Notes
[1] Les Pictes étaient un peuple établi principalement dans les Lowlands de l’Écosse. Les migrations Pictes s’installent entre les différentes vagues de migrations goïdeliques (gaëliques) et gallo-britonniques. Leurs ancêtres seraient venus du continent à la fin de la préhistoire, peut-être au cours du 1er millénaire avant jc. Leur première mention est due à l’orateur breton Eumenius, en 297, ce dernier les cite aux côtés des Hibernii (les Irlandais) comme ennemis des Bretons.
[2] La Chronique picte est un nom souvent attribué par les historiens à une liste des rois des Pictes débutant des milliers d’années avant l’histoire connue des Pictes et s’achevant après l’intégration du royaume picte au royaume d’Alba.
[3] Le Livre de Leinster, anciennement connu sous le nom de Livre de Noughaval (Lebor na Nuachongbála), est un manuscrit irlandais médiéval compilé vers 1160 et conservé aujourd’hui au Trinity College de Dublin. Il est l’une des sources les plus importantes en matière de littérature irlandaise médiévale, de généalogie et de mythologie celtique irlandaise, contenant entre autres le Lebor Gabála Érenn (le Livre des invasions d’Irlande), la version la plus complète du Táin Bó Cúailnge (la Razzia des vaches de Cooley), le Metrical Dindshenchas et une traduction/adaptation en irlandais du De excidio Troiae Historia. Ce livre semble l’œuvre d’un seul copiste/compilateur, Áed Ua Crimthainn. D’après les annales conservées dans ce manuscrit, on peut dire qu’il fut composé entre 1151 et 1201, l’essentiel de l’œuvre datant des années 1160, dans une période troublée, entre réformes ecclésiastiques et désordres politiques.
[4] Les Eóganachta (ou Eoghanachta), fondés, selon la tradition, par Éogan Mór, roi de Munster, fils aîné du semi-mythique roi du 3ème siècle Oilill Ollum, était une dynastie irlandaise, centrée autour de Cashel, qui domina le sud de l’Irlande du 5ème siècle au 16ème siècle.
[5] Situé dans le sud-ouest de l’île, le Munster, est l’une des quatre provinces d’Irlande. Il comprend six comtés. Au début du Moyen Âge, la plus grande partie de la province actuelle faisait partie du Royaume de Munster, dirigé par Eóganachta, qui succeda aux Dáirine et Corcu Loígde à partir du 7ème siècle. Les trois couronnes du drapeau de Munster ressemblent à celles du drapeau de Dublin et du blason de sudédois, elles représentent les trois royaumes issus de la séparation de la province au 12ème siècle : Thomond (nord), Desmond (sud), et Ormond (est). Ces derniers royaumes furent eux-mêmes absorbés par renonciation et restitution dans le Pairage d’Irlande comme comtés. Ces noms n’existent plus qu’indirectement aujourd’hui, en particulier pour le comté de Thomond.
[6] Maine de Leven, du nom du Loch Leven, en Écosse
[7] Alba est le nom gaélique, gallois, cornique et breton de l’Écosse. L’irlandais utilise également le mot Alba, alors que le vieux gaélique emploie le terme Albu.
[8] Un sept est un mot anglais qui signifie la division d’une famille, en particulier la division d’un clan. Probablement une forme changée du mot anglais sect. Ce terme est trouvé en Écosse, mais également en Irlande où il remplace le mot clan
[9] Le titre de Mormaer désigne un souverain régional ou provincial dans le royaume des Scots médiéval. En théorie, bien que cela n’ait pas toujours été vrai dans la réalité, un Mormaer venait juste après le roi d’Écosse en termes de statut, et était supérieur au toisech. Un Mortuath ou Mormaerdom (« territoire du mormaer ») n’était pas simplement une seigneurie régionale, mais possédait également un rang officiel de comté.
[10] Le comte ou Mormaer de Lennox était le dirigeant de la région de Lennox dans l’ouest de l’Écosse.