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Jérémie

dimanche 12 octobre 2025, par lucien jallamion

Jérémie

Personnage de la Bible

Il apparaît principalement dans le livre de Jérémie [1], dont il est souvent présenté comme l’auteur. Il est également évoqué dans le deuxième livre des Chroniques [2]. Il est ensuite mentionné à trois reprises dans l’Evangile selon saint Matthieu [3].

C’est un prophète du Tanakh [4] dans le judaïsme ou de l’Ancien Testament [5] pour les chrétiens.

Selon la Bible [6], il était fils de Hilqiyahou, prêtre [7] à Anathoth [8], dans le territoire de Benjamin, à quelques kilomètres au nord de Jérusalem [9]. Il existe encore un village arabe du nom d’Anata dans les environs, bien que l’Anatoth historique soit plutôt localisé au lieu-dit Khirbet El-Yahoud.

Jérémie a prouvé aux Israélites la véracité de ses songes après une altercation avec un autre prophète nommé Hananya, dans le 6ème siècle av. jc. Ainsi Jérémie annonce la mort de Hananya pour l’année à venir car ses prophéties ne sont pas divines et qu’il s’est attiré la colère de Dieu. En effet, Hananya meurt le septième mois de cette année.

Jérémie prophétise la destruction de nombreux peuples étrangers, royaumes et cités [10]

Il fut un contemporain du prophète Sophonie .

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Jérémie/ Portail de la Bible/ Catégories  : Personnage du Tanakh/ Prophète de l’Ancien Testament

Notes

[1] Le Livre de Jérémie est un livre du Tanakh et de l’Ancien Testament, écrit selon la tradition juive et chrétienne par le prophète Jérémie. Sa rédaction commence avant la destruction de Jérusalem par les Babyloniens car il était déjà répandu et utilisé par les Juifs durant leur exil à Babylone. La quatrième année de Joachim correspond à 605/604 av. jc, c’est-à-dire au moment où la bataille de Karkemish fait basculer le Moyen-Orient de la domination égyptienne à celle de Babylone. Selon le texte, lorsqu’il prend connaissance du contenu du livre, le roi Joachim déchire le rouleau et le jette au feu ; Jérémie doit alors le récrire.

[2] Le Deuxième Livre des Chroniques est un livre de l’Ancien Testament. Il suit le Premier Livre des Chroniques, qui retrace l’histoire du monde de la Création à la royauté de David. À l’origine ces deux livres n’en formaient qu’un, appelé Livres des Chroniques, mais ils ont été divisés probablement pour des raisons d’encombrement

[3] L’Évangile selon Matthieu est le premier des quatre évangiles canoniques que contient le Nouveau Testament. Il est aussi le tout premier livre du Nouveau Testament, alors que l’historiographie moderne le définit comme ultérieur aux Épîtres de Paul (écrites entre 50 et 65) et à l’Évangile selon Marc (écrit vers 65-75). Ce livre a été attribué pendant de longs siècles à l’apôtre Matthieu, le collecteur d’impôts devenu disciple de Jésus de Nazareth.

[4] Tanakh. Les livres inclus dans le Tanakh étant pour la plupart écrits en hébreu, on l’appelle également la Bible hébraïque. Bien que l’araméen se soit introduit en bonne partie dans les livres de Daniel et d’Esdras, ainsi que dans une phrase du Livre de Jérémie et un toponyme de deux mots dans le Sefer Bereshit (Livre de la Genèse), ces passages sont écrits dans la même écriture hébraïque. Selon la tradition juive, le Tanakh est constitué de vingt-quatre livres : la Torah contenant cinq livres, les Nevi’im huit, et les Ketouvim onze.

[5] L’Ancien Testament, aussi appelé Ancienne Alliance, Écrits vétérotestamentaires, Premier Testament ou Bible hébraïque, désigne l’ensemble des écrits de la Bible antérieurs à Jésus-Christ. L’Ancien Testament est donc la Bible juive, le Tanakh. Pour les chrétiens, il forme la première partie de la Bible

[6] La Bible est un ensemble de textes sacrés pour les juifs et les chrétiens. Les diverses confessions peuvent inclure des livres différents dans leurs canons, dans un ordre différent. Les textes eux-mêmes ne sont pas toujours identiques d’une religion à l’autre. La Bible rassemble une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, épîtres) dont la rédaction s’est échelonnée entre le 8ème siècle av. jc et le 2ème siècle av. jc pour l’Ancien Testament, et la deuxième moitié du 1er siècle, voire le début du 2ème siècle pour le Nouveau Testament.

[7] kohen

[8] Anathoth est le nom d’une des villes lévitiques donné à la tribu de Lévi par la tribu de Benjamin. Anatot est mentionnée dans la Bible comme le lieu d’exil du prêtre Abiathar (premier livre des Rois 2/26), comme la ville natale du prophète Jérémie (livre de Jérémie 1/1) et comme l’une des villes reconstruites lors du retour de Babylone (livre d’Esdras 2/23 et livre de Néhémie 7/27 et 10/20).

[9] Ville du Proche-Orient que les Israéliens ont érigée en capitale, que les Palestiniens souhaiteraient comme capitale et qui tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane. La ville s’étend sur 125,1 km². En 130, l’empereur romain Hadrien change le nom de Jérusalem en « AElia Capitolina », (Aelius, nom de famille d’Hadrien ; Capitolina, en hommage au dieu de Rome, Jupiter capitolin) et il refonde la ville. Devenue païenne, elle est la seule agglomération de la Palestine à être interdite aux Juifs jusqu’en 638. Durant plusieurs siècles, elle est simplement appelée Aelia, jusqu’en 325 où Constantin lui redonne son nom. Après la conquête musulmane du calife Omar en 638, elle devient Iliya en arabe, ou Bayt al-Maqdis (« Maison du Sanctuaire »), équivalent du terme hébreu Beit ha-Mikdash (« Maison sainte »), tous deux désignant le Temple de Jérusalem, ou le lieu du voyage et d’ascension de Mahomet, al-Aqsa, où se situait auparavant le temple juif

[10] dont Dedân, Téma, Buz, tous les hommes aux tempes rasées.