Fils d’ Hugues 1er Blavons , seigneur du Puiset [1], et d’Alix de Montlhéry.
Érard meurt en Palestine [2] après la prise de Jérusalem [3].
Marié à Adélaïde, comtesse de Corbeil [4], fille de Bouchard II, comte de Corbeil, et d’Adélaïde de Crécy.
lundi 28 juillet 2025, par
Seigneur du Puiset et vicomte de Chartres
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Érard III du Puiset/ Portail du Moyen Âge central/ Catégories : Maison du Puiset
[1] Le Puiset est une commune française, située dans le département d’Eure-et-Loir La Beauce étant située à la limite du domaine administré par le roi de France, Louis VI y affronta en 1111 son vassal pillard, Hugues III du Puiset, et rasa le château, vengeant ainsi l’humiliation subie par son père Philippe 1er en 1079. Aujourd’hui encore la motte de l’ancien château reste visible.
[2] Le nom Palestine désigne la région historique et géographique du Proche-Orient située entre la mer Méditerranée et le désert à l’est du Jourdain et au nord du Sinaï. Si le terme « Palestine » est attesté depuis le 5ème siècle av. jc par Hérodote, il est officiellement donné à la région par l’empereur Hadrien au 2ème siècle, désireux de punir les Juifs de leur révolte en 132-135. Elle est centrée sur les régions de la Galilée, de la Samarie et de la Judée. Ses limites sont au nord la Phénicie et le mont Liban et au sud la Philistie et l’Idumée. À l’époque des croisades, le Pérée au nord-est de la mer Morte, la Batanée et la Décapole au-delà du Jourdain y étaient attachés. La Palestine peut désigner le territoire situé uniquement à l’ouest du Jourdain. Historiquement, elle correspond à Canaan, à la Terre d’Israël et fait partie de la région de Syrie (Syrie-Palestine). Les Arabes, qui ont conquis la Palestine sur les Byzantins dans les années 630, divisent la province d’al-Sham en cinq districts (jund), dont l’un garde le nom de « Palestine » et s’étend du Sinaï jusqu’à Akko (connue par les Chrétiens sous le nom de Saint-Jean-d’Acre) ; son chef-lieu est d’abord Ludd (Lod) puis, dès 717, ar-Ramlah (Ramla) et plus tard Jérusalem. Les autres villes les plus importantes sont Rafah, Gaza, Jaffa, Césarée, Naplouse et Jéricho. Ce district de « Palestine » était bordé au nord et à l’est par celui de « Jordanie », al-Urdunn, qui avait pour capitale Tibériade et incluait Akko et Tyr. Les frontières entre ces deux districts ont plusieurs fois varié au cours de l’histoire. À partir du 10ème siècle, cette division a commencé à tomber en désuétude, pour faire place finalement au royaume chrétien de Jérusalem. Sous le gouvernement des Croisés, est fondé en 1099, le royaume latin de Jérusalem ; Jérusalem redevient capitale d’un État. Après la défaite et le départ des Croisés, aux 12ème et 13ème siècles, les jund (districts) arabo-musulmans sont réintroduits, mais leurs frontières sont sans cesse redéfinies.
[3] Ville du Proche-Orient que les Israéliens ont érigée en capitale, que les Palestiniens souhaiteraient comme capitale et qui tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane. La ville s’étend sur 125,1 km². En 130, l’empereur romain Hadrien change le nom de Jérusalem en « AElia Capitolina », (Aelius, nom de famille d’Hadrien ; Capitolina, en hommage au dieu de Rome, Jupiter capitolin) et il refonde la ville. Devenue païenne, elle est la seule agglomération de la Palestine à être interdite aux Juifs jusqu’en 638. Durant plusieurs siècles, elle est simplement appelée Aelia, jusqu’en 325 où Constantin lui redonne son nom. Après la conquête musulmane du calife Omar en 638, elle devient Iliya en arabe, ou Bayt al-Maqdis (« Maison du Sanctuaire »), équivalent du terme hébreu Beit ha-Mikdash (« Maison sainte »), tous deux désignant le Temple de Jérusalem, ou le lieu du voyage et d’ascension de Mahomet, al-Aqsa, où se situait auparavant le temple juif
[4] Le comté de Corbeil est un ancien comté de France, nommé d’après la ville de Corbeil, sa capitale située en Île-de-France à la confluence de l’Essonne et de la Seine, à 34 km en amont de Paris dont elle gardait l’accès par le sud. Il dépendait du comté de Paris, et a été créé par Hugues Le Grand en 946, à l’occasion du mariage de Haimon ou Aimon avec Elisabeth Le Riche, fille de Lisiard Le Riche, qui le reçurent en apanage. Il n’y eut que 8 comtes de Corbeil au total, après lesquels des vicomtes furent de nouveau institués.