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Le 3ème siècle av. jc voit l’émergence aux extrémités de la Terre de deux empires

jeudi 10 avril 2025, par lucien jallamion

Le 3ème siècle av. jc voit l’émergence aux extrémités de la Terre de 2 empires autrement plus durables que celui d’Alexandre

Chine, naissance d’une Nation

Le premier est l’empire chinois. Il doit sa naissance à un homme d’exception, Zhen Ying, qui est connu dans l’Histoire sous le nom de Qin Shi Huangdi, premier empereur Qin [1]. Zhen Ying monte sur le trône d’un petit royaume à l’âge de 13 ans en 247 av. jc. À 21 ans, il entreprend de réduire tous les royaumes rivaux qui se partagent la Chine du nord. Il y réussit en une dizaine d’années.

Pour prévenir de nouvelles scissions, l’empereur unifie l’administration, la monnaie, les systèmes de mesure et surtout l’écriture [2]. Il fait aussi brûler les livres anciens et persécute les disciples de Confucius [3], Lao Tseu et Mencius, qui cultivent la nostalgie du régime antérieur. Il fait creuser des canaux d’irrigation pour prévenir sécheresses et famines. Beaucoup sont encore en service.

Pour protéger le pays contre les Mongols [4], Zhen Ying réunit en une ligne continue les fortifications éparses des confins septentrionaux. C’est ainsi qu’au prix d’efforts immenses, la Chine se dote de la Grande Muraille [5], le plus long monument créé de main d’homme de 2000 km.

Zhen Ying envoie également une armée au sud du fleuve Yang Tseu Kiang [6] et procède à des échanges massifs de populations pour introduire la culture chinoise dans la région. La Chine, auparavant limitée au bassin céréalier du fleuve Jaune [7], va étendre son emprise dans les régions méridionales au climat tropical, aux collines boisées et aux vallées rizicoles.

Obnubilé à la fin de sa vie par la quête de l’immortalité, l’empereur se fait construire un fabuleux tombeau où il est inhumé en compagnie de… 7000 soldats en terre cuite et en grandeur nature. Ce tombeau a été découvert en 1974, près de la ville de Xian [8].

La mort du Premier empereur Ts’in est suivie de graves troubles et il faut attendre 8 ans avant qu’un aventurier du nom de Lieou Pang ne rétablisse l’ordre. Le nouvel empereur consolide l’œuvre de son prédécesseur.

Sa dynastie, les Han [9], va régner sur la Chine pendant 4 siècles et les Chinois lui en gardent une telle reconnaissance qu’aujourd’hui encore, ils se dénomment officiellement fils des Han ou Han tout court.


Triomphe de la république romaine :

Pendant ce temps, dans le bassin méditerranéen, s’affrontent deux cités l’une et l’autre promises à un grand destin : Rome et Carthage.

Carthage, près de l’actuelle Tunis [10], en Afrique du nord, a été créée par des marchands venus de Phénicie [11]. Elle s’est enrichie grâce au commerce maritime. Comme la plupart des États-cités de cette époque, elle est dirigée par une assemblée, le Sénat, où se retrouvent les représentants des principales familles.

Rome, au centre de la péninsule italienne, est aussi une république dirigée par un Sénat. Sa fière devise s’affiche sur tous ses monuments : SPQR, ce qui veut dire Senatus populusque romanus [12]. Elle a peu à peu imposé son hégémonie sur toute la péninsule italienne.


Le conflit entre les deux cités éclate à propos de la Sicile [13]. Rome, pour l’occasion, s’initie à la guerre maritime. En un quart de siècle, elle sort victorieuse de cette dite punique [14], d’après l’autre nom donné aux Carthaginois. La Sicile devient la première province de Rome.

Désireux de prendre une revanche, le général carthaginois Hamilcar. C’est le début de la deuxième guerre punique [15]. Hannibal franchit les Alpes avec ses soldats et ses éléphants. À Rome, on se prépare au pire. Mais le général, malgré son immense talent de stratège, est bientôt obligé de se replier. Il est finalement écrasé près de Carthage.

La troisième guerre punique [16], 50 ans plus tard, est presque une formalité. Elle se solde par la ruine définitive de Carthage en 146 av. jc. Entre temps, Rome est devenue sans qu’il y paraisse la première puissance du monde méditerranéen. Elle a réduit à l’état de provinces l’Espagne, la Grèce ainsi que l’Afrique [17].


Rome, de la république à l’empire

Hélas, on ne gouverne pas un empire de la même façon qu’une cité-État. Le Sénat romain s’en rend très vite compte. Il doit faire face à la montée des revendications de la plèbe [18], autrement dit les hommes libres mais pauvres qui affluent dans la Ville.

Pendant un siècle, Rome est la proie de guerres civiles cruelles opposant les réformateurs aux partisans de l’immobilisme. Plusieurs généraux prestigieux tentent de réformer les institutions, de Marius à Pompée en passant par Sylla. C’est finalement Jules César qui emporte la mise.

Nommé dictateur à vie, César réforme l’administration à marches forcées et met en place un mode de gouvernement qui durera environ 6 siècles. Il a inspiré beaucoup de souverains modernes qui lui ont emprunté son nom [19]. Nous lui devons un calendrier désormais universel. Le mois de juillet rappelle son prénom Jules et le mois d’août celui de son héritier, Auguste. Dandy friand de plaisirs en tous genres, César fut aussi un excellent communiquant. Son récit “de la guerre des Gaules” est un chef-d’œuvre.

Mais à l’instigation de sa maîtresse Cléopâtre, ultime reine d’Égypte, César songe à se doter d’un titre royal pour pérenniser son œuvre. C’est plus que n’en peuvent supporter les sénateurs. Ils l’assassinent de leurs propres mains le 15 mars de 44 av. jc. Les guerres civiles reprennent et se concluent 15 ans plus tard par le triomphe du jeune Octave, petit-neveu de César. Son rival Antoine se suicide ainsi que sa maîtresse, l’inusable Cléopâtre.

Octave consolide l’œuvre de son grand-oncle en s’attribuant la totalité du pouvoir mais en se gardant de modifier dans la forme les institutions républicaines. Le Sénat, reconnaissant, lui octroie le titre honorifique d’Auguste, qui désigne une personne agissant sous de bons auspices. C’est sous ce nom qu’il restera dans l’Histoire, au terme d’un règne des plus glorieux. Notons que sous son règne naît en Palestine [20], dans une étable, un Juif prénommé… Jésus.


Faute d’un fils, ni Jules César ni Auguste n’ont pu imposer une règle successorale simple à la tête de l’empire romain et c’est à la faveur d’intrigues de palais ou sous la pression des légions que les nouveaux empereurs vont se succéder. Ce désordre au sommet de l’État n’empêche pas les habitants de jouir d’une paix relative pendant plusieurs siècles, d’où l’expression pax romana en français, paix romaine pour qualifier le principal apport de Rome.

P.-S.

Source : L’histoire de la Chine, des anciennes dynasties à nos jours (extrait)/ Histljarchiveperso histoire de la Rome antique.

Notes

[1] La dynastie Qin est la première dynastie impériale de la Chine, qui dure de 221 à 206 av. jc. C’est la conquête des six États issus de la chute de la dynastie Zhou par l’État de Qin, conquête unifiant de facto le pays, qui l’installe au pouvoir. Les 14 années de règne de son fondateur, Qin Shi Huang, le premier empereur de l’histoire de la Chine, et de son fils Qin Er Shi, représentent, malgré cette brièveté, un tournant capital dans l’histoire nationale

[2] en Chine, où l’on parle encore aujourd’hui de multiples langues, les idéogrammes restent le principal facteur d’unité

[3] Le confucianisme, Rùjià école des lettrés puis Rùxué enseignement des lettrés Rùxué, est l’une des plus grandes écoles philosophiques, morales, politiques et dans une moindre mesure religieuses de Chine. Elle s’est développée pendant plus de deux millénaires à partir de l’oeuvre attribuée au philosophe Kongfuzi, Maître Kong, connu en Occident sous le nom latinisé de Confucius. Après avoir été confrontée aux écoles de pensée concurrentes pendant la Période des Royaumes combattants et violemment combattue sous le règne de Qin Shi Huang, fondateur du premier empire, elle fut imposée par l’empereur Han Wudi en tant que doctrine d’État et l’est restée jusqu’à la fondation de la République de Chine en 1911. Elle a aussi pénétré au Viêt Nam, en Corée et au Japon où elle a été adaptée aux circonstances locales.

[4] La Mongolie est un vaste pays d’Asie orientale qui est enclavé entre la Russie au nord et la république populaire de Chine au sud. Sa capitale et plus grande ville est Oulan-Bator, la langue officielle est le mongol et la monnaie le tugrik. La Mongolie fut le centre de l’Empire mongol au 13ème siècle et fut ensuite gouvernée par la dynastie Qing, d’origine mandchoue, de la fin du 17ème siècle à 1911, date à laquelle l’indépendance de la Mongolie fut proclamée à la faveur de la chute de l’Empire chinois, à la suite de la révolution chinoise de 1911. Au cours de l’histoire, beaucoup d’ethnies ont peuplé le territoire actuel de la Mongolie. La plupart étaient nomades, et formaient des confédérations plus ou moins puissantes.

[5] La Grande Muraille est un ensemble de fortifications militaires chinoises construites, détruites et reconstruites en plusieurs fois et à plusieurs endroits entre le 3ème siècle av. jc et le 17ème siècle pour marquer et défendre la frontière nord de la Chine. C’est la structure architecturale la plus importante jamais construite par l’Homme à la fois en longueur, en surface et en masse. Populairement, on désigne sous le nom de « Grande Muraille » la partie construite durant la dynastie Ming qui part de Shanhaiguan sur le territoire de la ville de Qinhuangdao dans la province du Hebei à l’Est pour arriver à Jiayuguan dans la province du Gansu à l’Ouest. Sa longueur varie selon les sources. Selon un rapport de 1990, la longueur totale des murs serait de 6 259,6 km.

[6] Le Yangtsé, Yang-Tsé-Kiang ou Yangzi Jiang également en français fleuve Bleu (par opposition au fleuve Jaune, l’autre grand fleuve chinois, plus au nord), est le plus important des fleuves de Chine et d’Asie avec un débit moyen de 30 000 m3/s et une longueur de 6 380 km. C’est le troisième fleuve du monde par sa longueur après l’Amazone et le Nil, ainsi que par son débit après l’Amazone et le Congo. Ce n’est que le dixième fleuve pour la superficie de son bassin versant, mais celui-ci est le plus peuplé. Il est le plus important au monde à couler entièrement dans un seul pays. Le Yangtsé prend sa source dans l’Ouest du pays sur le plateau tibétain, dans une région aride et dépourvue d’habitants à plus de 5 300 m d’altitude. Son cours prend d’abord une orientation sud-est et il descend du plateau de manière torrentielle en circulant dans des gorges profondes creusées dans les monts Hengduan. À près de 2 000 km de sa source, le Yangtsé arrive aux abords du plateau Yunnan-Guizhou et prend une direction générale ouest-est qu’il va conserver jusqu’à son débouché dans la mer de Chine orientale.

[7] Le fleuve Jaune est le deuxième plus long fleuve de Chine après le Yangzi Jiang. Long de 5 464 kilomètres, il prend sa source dans le plateau tibétain et après avoir traversé les provinces de Gansu, Ningxia, Mongolie-Intérieure, Shaanxi, Shanxi, Henan et Shandong il se jette dans la mer de Bohai, dans la mer Jaune. Le bassin versant du fleuve d’une superficie de 752 443 km² est caractérisé par un climat en grande partie semi-aride qui explique le débit modéré du fleuve à son embouchure (2 571 m3/s). Le fleuve Jaune a joué un rôle crucial dans l’histoire de la Chine car la civilisation chinoise est née au confluent du fleuve et de son affluent le Wei He puis s’est développée le long de son cours.

[8] Xi’an est la capitale de la province du Shaanxi en Chine. Elle a le statut de ville sous-provinciale. Cette ville, qui a une histoire de plus de 3 100 ans, a été la capitale de la Chine sous les dynasties Qin, Han et Tang et se nommait alors Chang’an ou Xianyang. À l’époque Zhou, cette capitale occupait le site voisin de Fenghao. L’actuelle Xi’an est une des dix plus grandes villes chinoises.

[9] La dynastie Han régna sur la Chine de 206 av. jc à 220 apr. jc. Deuxième des dynasties impériales, elle succéda à la dynastie Qin (221/206 av. jc) et fut suivie de la période des Trois Royaumes (220/265). Fondée par Liu Bang, chef de guerre d’origine paysanne révolté contre la dynastie Qin, elle compta 28 empereurs.

[10] Tunis est la ville la plus peuplée et la capitale de la Tunisie. Elle est aussi le chef-lieu du gouvernorat du même nom depuis sa création en 1956. Située au nord du pays, au fond du golfe de Tunis dont elle est séparée par le lac de Tunis, la cité s’étend sur la plaine côtière et les collines avoisinantes. Son cœur historique est la médina. Bourgade modeste placée dans l’ombre de Carthage, Kairouan puis Mahdia, elle est finalement désignée comme capitale le 20 septembre 1159, sous l’impulsion des Almohades, puis confirmée dans son statut sous la dynastie des Hafsides en 1228 et à l’indépendance du pays le 20 mars 1956.

[11] le Liban actuel

[12] Le Sénat et le peuple romain

[13] La Sicile est la plus grande île méditerranéenne. Avec une superficie de 25 708 km², c’est la région la plus étendue de l’Italie et son territoire est constitué de neuf anciennes provinces à leur tour partagées en 390 municipalités. Elle est également la seule région italienne à compter 2 des 10 villes les plus peuplées du pays : Palerme et Catane. Son chef-lieu est Palerme.

[14] L’irruption de mercenaires campaniens en Sicile est à l’origine de la première guerre punique. Les mercenaires ayant pris Messine, alliée de Carthage, sont attaqués à leur tour en 264 avant JC par le tyran Hiéron de Syracuse, lui aussi allié de Carthage. Ils appellent Rome à leur secours. Les Romains, qui ont une bonne expérience de la guerre terrestre, sont victorieux en Sicile, à Mules et Ecnome. Ils tentent un débarquement en Afrique, près de Carthage, avec 40.000 hommes sous le commandement du consul Atilius Regulus. Mais la flotte romaine est détruite à Drepanum, près de la Sicile, tandis qu’en Afrique, Atilius Regulus est battu et fait prisonnier par les mercenaires carthaginois sous le commandement du Spartiate Xanthippe

[15] La Deuxième Guerre punique, (218-202 av. jc) est le 2ème des 3 conflits connus sous le nom de guerres puniques, qui opposent Rome à Carthage. Plus précisément, ce conflit a lieu au 3ème siècle av. jc, de 219 à 203 av. jc en Europe, puis de 203 à 202 av. jc en Afrique. Cette guerre a commencé à l’initiative des Carthaginois, qui ont voulu prendre leur revanche suite à leur défaite lors de la 1ère guerre punique.

[16] La troisième guerre punique est la dernière phase d’un conflit connu sous le nom de guerres puniques et qui oppose pendant plus d’un siècle Rome et Carthage. Les deux premières guerres (264-241 av. jc et 218-202 av. jc) aboutissent à la perte des possessions méditerranéennes de Carthage, qui se limite au nord de l’Afrique au début du 2ème siècle av. jc. En dépit de ce repli, la cité punique connaît une phase d’expansion économique durant le dernier demi-siècle de son existence, croissance qui entraîne à Rome la crainte d’un réarmement, même si les raisons du conflit sont plus complexes et discutées par les historiens. La croissance de l’État numide de Massinissa, qui se construit en partie aux dépens de Carthage, change également la donne : le jeu d’alliance entre cet État et Rome a pu entraîner Carthage, vaincue en 202, à se défendre et à violer de fait l’une des clauses du traité, donnant ainsi le casus belli. Le conflit se solde, à l’issue d’une courte campagne et d’un long siège qui dure de 149 à 146 av. jc, par l’anéantissement de la cité punique, dont la capitale est rasée. En dépit des destructions matérielles, la civilisation carthaginoise ne disparaît pas pour autant et nombre de ses éléments ont été intégrés à la civilisation de l’Afrique romaine.

[17] nom donné à la région de Carthage et plus tard étendu à l’ensemble du continent

[18] La plèbe est une partie du peuple (populus) romain, c’est-à-dire les citoyens romains, distincts des esclaves. La plèbe ou les plébéiens se définit par opposition aux patriciens. Dans le langage courant, la plèbe désigne le peuple par opposition aux élites de pouvoir.

[19] tsar en russe, Kaiser en allemand

[20] Le nom Palestine désigne la région historique et géographique du Proche-Orient située entre la mer Méditerranée et le désert à l’est du Jourdain et au nord du Sinaï. Si le terme « Palestine » est attesté depuis le 5ème siècle av. jc par Hérodote, il est officiellement donné à la région par l’empereur Hadrien au 2ème siècle, désireux de punir les Juifs de leur révolte en 132-135. Elle est centrée sur les régions de la Galilée, de la Samarie et de la Judée. Ses limites sont au nord la Phénicie et le mont Liban et au sud la Philistie et l’Idumée. À l’époque des croisades, le Pérée au nord-est de la mer Morte, la Batanée et la Décapole au-delà du Jourdain y étaient attachés. La Palestine peut désigner le territoire situé uniquement à l’ouest du Jourdain. Historiquement, elle correspond à Canaan, à la Terre d’Israël et fait partie de la région de Syrie (Syrie-Palestine). Les Arabes, qui ont conquis la Palestine sur les Byzantins dans les années 630, divisent la province d’al-Sham en cinq districts (jund), dont l’un garde le nom de « Palestine » et s’étend du Sinaï jusqu’à Akko (connue par les Chrétiens sous le nom de Saint-Jean-d’Acre) ; son chef-lieu est d’abord Ludd (Lod) puis, dès 717, ar-Ramlah (Ramla) et plus tard Jérusalem. Les autres villes les plus importantes sont Rafah, Gaza, Jaffa, Césarée, Naplouse et Jéricho. Ce district de « Palestine » était bordé au nord et à l’est par celui de « Jordanie », al-Urdunn, qui avait pour capitale Tibériade et incluait Akko et Tyr. Les frontières entre ces deux districts ont plusieurs fois varié au cours de l’histoire. À partir du 10ème siècle, cette division a commencé à tomber en désuétude, pour faire place finalement au royaume chrétien de Jérusalem. Sous le gouvernement des Croisés, est fondé en 1099, le royaume latin de Jérusalem ; Jérusalem redevient capitale d’un État. Après la défaite et le départ des Croisés, aux 12ème et 13ème siècles, les jund (districts) arabo-musulmans sont réintroduits, mais leurs frontières sont sans cesse redéfinies.