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Hormidac

lundi 4 janvier 2021, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 2 juin 2012).

Hormidac

Carte des Balkans septentrionaux au 6ème siècle, à la veille de l'arrivée des esclaves, avec les provinces romaines, les villes et les routes les plus importantes.Chef des Huns [1], qui commandait une expédition contre l’Empire romain d’Orient [2] à l’hiver 466/467.

Profitant du fait que le Danube était gelé, Hormidac et ses Huns descendent sur la ville de Serdica [3] si soudainement qu’ils furent capables d’y entrer avant que les défenseurs aient fermer les portes.

L’empereur d’Orient Marcien envoya ensuite le magister militum [4] Anthemius, le futur empereur de l’Occident, avec une armée qui assiégea la ville. La dévastation de la campagne environnante de Serdica étaient telles que les troupes de Anthemius trouvèrent difficilement quelque chose à boire et à manger, le fait que c’était l’hiver ne pourrait qu’aggraver la situation.

les Huns étaient en meilleur état, pour se défendre enfermé dans une ville après avoir prévu un raid de leur ennemi ; Hormidac décida de franchir le pas et se rendit avec son armée pour faire face Anthemius.

Peu de temps avant la bataille, le commandant de cavalerie de Anthemius prit partie pour Hormidac, qui se trouvait face à une armée romaine sans cavalerie.

Malgré l’avantage, les troupes d’infanterie romaine prévalurent sur Hormidac, qui fut forcé de demander la paix à Anthemius.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Hormidac/ Traduit par mes soins

Notes

[1] Les Huns sont un ancien peuple nomade originaire de l’Asie centrale, dont la présence en Europe est attestée à partir du 4ème siècle et qui y établirent le vaste empire hunnique. L’origine des Huns est disputée. Les Huns ont joué un rôle important dans le cadre des grandes invasions qui contribuèrent à l’écroulement de l’Empire romain d’Occident. Sous le règne d’Attila, l’empire est unifié mais ne lui survit pas plus d’un an. Les descendants et successeurs des Huns occupent encore diverses parties de l’Europe de l’Est et d’Asie centrale entre les 4ème et 6ème siècles, et laissent encore quelques traces dans le Caucase jusqu’au début du 8ème siècle.

[2] L’Empire byzantin ou Empire romain d’Orient désigne l’État apparu vers le 4ème siècle dans la partie orientale de l’Empire romain, au moment où celui-ci se divise progressivement en deux. L’Empire byzantin se caractérise par sa longévité. Il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. La fondation de Constantinople, sa capitale, par Constantin 1er en 330, autant que la division d’un Empire romain de plus en plus difficile à gouverner et qui devient définitive en 395, sont parfois citées. Quoi qu’il en soit, plus dynamique qu’un monde romain occidental brisé par les invasions barbares, l’Empire d’Orient s’affirme progressivement comme une construction politique originale. Indubitablement romain, cet Empire est aussi chrétien et de langue principalement grecque. À la frontière entre l’Orient et l’Occident, mêlant des éléments provenant directement de l’Antiquité avec des aspects innovants dans un Moyen Âge parfois décrit comme grec, il devient le siège d’une culture originale qui déborde bien au-delà de ses frontières, lesquelles sont constamment assaillies par des peuples nouveaux. Tenant d’un universalisme romain, il parvient à s’étendre sous Justinien (empereur de 527 à 565), retrouvant une partie des antiques frontières impériales, avant de connaître une profonde rétractation. C’est à partir du 7ème siècle que de profonds bouleversements frappent l’Empire byzantin. Contraint de s’adapter à un monde nouveau dans lequel son autorité universelle est contestée, il rénove ses structures et parvient, au terme d’une crise iconoclaste, à connaître une nouvelle vague d’expansion qui atteint son apogée sous Basile II (qui règne de 976 à 1025). Les guerres civiles autant que l’apparition de nouvelles menaces forcent l’Empire à se transformer à nouveau sous l’impulsion des Comnènes avant d’être disloqué par la quatrième croisade lorsque les croisés s’emparent de Constantinople en 1204. S’il renaît en 1261, c’est sous une forme affaiblie qui ne peut résister aux envahisseurs ottomans et à la concurrence économique des républiques italiennes (Gênes et Venise). La chute de Constantinople en 1453 marque sa fin.

[3] Sofia

[4] Le magister militum est un officier supérieur de l’armée romaine durant l’Antiquité tardive. Son nom est souvent traduit par « maître de la milice » ou « maître des milices ». À l’origine, on distinguait le magister peditum ou commandant de l’infanterie et le magister equitum ou commandant de la cavalerie. Les deux fonctions furent à l’occasion réunies et leur titulaire prit le titre de magister utriusque militiae. Le commandant des corps demeurant à la disposition de l’empereur près de la capitale fut appelé magister militum praesentales. En Orient, la fonction cessa d’exister avec la création des thèmes où le gouverneur (strategos), cumula les fonctions militaires et civiles.