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Iotapa ou Iotapé épouse de Sampsiceramus II

dimanche 2 mars 2025, par lucien jallamion

Iotapa ou Iotapé (épouse de Sampsiceramus II) (vers 15/1 av. jc - ?)

Princesse de Commagène

Carte de la CommagèneFille du roi Mithridate III de Commagène et de la reine Iotapa d’Atropatène. Dans la première partie du 1er siècle c’est l’épouse du roi syrien Sampsiceramus II d’Émèse dit Sampsigéram II.

Iotapa était d’origine arménienne, hellénistique et mède. Elle a probablement grandi et fait ses études à Samosate [1], la capitale du royaume de Commagène [2].

Elle épousa le roi Sampsiceramus de la famille royale d’Émèse [3], dans la province romaine de Syrie [4].

Ils eurent 4 enfants. Sampsiceramus et Iotapa sont connus comme un couple heureux, d’après une inscription datée du règne de son mari.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Iotapa (épouse de Sampsiceramus II)/ Portail du Proche-Orient ancien/ Catégories  : Personnalité féminine du Ier siècle/ Personnalité féminine de la Rome antique

Notes

[1] également appelée Antioche de Commagène, une ancienne cité dont les ruines se situent dans l’actuelle province d’Adıyaman, près de l’Euphrate, en Turquie

[2] La Commagène, était un royaume situé au centre sud de l’actuelle Turquie, avec comme capitale Samosate près de la ville moderne d’Adıyaman, au bord de l’Euphrate. Aujourd’hui la Commagène est célèbre pour son sanctuaire situé sur le mont Nemrod (Nemrut Dağı).

[3] actuelle Homs

[4] La Syrie est l’une des provinces les plus importantes de l’Empire romain, tant par sa richesse que sur le plan militaire. Étendue de la Méditerranée à l’Euphrate, elle constitue un riche creuset de civilisations, composées entre autres de Juifs, de Phéniciens, ou de Nabatéens, hellénisés pour la plupart d’entre eux. La Syrie est conquise par Pompée en 64 av. jc. En 63 av. jc, après avoir vaincu le roi Mithridate VI, il transforme le royaume de Syrie en province romaine, mettant ainsi fin à la dynastie séleucide. L’acquisition du territoire n’est cependant pas sa mission originelle. Le gouvernement de cette riche région constitue rapidement un enjeu majeur à Rome. Crassus, qui l’a obtenu, y trouve la mort en tentant une expédition militaire contre les Parthes en 53 av. jc, à Carrhes. Sous Auguste, la province est placée sous l’autorité d’un légat d’Auguste propréteur de rang consulaire, résidant à Antioche, la capitale. Les frontières de la province connaissent à plusieurs reprises des modifications. Le royaume de Judée, devenu province de Judée, est renommé Syrie-Palestine durant le règne de l’empereur Hadrien, mais n’appartient pas à la province de Syrie proprement dite. Les frontières varient aussi avec l’Arabie nabatéenne. La Syrie englobe l’Iturée et le territoire de Palmyre. Si les conquêtes de Trajan sont éphémères, la frontière sur l’Euphrate est durablement déplacée jusqu’à Doura Europos, lors de la guerre parthique de Lucius Verus, entre 161 et 166. À partir de la seconde moitié du 2ème siècle, le sénat romain comprend un nombre important de Syriens, comme Claudius Pompeianus ou Avidius Cassius sous Marc Aurèle. Dans la première moitié du 3ème siècle, des Syriens accèdent au pouvoir impérial, avec la dynastie des Sévères.