Issu d’une famille de robe, il fut président du Parlement de Rouen. Il cultiva les lettres par plaisir, fut lié avec Voiture, Scarron, Sarrasin, Ninon de Lenclos, et se signala par sa générosité autant que par son goût. Il fit don spontanément de 10 000 louis d’or à André et Anne Dacier, dont il avait appris la gêne.
Bel esprit, ses poésies ne seront publiées qu’en 1759. Il est l’auteur de la Conversation du maréchal d’Hocquicourt et du Père Canaye, petite pièce sur la soumission en matière de religion et l’antagonisme entre les Jésuites et les Jansénistes.