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Margaret de Suède ou Margrete Eriksdotter

mercredi 19 mars 2025, par lucien jallamion

Margaret de Suède ou Margrete Eriksdotter (vers 1155-1209)

Princesse royale suédoise-Reine consort de Norvège

Armoiries de la Norvège (source : Damian Szczepaniak, Szczepan1990)Fille du roi Éric IX de Suède et de la reine Christine Björnsdotter . En 1189, elle épouse le roi de Norvège Sverre.

Devenu veuve en 1202, elle retourne en Suède, et se retire dans ses domaines du Västergötland [1] et du Värmland [2]. En partant de Norvège, elle ne laisse, contre son gré, que sa fille Christine Sverresdatter. Elle passe 2 années en Suède et revient en Norvège en 1204. Le 1er janvier 1204, 2 jours après son retour en Norvège, son beau-fils le roi Håkon III de Norvège, meurt brutalement en présentant des symptômes d’empoisonnement. Margaret est suspectée du crime, et un de ses servants doit prouver son innocence lors d’une ordalie [3] qui échoue. Le serviteur est noyé et Margaret retourne en Suède.

Margaret revient de nouveau en Norvège lors du mariage de sa fille en 1209. Christine épouse le corégent de Norvège Philippe Simonsson, le candidat au trône du parti des Bagler [4]. Margaret prend part aux noces mais immédiatement après elle tombe malade et meurt quelques semaines plus tard.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Margaret of Sweden, Queen of Norway »

Notes

[1] Västergötland, dans le sud-ouest de la Suède, entre les grands lacs de Vänern et de Vättern est une des 25 provinces historiques de Suède.

[2] La province de Värmland est une province historique de l’ouest de la Suède. Elle est comprise entre au sud la Westrogothie et la Dalie, à l’ouest la Norvège, à l’est le Västmanland et la Néricie et au nord-est la Dalécarlie. Elle correspond assez étroitement au comté de Värmland.

[3] L’ordalie, ou « jugement de Dieu », est une forme de procès à caractère religieux qui consiste à soumettre un suspect à une épreuve douloureuse voire potentiellement mortelle, dont l’issue, théoriquement déterminée par une divinité, permet de conclure à la culpabilité ou à l’innocence du dit suspect.

[4] Les Bagler constituent une faction politique norvégienne médiévale proche de l’Église et de la haute aristocratie. Les Bagler s’opposent aux « Birkebeiner », parti populaire opposé à l’aristocratie et à l’Église depuis l’époque du régent Erling Skakke. Ils jouent un grand rôle dans la reprise de la Guerre civile en Norvège entre 1196 et 1217. Né à l’origine du conflit entre l’archevêque de Nidaros Erik Ivarsson et le roi Sverre Sigurdsson, le mouvement devient plus politique lorsque Nicolas Arnesson évêque d’Oslo en prend la tête. Les Bagler se composent des survivants des « Heklung », « Kuflung » et « Varbelg » qui s’étaient opposés au roi Sverre Sigurdsson depuis la mort de Magnus V de Norvège lors de la Bataille de Fimreite en 1184.