Notes
[1] Le gouverneur et lieutenant-général du comté de Bourgogne (de 1477 à 1674), puis de Franche-Comté (1674 à 1789) eut le rôle d’un commandant militaire, doté de grands pouvoirs. Sous le règne de la maison d’Autriche, héritière des ducs de Bourgogne, les quatre premiers gouverneurs étaient choisis dans la maison d’Orange-Nassau. Leurs successeurs, jusqu’en 1668, étaient issus de la noblesse comtoise et choisis parmi les puissants seigneurs de la région ; seuls les trois derniers venaient des Pays-Bas espagnols et d’Espagne. Après la conquête de la province par Louis XIV en 1674, la province n’eut que quatre gouverneurs officiels dont trois n’habitant pas le comté et qui déléguèrent leur pouvoir à un gouverneur suppléant. Le siège des gouverneurs était situé dans le château de Gray jusqu’en 1668 ; puis à Besançon au palais Granvelle, de 1673 jusqu’en 1789. Les gouverneurs partageaient le pouvoir avec le Parlement de Dole et les États de Franche-Comté
[2] La maison de Bauffremont est une ancienne et illustre famille de noblesse féodale, originaire de Lorraine, dont la filiation prouvée remonte à 1202. Elle porte les titres de prince du Saint-Empire (1623 et 1757) reconnu en France en 1757, prince de Listenois (autorisé en France en 1762), comte de l’Empire français (1810), duc de Bauffremont (1818), duc d’Atrisco (Espagne 1905) et grand d’Espagne (2 fois) (1866) etc. Ses membres furent titrés « cousin de l’Empereur » (1757) et « cousin du roi » (1759 et 1762) et reçus 6 fois aux honneurs de la Cour. Elle a donné 4 chevaliers de l’ordre de la Toison d’or, 5 chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit, des maréchaux de Bourgogne, des officiers généraux, des présidents de la noblesse aux États généraux, des pairs de France, des évêques, des ambassadeurs, des gouverneurs de provinces, etc.
[3] Charny est une commune française située dans le département de la Côte-d’Or.
[4] Montigny-Montfort est une commune française située dans le département de la Côte-d’Or. L’histoire plus que millénaire de cette commune rurale est liée à celle de son château du 13ème siècle qui connut d’illustres propriétaires, mais également à l’histoire du Suaire de Turin qui y a été hébergé de nombreuses années.
[5] La principauté de Chimay est une principauté de la fin du Moyen Âge, dont les origines remontent au 11ème siècle, lorsque la comtesse douairière Richilde de Hainaut institua les 12 pairies de Hainaut.
[6] Taillebourg est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime. La commune de Taillebourg se situe dans le centre-est du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l’ancienne province de Saintonge. Taillebourg est un village constitué de deux parties nettement distinctes : une partie élevée, bâtie sur le piton rocheux surplombant la vallée de la Charente où est édifié le château ; une partie basse, établie en bordure même du fleuve que longent la voie ferrée Nantes-Bordeaux et la route départementale reliant Saintes à Saint-Savinien et où se développa un port fluvial, dès le Moyen Âge.
[7] Dans le système féodal français, un sénéchal était un officier d’un seigneur (titré ou non) chargé de la justice seigneuriale (haute, moyenne ou basse) et présidait habituellement les plaids de la seigneurie, cour se réunissant régulièrement pour régler les litiges survenus dans le ressort de la seigneurie, privée ou royale. Ce système a été aboli en 1789 en France mais s’est maintenu partiellement à Jersey et à Guernesey, et surtout à Sercq, où le sénéchal nommé par le seigneur héréditaire est membre de droit de l’assemblée représentative de l’île
[8] La Guyenne est une ancienne province, située dans le sud-ouest de la France. Ses limites ont fluctué au cours de l’histoire sur une partie des territoires des régions françaises Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. Portant le titre de duché, la Guyenne avait pour capitale Bordeaux. Son nom est apparu au 13ème siècle en remplacement du terme d’« Aquitaine ». Sous l’Ancien régime, la Guyenne était l’une des plus grandes provinces de France et regroupait divers pays et provinces plus petites comme le Périgord, l’Agenais, le Quercy et le Rouergue. Le terme de « Guyenne propre » correspondait à la région de Bordeaux, également appelée le Bordelais. La Guyenne était couramment associée avec la Gascogne dont la capitale était Auch et qui regroupait notamment l’Armagnac, le Bigorre, le Labourd, la Soule et le Comminges. Guyenne et Gascogne partageaient ainsi le même gouvernement général militaire.
[9] La ligue du Bien public est une révolte de princes, menés par Charles, comte de Charolais et d’autres grands seigneurs, contre l’accroissement des pouvoirs du roi de France Louis XI. Elle s’étend de mars à octobre 1465.
[10] Bruges est une ville de Belgique située en Région flamande, chef-lieu et plus grande ville de la province de Flandre-Occidentale. Bruges apparaît au 10ème siècle en tant que place forte du comté de Flandre. En 1134, un raz-de-marée a pour conséquence bénéfique d’ouvrir un bras de mer, le Zwin, donnant un accès direct à la mer pour la ville, ce qui entraîne un développement urbain spectaculaire entre le 12ème et le 15ème siècle, avec le creusement de nombreux canaux. Forte de son indépendance communale symbolisée par son beffroi, Bruges devient une plaque tournante portuaire, commerciale et financière centrale dans l’Europe du Moyen Âge, reliant les pays de la mer du Nord et de la Baltique à la Méditerranée. Les riches marchands brugeois traitaient avec ceux de toute l’Europe.
[11] La Champagne est une ancienne province française à l’origine un comté palatin qui recouvrait l’actuelle région administrative Champagne-Ardenne, le sud du département de l’Aisne et la majeure partie du département de Seine-et-Marne jusqu’à la Brie mouvante, située entre le cours supérieur de l’Yerres et la via Agrippa, et la Brie française. Au nord, la frontière changeante avec la Principauté de Liège incluait Sugny, excluant Givet. Son terroir a donné son nom au vignoble de Champagne.
[12] La Bourgogne est une ancienne région administrative française constituée de quatre départements : la Côte-d’Or, la Nièvre, la Saône-et-Loire et l’Yonne. Elle correspond à une partie de la province historique et culturelle située au centre-est de la France. La région administrative, et avant elle la province, doivent leur nom aux Burgondes du temps d’avant les Mérovingiens, qui créèrent le royaume de Burgondie, devenu royaume de Bourgogne puis des Deux-Bourgognes à l’époque carolingienne. Par la suite on distinguera le comté de Bourgogne (ou Franche-Comté de Bourgogne), qui correspond à l’actuelle Franche-Comté, du duché de Bourgogne qui correspond à peu près à l’actuelle région de Bourgogne avec Dijon pour capitale.
[13] Le comté de Tonnerre est un ancien fief situé dans le nord de la Bourgogne, autour de la ville de Tonnerre. Les comtes de Tonnerre frappèrent monnaie du 11ème siècle jusqu’en 1315. Le comté avait la particularité de dépendre de trois suzerains : de l’évêque de Langres, pour les châtellenies de Tonnerre, d’Argenteuil, de Ligny le Châtel et les fiefs qui en dépendaient ; du duc de Bourgogne pour celles de Cruzy-le-Châtel, Griselles et Pothières et leurs fiefs, et de l’évêque de Châlon pour celle de Channes. Il fut érigé en duché en 1572, en faveur d’Henri Antoine de Clermont, mais cette érection n’eut pas d’effet faute de l’enregistrement du brevet. Jusqu’en 1789, le comté de Tonnerre était le plus ancien de France. Il n’a jamais été réuni à la couronne, ni érigé en marquisat ou duché
[14] Tirant son nom de son origine de “comte de l’étable”, le connétable a, au Moyen Âge, la charge de l’écurie et de l’organisation des voyages du roi. Au 14ème siècle, sa fonction évolue vers le commandement de l’armée en temps de guerre et le conseil militaire du roi en temps de paix. Du Guesclin, Clisson, Bourbon… font partie des grands connétables de France. Supprimée en 1627, la charge de connétable est rétablie par Napoléon 1er en 1804 pour son frère Louis.
[15] Guipy est une commune française située dans le département de la Nièvre.
[16] Château-Chinon est une commune française située dans le département de la Nièvre. Considérée comme la capitale du Morvan, elle est bâtie sur les flancs d’une colline culminant à 609 m. Compte tenu de sa situation stratégique, son histoire est chargée depuis les époques gauloise et gallo-romaine avec le peuple des Éduens, au Moyen Âge et à l’Ancien Régime comme étant une châtellenie puis un comté appartenant aux plus grandes familles du royaume de France. À l’époque contemporaine, le bourg est surtout connu pour l’élection en 1981 de son maire, François Mitterrand, à la présidence de la République française.
[17] Bourges est une commune française, préfecture du département du Cher. Elle est aussi la capitale historique du Berry, province de l’Ancien Régime correspondant approximativement aux départements actuels de l’Indre et du Cher.
[18] La seigneurie de Montils-lèz-Tours, qui prendra plus tard le nom de Plessis, devient à partir de 1444 une résidence royale, où le roi Charles VII séjourne à plusieurs reprises. Puis, la demeure est achetée le 15 février 1463 par Louis XI, fils et héritier de Charles VII, pour la somme de 5300 écus, afin d’y bâtir une nouvelle demeure. Précédemment, une forteresse du 11ème siècle y fut érigée, embellie par des travaux voulus notamment par Charles VII. L’aménagement des nouveaux bâtiments et des cachots voulus par Louis XI se déroulera jusqu’en 1470.
[19] Le 13 septembre, le duc de Bourgogne ratifia le traité de Soleuvre, une nouvelle trêve de neuf ans. Le 29 septembre, les ambassadeurs de Bretagne aussi acceptèrent la paix pour laquelle le traité restait à ratifier. Le 9 octobre, cela fut parachevé. Une semaine plus tard, le roi de France Louis XI nomma le duc François II lieutenant général du royaume. D’ailleurs, l’alliance avec Édouard IV ouvrit une porte pour la libération de Marguerite d’Anjou, fille de René 1er d’Anjou. Comme ce dernier n’était pas capable de payer 50 000 écus d’or de rançon, c’était Louis XI qui en disposa. Le 29 janvier 1476, Marguerite regagna la ville de Rouen dans laquelle les officiers du roi l’attendaient. Naturellement, avant de s’en aller vers la Provence où son père demeurait, elle dut faire un testament renonçant tous les droits de succession, en faveur de Louis XI
[20] Le traité de Picquigny est un traité de paix signé le 29 août 1475 entre le roi de France Louis XI et le roi d’Angleterre Édouard IV à Picquigny en Picardie (aujourd’hui dans le département de la Somme). Il met formellement fin à la guerre de Cent Ans, qui, sur le plan militaire, s’était achevée en 1453 avec la bataille de Castillon et la prise de Bordeaux.
[21] Saint-Quentin est une commune française située dans le département de l’Aisne. Comptant la plus importante population du département, dont elle est une sous-préfecture, Saint-Quentin est la deuxième commune la plus peuplée de la région. Cette ville picarde est située sur la Somme. Historiquement et traditionnellement, Saint-Quentin était le siège du comté de Vermandois à partir du Xe siècle, après la cité de Vermand.
[22] Ham est une commune française située dans le département de la Somme. Elle est le siège de la communauté de communes de l’Est de la Somme.
[23] Bohain-en-Vermandois est un bureau centralisateur de canton du département de l’Aisne. Ville située entre Cambrai et Saint-Quentin, entre Thiérache et Vermandois, à la limite du département du Nord.
[24] Un chambellan ou chambrier est un gentilhomme chargé du service de la chambre d’un monarque ou d’un prince, à la cour duquel il vit.
[25] Au début du 12ème siècle, la seigneurie de Ligny était dans la mouvance des comtes de Champagne. En 1155, par le mariage de Renaud II, comte de Bar avec Agnès de Champagne, elle passe au comté de Bar. Leur petit-fils Henri II la donna en dot à sa fille Marguerite à l’occasion de son mariage avec Henri V, comte de Luxembourg qui, en 1262, la donna à son second fils Valéran, le fondateur de la Maison de Luxembourg-Ligny. En 1285, Valéran de Luxembourg, appelé aussi Valéran de Ligny. Frère de Henri le Lion, comte de Luxembourg, il est aussi présent à Chauvency-le-Château, et il mourra comme lui et avec lui lors de la bataille de Worringen en 1288. En 1364, la seigneurie est élevée au rang de comté par le roi de France Charles V pour Gui de Luxembourg qui est aussi comte de Saint Pol (Saint-Pol-sur-Ternoise).