part pour Paris où il rejoint l’orchestre de l’opéra où il joua de la double basse autour de 1699 Il ajoute à son nom celui de Montéclair, qui est le nom d’une forteresse célèbre à Andelot dès son arrivée à Paris. À un certain point entre 1687 et les premières années du nouveau siècle, il doit avoir été maître de musique du prince de Vaudémont et le suivi en Italie. A partir de 1699, il tint la partie de basse de violon à L’Académie Royale de Musique [3], où il fut même nommé "symphoniste du petit chœur".
Parmi ses élèves il eu les filles de son collègue Couperin. En tant que compositeur, il exerça une certaine influence sur Jean-Philippe Rameau . Il édite des livres d’enseignement sur la musique et ouvre une boutique de musique en 1721 avant de se retirer de l’enseignement en 1735. Il renonça à sa position dans l’orchestre d’opéra en 1737. A partir du 1er juillet 1737, il reçut une pension du Roi.
Il décède le 22 septembre 1737, sur l’Ile de la Cité [4].
Il est reconnu comme un des compositeurs les plus importants de la génération de Lully. Compositeur non prolifique, il est considéré avec André Campra comme un des musiciens qui influença le plus Rameau. Il contribua également, à une place d’honneur, au développement de la cantate [5] française en composant 3 recueils de cantates françaises et italiennes, ainsi que plusieurs œuvres de musique sacrée, dont des motets [6] joués au Concert Spirituel, aujourd’hui perdus.