Notes
[1] La conquête musulmane de la péninsule Ibérique est l’expansion initiale du califat omeyyade sur l’Hispanie, s’étendant en grande partie de 711 à 726. La conquête aboutit à la destruction du royaume wisigoth et l’établissement de la wilaya d’al-Andalus et marque l’expansion la plus occidentale du califat omeyyade et de la domination musulmane en Europe. La conquête du royaume wisigoth par les dirigeants musulmans du califat omeyyade est un long processus, qui dure quinze ans, de 711 à 726, dans lequel ils viennent prendre la péninsule ibérique et une partie du sud de la France actuelle, bien que ce qui est le territoire péninsulaire du royaume soit déjà conquis en 720, soit 9 ans après le début de la conquête. En 711, le général omeyyade Tariq ibn Ziyad débarque à Gibraltar, dans la péninsule ibérique, à la tête d’une armée composée presque exclusivement de Berbères. Il fait campagne plus au nord après avoir vaincu Rodéric à la bataille de Guadalete, après quoi il est renforcé par une armée arabe dirigée par Moussa ibn Noçaïr. En 717, la force combinée arabo-berbère franchit les Pyrénées, la Septimanie et la Provence en 734.
[2] La conquête musulmane de l’Hispanie est l’expansion initiale du califat omeyyade sur l’Hispanie, s’étendant en grande partie de 711 à 726. La conquête aboutit à la destruction du royaume wisigoth et l’établissement de la wilaya d’al-Andalus et marque l’expansion la plus occidentale du califat omeyyade et de la domination musulmane en Europe. La conquête du royaume wisigoth par les dirigeants musulmans du califat omeyyade est un long processus, qui dure 15 ans, de 711 à 726, dans lequel ils viennent prendre la péninsule ibérique et une partie du Sud de la France actuelle, bien que ce qui est le territoire péninsulaire du royaume soit déjà conquis en 720, soit 9 ans après le début de la conquête. En 711, le général omeyyade Tariq ibn Ziyad débarque à Gibraltar, dans la péninsule ibérique, à la tête d’une armée composée presque exclusivement de Berbères. Il fait campagne plus au nord après avoir vaincu Rodéric à la bataille de Guadalete, après quoi il est renforcé par une armée arabe dirigée par Moussa ibn Noçaïr. En 717, la force combinée arabo-berbère franchit les Pyrénées, la Septimanie et la Provence en 734.
[3] Malaga est une ville espagnole, capitale de la province de Malaga faisant partie de la Communauté autonome d’Andalousie. Malaga est située à l’extrémité ouest de la mer Méditerranée et dans le sud de la péninsule Ibérique, à environ 100 kilomètres à l’est du détroit de Gibraltar. Située au centre d’une baie entourée de chaînes de montagnes, la ville dispose d’un territoire municipal de 395,25 km². On y trouve deux rivières, le Guadalhorce et la Guadalmedina. Malaga fut fondée par les Phéniciens au 8ème siècle av. jc, ce qui en fait l’une des plus anciennes villes d’Europe. Prise une première fois en 716 par les Arabes, la ville est définitivement conquise en 743 et annexée à l’Émirat de Cordoue en 755. En 858, Malaga est pillée par le chef viking Hasting. La période musulmane favorise le développement de la ville et de ses campagnes, grâce à l’amélioration de l’irrigation ébauchée par les Romains. La ville traverse les troubles politiques en renforçant sa puissance grâce à son port, son chantier naval, les Atarazanas. Les Génois installent un comptoir dans la ville qui devient, avec le renouveau des liaisons entre la mer Méditerranée et le nord de l’Europe, une étape importante des lignes de commerce. La ville est reconquise par les chrétiens le 19 août 1487, après de durs combats. Le Royaume de Grenade perd son principal débouché maritime et tombera cinq ans plus tard.
[4] Patrice est un titre de l’empire romain, créé par Constantin 1er. Dans les années 310-320, Constantin abolit le patriciat romain, vieille distinction sociale qui avait ses racines au début de la république romaine. Le titre de patrice est désormais accordé par l’empereur à des personnes de son choix, et non plus à des familles entières. Dès son apparition, le titre de patrice permet à son titulaire d’intégrer la nobilitas, comme le faisait déjà le patriciat républicain. Le titre était décerné à des personnages puissants mais non membres de la famille impériale ; il vient dans la hiérarchie immédiatement après les titres d’Auguste et de César. Ce titre fut ensuite conféré à des généraux barbares au service de l’empire. Le titre fut encore porté par des notables gallo-romains au 6ème siècle. Sous les Mérovingiens, le titre de patrice était donné au commandant des armées burgondes. Les papes l’ont notamment décerné à plusieurs reprises pour honorer des personnages qui les avait bien servis. Le titre fut également conservé dans l’Empire byzantin, et son importance fut même accrue au 6ème siècle par Justinien 1er, qui en fit la dignité la plus haute de la hiérarchie aulique. C’était une dignité accordée par brevet. Dans les siècles suivants, elle fut progressivement dévaluée par la création de nouveaux titres. La dignité de patrice disparut à Byzance au 12ème siècle.
[5] L’Empire byzantin ou Empire romain d’Orient désigne l’État apparu vers le 4ème siècle dans la partie orientale de l’Empire romain, au moment où celui-ci se divise progressivement en deux. L’Empire byzantin se caractérise par sa longévité. Il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. La fondation de Constantinople, sa capitale, par Constantin 1er en 330, autant que la division d’un Empire romain de plus en plus difficile à gouverner et qui devient définitive en 395, sont parfois citées. Quoi qu’il en soit, plus dynamique qu’un monde romain occidental brisé par les invasions barbares, l’Empire d’Orient s’affirme progressivement comme une construction politique originale. Indubitablement romain, cet Empire est aussi chrétien et de langue principalement grecque. À la frontière entre l’Orient et l’Occident, mêlant des éléments provenant directement de l’Antiquité avec des aspects innovants dans un Moyen Âge parfois décrit comme grec, il devient le siège d’une culture originale qui déborde bien au-delà de ses frontières, lesquelles sont constamment assaillies par des peuples nouveaux. Tenant d’un universalisme romain, il parvient à s’étendre sous Justinien (empereur de 527 à 565), retrouvant une partie des antiques frontières impériales, avant de connaître une profonde rétractation. C’est à partir du 7ème siècle que de profonds bouleversements frappent l’Empire byzantin. Contraint de s’adapter à un monde nouveau dans lequel son autorité universelle est contestée, il rénove ses structures et parvient, au terme d’une crise iconoclaste, à connaître une nouvelle vague d’expansion qui atteint son apogée sous Basile II (qui règne de 976 à 1025). Les guerres civiles autant que l’apparition de nouvelles menaces forcent l’Empire à se transformer à nouveau sous l’impulsion des Comnènes avant d’être disloqué par la quatrième croisade lorsque les croisés s’emparent de Constantinople en 1204. S’il renaît en 1261, c’est sous une forme affaiblie qui ne peut résister aux envahisseurs ottomans et à la concurrence économique des républiques italiennes (Gênes et Venise). La chute de Constantinople en 1453 marque sa fin.
[6] Le terme « perse » désigne le peuple des Perses, ayant pour origine la région de Perside (Pars en persan, actuelle province du Fars) dans le Sud-Ouest du plateau iranien et qui est mentionné pour la première fois dans une inscription néo-assyrienne datant du 9ème siècle av. jc. Les Perses, de même que les Mèdes du nord de l’Iran, appartiennent à la famille des Aryens, des Indo-Européens qui sont arrivés sur le territoire de l’Iran actuelle au cours du 2ème millénaire.
[7] Les Avars ou Avares sont un peuple de cavaliers nomades dirigés par un Khâgan, parfois identifiés aux Ruanruan qui menaçaient la Chine au 3ème siècle. Ils seraient originaires de Mongolie, connu par les Chinois sous le nom de Ruanruan. Au 5ème siècle, leur khan Chö-louen fonde un empire nomade de la Corée à l’Irtych. En 546, leurs vassaux Tölech se révoltent. Bumin, chef des Tujue, réprime la rébellion et réclame en récompense la main d’une princesse ruanruan, ce qui lui est refusée. Vexé, il se décide à la révolte et envoie une ambassade en Chine auprès des Wei. Il s’allie avec eux et épouse une princesse Tabghatch en 551. En 552, le dernier khan ruanruan, encerclé se donne la mort. L’empire Avar s’effondre et est remplacé en Mongolie par celui des Köktürks, les survivants se réfugient à la frontière de la Chine où les Qi du Nord, successeurs des Wei, les établissent comme fédérés. Ceux qui se dirigent vers l’Europe sont connus sous le nom d’Avars, ils migrent vers l’ouest tout en poussant devant eux de petites peuplades turco-mongoles. Ils occupèrent la plaine hongroise au 7ème siècle. Puis, ils furent intégrés à l’empire.
[8] Carthagène est une ville espagnole située près de la Mer Méditerranée dans la communauté autonome de la Région de Murcie, dont c’est la capitale législative. La ville de Carthagène fut fondée par le Carthaginois Hasdrubal le Beau en 227 av.jc, probablement sur une installation ibérique ou tartessienne antérieure. De plus, une activité commerciale importante existe dans la zone depuis au moins le 6ème siècle av. jc.
[9] L’Andalousie est une région située dans le sud de l’Espagne. Elle constitue l’une des dix-neuf communautés autonomes du pays. Dans l’Antiquité, l’Andalousie est peuplée par les Ibères, les Phéniciens (venus de l’actuel Liban), les Carthaginois (anciens habitants de l’actuelle Tunisie) et les Tartessiens. L’Andalousie reçoit des colonies grecques et des comptoirs phéniciens. Elle est ensuite sous l’obédience des Carthaginois, des Ibères, puis des Romains. Dans ce territoire se sont également établis les Vandales et Wisigoths, puis les Arabes et les Berbères.
[10] L’Algarve est une région administrative située au sud du Portugal continental. La ville de Faro en est la capitale administrative ; ses habitants sont appelés Algarviens. Il s’agit d’une des régions touristiques estivales les plus importantes du Portugal et d’Europe, grâce à ses plages et son patrimoine historique. Située à l’extrême sud-ouest de l’Europe, bordée au sud et à l’ouest par l’océan Atlantique, l’Algarve partage sa frontière à l’est avec l’Andalousie espagnole dont elle est séparée par le fleuve Guadiana ; au nord, elle avoisine la région de l’Alentejo. La région regroupe seize municipalités et intègre le district de Faro. Avec sa superficie de 4 988,56 km2, l’Algarve est la plus petite des régions créées par la Comissão de Coordenação e Desenvolvimento Regional, « Commission de Coordination et du Développement Régional », (CCDR) du Portugal.
[11] Les Astures sont un peuple indo-européen de l’Hispanie antique, partiellement celtisé par la suite (celtibérisation). Ils comptaient plusieurs tribus du nord-ouest de la péninsule ibérique, dont le territoire comprenait approximativement la communauté autonome des Asturies, la province de León à l’ouest de la rivière Esla, la province de Zamora à l’ouest de l’Esla et au nord du Durius, la zone orientale de Lugo et Orense ainsi qu’une partie du district portugais de Bragance. Il n’existe aucun témoignage épigraphique de la ou des langues parlées localement : seule la présence de toponymes et anthroponymes peut informer sur la nature des idiomes antiques ; la moitié d’entre eux peuvent être expliqués par le celtique
[12] La Biscaye est une province du Nord de l’Espagne. Elle forme la partie nord-ouest de la Communauté autonome du Pays basque. Elle est bordée par les provinces de Cantabrie (ouest), de Burgos (sud-ouest), d’Alava (sud), du Guipuscoa (est), et par la mer Cantabrique (nord). La commune d’Orduña forme une enclave de Biscaye, localisée entre les provinces d’Alava et de Burgos.
[13] L’exarchat de Carthage est le domaine relevant de l’Empire byzantin et correspondant aux anciennes provinces d’Afrique et de Numidie ainsi qu’aux îles de Corse et de Sardaigne (judicats de Sardaigne).
[14] Les Berbères sont les membres d’un groupe ethnique autochtone d’Afrique du Nord. Connus dans l’Antiquité sous le nom de Libyens, les Berbères ont porté différents noms durant l’histoire, tels que Mazices, Maures, Numides, Gétules, Garamantes et autres. Ils sont répartis dans une zone s’étendant de l’océan Atlantique à l’oasis de Siwa en Égypte, et de la mer Méditerranée au fleuve Niger en Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, la majeure partie des Berbères vit en Afrique du Nord : on les retrouve au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Libye, au Niger, au Mali, en Mauritanie, au Burkina Faso, en Égypte, mais aussi aux Îles Canaries. De grandes diasporas vivent en France, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie, au Canada et dans d’autres pays d’Europe
[15] Claude transforma le royaume de Maurétanie en deux provinces : à l’ouest la Maurétanie tingitane, avec Tingis (actuelle Tanger) comme capitale, sur un territoire correspondant globalement au nord de l’actuel Maroc ; à l’est la Maurétanie césarienne qui tire son nom, comme sa jumelle, de sa capitale Césarée de Maurétanie (actuelle Cherchell) capitale de l’ancien royaume. La Maurétanie tingitane s’étendait du nord de la péninsule à Salé (Nécropole de Chella) et Volubilis au sud et à l’est jusqu’à la rivière de Oued Moulouya. Les principales villes étaient Volubilis, Banasa, Tingis (Tanger), Lixus (Larache) Tamuda (Tétouan) et Russadir (Melilla).
[16] Tanger est une ville du Nord du Maroc, dans le Rif occidental. Située à l’extrémité du nord-ouest du pays sur le détroit de Gibraltar, la ville se trouve à 24 kilomètres de la côte espagnole. Le général musulman Moussa Ibn Noçaïr, gouverneur du Maghreb au service des Omeyyades de Damas, s’intéresse à Tanger pour sa position stratégique et c’est donc de là qu’en 711, commence la conquête de l’Espagne par les troupes de Tariq ibn Ziyad un lieutenant d’Ibn Noçaïr, à qui Gibraltar doit son nom (Djebel Tarik, la « montagne de Tarik »). Pendant les 5 siècles qui suivent, des dynasties différentes se disputent la souveraineté de Tanger. Les Idrisides de Fès, les Omeyyades de Cordoue, s’affrontent pour sa domination pendant plus d’un siècle. Au milieu du 10ème siècle, les Ifrénides, Maghraouas, Fatimides et Zirides y étendent leur autorité. En 1075, les Almoravides en deviennent maîtres jusqu’en 1149, date à laquelle la ville passe aux Almohades. Elle s’inféode aux Hafsides de Tunis avant de devenir Mérinide en 1274.
[17] Les Wisigoths entrent en Gaule, ruinée par les invasions des années 407/409. En 416 les Wisigoths et leur roi Wallia continuent leur invasion en Espagne, où ils sont envoyés à la solde de Rome pour combattre d’autres Barbares. Lorsque la paix avec les Romains fut conclue par le fœdus de 418, Honorius accorda aux Wisigoths des terres dans la province Aquitaine seconde. La sédentarisation en Aquitaine a lieu après la mort de Wallia. Les Wisigoths pénétrèrent en Espagne dès 414, comme fédérés de l’Empire romain. Le royaume des Wisigoths eut d’abord Toulouse comme capitale. Lorsque Clovis battit les Wisigoths à la bataille de Vouillé en 507, ces derniers ne conservent que la Septimanie, correspondant au Languedoc et une partie de la Provence avec l’aide des Ostrogoths. Les Wisigoths installèrent alors leur capitale à Tolède pour toute la suite. En 575 ils conquièrent le royaume des Suèves situé dans le nord du Portugal et la Galice. En 711 le royaume est conquis par les musulmans.
[18] 90 000 juifs auraient été convertis de force
[19] L’archidiocèse de Séville est un archidiocèse d’Espagne dont le siège ecclésiastique est la cathédrale Notre-Dame du Siège de Séville. Sa province ecclésiastique compte six diocèses suffragants localisés sur l’ouest de l’Andalousie et les îles Canaries.
[20] Acéphales est le nom donné à un courant de chrétiens monophysites qui se séparèrent des évêques qui les dirigeaient, quand ceux-ci eurent signé l’Hénotique en 482. Après cette date, les Acéphales vécurent sans hiérarchie épiscopale.
[21] L’église Sainte-Léocadie est une église de style mudéjar située à Tolède, capitale de la province espagnole du même nom et de la communauté autonome de Castille-La Manche. Elle est dédiée à sainte Léocadie de Tolède. Elle se situe dans la partie nord-ouest de la vieille ville de Tolède, à l’angle de la cuesta Santa Leocadia et de la calle Santa Leocadia.