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Jacques de Serisay

jeudi 17 janvier 2019 (Date de rédaction antérieure : 4 novembre 2012).

Jacques de Serisay (1594-1653)

Poète et Académicien

Né à Paris et ami de Conrart et de Marie Le Jars de Gournay dite Mlle de Gournay.

Intendant du François VI de La Rochefoucauld duc de La Rochefoucauld, il fut un des 2 opposants au désir de Richelieu de transformer en Académie la Société des amis de Conrart [1].

Il fut le premier directeur de l’Académie de 1634 au 11 janvier 1638 à ce titre, il prononça de nombreuses harangues. Il écrivit au Cardinal la lettre pour le prier d’être le Protecteur de l’Académie et fit partie de la délégation qui demanda à Richelieu son approbation aux Statuts, de celle qui révisa les Lettres patentes et les présenta au garde des Sceaux, de celle qui remercia les magistrats après l’arrêt de vérification.

Il fut commissaire à l’examen du Cid et aux corrections du texte de Chapelain sur les Sentiments de l’Académie.

Il fit l’épitaphe de Richelieu et fut délégué pour offrir le protectorat à Séguier. Il a laissé quelques poésies.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Jacques de Serisay/ Portail de l’Académie française/ Catégories : Poète français du XVIIe siècle/ Membre de l’Académie française

Notes

[1] Les origines de l’Académie se trouvent dans les réunions informelles d’un groupe littéraire, le « cercle Conrart », qui se rassemble depuis 1629 au numéro 135 de la rue Saint-Martin, domicile de Valentin Conrart, protestant calviniste et néanmoins conseiller de Louis XIII et habitué de l’hôtel de Rambouillet où se rencontraient déjà ces hommes de lettres. Ces réunions littéraires secrètes (comme auparavant l’Académie de musique et de poésie fondée en 1570 par Jean-Antoine de Baïf et Joachim Thibault de Courville sous le règne de Charles IX et qui, tout en restant secrète, devient en 1574 l’Académie du palais sous Henri III) inspirent à Richelieu, dont les idées prennent un caractère de grandeur, le projet de créer l’Académie française en transformant ces réunions en une compagnie littéraire sous l’autorité royale, prenant pour modèle l’Accademia della Crusca fondée à Florence en 1582 et ayant déjà publié son Vocabolario en 1612. Les registres des réunions sont tenus par Conrart dès le 13 mars 1634