Prosdocimo del Beldomandi
lundi 29 avril 2019 (Date de rédaction antérieure : 8 septembre 2012).
Prosdocimo del Beldomandi (vers 1370-1428)
Savant italien, astronome, mathématicien
Il étudia à la faculté des arts à Padoue [1] et à Bologne [2] vers 1400 et en 1409 reçu le titre de « Magister Artium" [3], puis en 1411 il reçu le titre de « magister medicinae".
Vers 1411/1412 il Habite dans Montignana [4] où il composa quelques œuvres musicologiques
De 1422 à 1428, il enseigne les mathématiques et l’astronomie. Il meurt à Padoue en 1428
Il a écrit le dernier traité significatif sur l’art de la notation musicale telle qu’elle est pratiquée par les Italiens. Il a été tenu en haute estime longtemps après sa mort : quelques-uns des traités non musicaux ont été réimprimés au 16ème siècle.
Notes
[1] L’université de Padoue est une université italienne dont le siège est à Padoue. L’université de Padoue est une des plus anciennes universités du monde. Elle a été fondée le 29 septembre 1222 par des professeurs et des étudiants ayant fui l’université de Bologne, du fait de l’atteinte aux libertés universitaires et aux privilèges qui avaient pourtant été garantis aux enseignants et à leurs élèves. L’université de Padoue fut créé en réponse à un besoin, induit par des conditions sociales et culturelles spécifiques, contrairement à la plupart des universités qui doivent leur fondation à une charte avec le pape. Elle s’installe en 1493 dans le Palazzo Bo, ce qui lui donnera son surnom de « il Bô »
[2] Fondée en 1088, l’université de Bologne est considérée comme la première et la plus ancienne université européenne. Elle est la première institution à utiliser le terme université (en latin universitas) ainsi que la première université reconnue comme telle par le pape. Sa devise est Petrus ubique pater legum Bononia mater, « Saint Pierre est le père de tous les lieux et Bologne la mère de la loi ».
[3] Magister artium était le titre académique attribué à partir du Moyen Âge à ceux qui terminaient avec succès leurs études à la faculté des arts. Ce titre était supérieur à celui de baccalauréat, conféré par la même faculté à la fin d’une première phase d’études, et inférieur à celui de docteur conféré par les autres facultés. Lorsque, à partir du 19ème siècle, chaque nation s’est dotée d’un système universitaire autonome et que l’enseignement a commencé à se dérouler dans la langue nationale, le titre a pris des noms et des significations très différents selon les pays : maîtres dans les pays anglo-saxons, magisterdans ceux d’influence allemande, maître en France. En Italie, le titre a complètement disparu après la Révolution française, sauf pour réapparaître dans la variante maîtresse anglo-saxonne à la fin du 20ème siècle avec la signification d’un titre plus élevé que celui de "docteur".
[4] une petite ville près de Padoue