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Clodius Celsinus Adelphius ou Adelfius

dimanche 19 octobre 2025, par lucien jallamion

Clodius Celsinus Adelphius ou Adelfius (4ème siècle) Homme politique de l’Empire romain

Blason empire RomainIl était marié à la poétesse Faltonia Betitia Proba, et ils eurent 2 fils. Sa femme se convertit au christianisme après 353, et plus tard Celsinus se convertit probablement aussi.

Avant 333, Adelphius était correcteur [1] des Pouilles [2] et de la Calabre [3], avec le siège de son bureau à Bénévent [4], où il était aussi un protecteur. En 351, il est proconsul [5] d’une province inconnue, probablement l’Afrique [6], et il est déjà marié à Proba.

Du 7 juin au 18 décembre 351, il est attesté comme praefectus urbi de Rome [7], sous l’usurpateur Magnence. À cette époque, il fut accusé par un certain Dorus de conspirer contre Magnence ; il est probable que cette accusation était vraie, comme le montre le fait que Proba a écrit un poème célébrant la victoire de l’empereur Constance II sur l’usurpateur.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Clodius Celsinus Adelphius/ Traduit par mes soins

Notes

[1] Le mot est à l’origine un titre romain, correcteur, dérivé du verbe latin corrigere, signifiant « redresser, redresser, mettre en ordre ».En dehors du sens général de quiconque corrige des erreurs, il a été utilisé comme, ou fait partie de divers titres et fonctions spécifiques, parfois très éloignés du sens original. La fonction de correcteur apparaît pour la première fois pendant le Principat sous le règne de Trajan pour les fonctionnaires extraordinaires de rang sénatorial, chargés d’enquêter et de réformer l’administration dans les provinces. À cette fin, on leur confia l’intégralité de l’imperium maius, qui s’étendait également aux territoires normalement exempts de l’autorité des gouverneurs provinciaux de l’empereur : les villes libres de l’Orient grec, les provinces sénatoriales, ainsi que l’Italie elle-même. Le titre complet de ces fonctionnaires, depuis leur institution jusqu’à la fin du 3ème siècle, était en latin legatus Augusti pro praetore [missus] ad corrigendum [ordinandum] statum, À partir de la fin du 3ème siècle, le titre est de plus en plus, puis exclusivement, simplifié comme correcteur en latin.

[2] La région des Pouilles anciennement l’Apulie, dite plus couramment les Pouilles, est une région d’Italie, située dans le sud-est du pays. Avec la création du royaume de Sicile, les Normands éliminent la présence des Sarrasins et relancent les relations maritimes avec Venise et les villes côtières de la Méditerranée. Cette période voit la vie politique et religieuse de la région totalement réorganisée.

[3] La région de Calabre, plus couramment appelée la Calabre, est une région d’Italie située à l’extrême sud de la péninsule. La capitale régionale est Catanzaro et la plus grande ville Reggio de Calabre. À partir de la fin de l’Antiquité, elle n’échappe pas aux invasions barbares : elle est pillée et saccagée par les Wisigoths des rois Alaric et Athaulf (410/411). Alaric meurt sous les murailles de Cosenza et est enterré avec un important trésor dans le lit du Busento, qui arrose la ville. Le « trésor d’Alaric », qui a toujours échappé aux pillards et aux chercheurs de trésor, est toujours autant recherché. Elle est également pillée par les Vandales installés en Afrique romaine, puis passe partiellement sous la domination des Ostrogoths. Lors des guerres gothiques opposant les Ostrogoths aux Byzantins, elle est ravagée par les guerriers de Totila avant de passer sous domination byzantine, puis par des bandes de Francs et d’Alamans venus aider les Goths du nouveau roi Teias. Les Lombards pénètrent eux aussi en Calabre peu de temps après leur invasion de l’Italie et la région subit régulièrement les attaques du duché lombard de Bénévent. Le roi lombard Liutprand est peut-être à l’origine de l’actuelle ville calabraise de Longobardi, fondée vers 735, qui tire son nom du peuple lombard. À partir du 9ème siècle, elle commence à subir les incessants raids de pirates Sarrasins puis au 10ème siècle, elle est peut-être atteinte et pillée par des bandes magyares qui se sont aventurées en Italie jusqu’à Bénévent.

[4] Bénévent est une ville, chef-lieu de la province du même nom en Campanie (Italie). À la fin de l’Antiquité, Bénévent est prise par les Wisigoths en 410, puis les Vandales en 455. Après la chute de l’Empire romain d’Occident elle est conquise par les Goths en 490. Libérée par les Byzantins de Bélisaire en 536, Bénévent est conquise et ravagée en 545 par Totila, roi des Ostrogoths d’Italie qui la rase et, vers 571, elle est prise par un détachement de Lombards venus du Nord de l’Italie, dirigés par le duc Zotton, premier duc lombard de Bénévent.

[5] La fonction de proconsul dans la Rome antique correspond à la notion actuelle de gouverneur. Étymologiquement, ce terme vient du préfixe latin pro, à la place de, et consul. Le premier cas de proconsulat historiquement cité par Denys d’Halicarnasse date de 464 av. jc, lorsque Titus Quinctius Capitolinus Barbatus reçut le pouvoir de diriger une armée (imperium) pour aller au secours d’un consul assiégé. Il s’agit alors d’une solution improvisée sous la pression des événements. La fonction réapparaît avec l’agrandissement de la République romaine au 4ème siècle av. jc, lorsqu’un consul doit finir une campagne militaire ou doit gouverner un territoire au-delà de la durée normale de son mandat de consul (un an). Son pouvoir (imperium consulaire) est alors prolongé, en général pour une durée d’un an et toujours sur un territoire précis, le plus souvent une province. Le terme « proconsul » tient au fait que son titulaire exerçait un pouvoir consulaire ; cependant, tous les proconsuls n’étaient pas forcément d’anciens consuls.

[6] L’Afrique ou Afrique proconsulaire, est une ancienne province romaine qui correspond à l’actuelle Tunisie, plus une partie de l’Algérie et la Libye actuelle. Cette province, qui est issue de la réunion de l’Africa Vetus et de l’Africa Nova, est divisée par Dioclétien en trois : la Tripolitaine, la Byzacène et l’Afrique proconsulaire résiduelle, aussi appelée Zeugitane

[7] Le préfet de Rome ou préfet de la Ville (en latin : Praefectus urbanus, ou praefectus urbi) est une magistrature romaine non collégiale et non élective, chargée de gouverner la ville. Si les historiens romains mentionnent durant la monarchie romaine et la République archaïque une délégation temporaire et épisodique pour défendre la ville en l’absence des titulaires du pouvoir, la préfecture de Rome n’est une magistrature réelle que sous l’Empire.