Notes
[1] Capoue est une commune, située dans la province de Caserte en Campanie, dans l’Italie méridionale. Rattachée à Salerne par le traité de 849 entre Salerne et Bénévent, elle parvient à s’en affranchir vers 861.
[2] Caserte est le chef-lieu de la province de Caserte en Campanie (Italie). Il est surnommé le « Versailles italien ». En 1057, Caserte est prise par les Normands, et est intégrée dans la principauté de Capoue. Au 12ème siècle, la ville fait partie du royaume de Sicile et devient le chef-lieu d’un comté. Sous le règne du roi Guillaume II de Sicile, le comte de Caserte Robert de Lauro deviendra un Grand-connétable et un Grand-maître justicier du royaume.
[3] Caiazzo est une commune de la province de Caserte dans la région Campanie en Italie.
[4] Teano est une commune de la province de Caserte en Campanie (Italie).
[5] Sessa Cilento est une commune italienne de la province de Salerne dans la région Campanie en Italie.
[6] Sora est une ville de la province de Frosinone dans le Latium en Italie.
[7] Salerne, en italien Salerno, est une ville italienne de la province de Salerne en Campanie. Capitale de la principauté de Salerne de 861 à 1076, elle fut prise en 1077 par Robert Guiscard. Choisie par les Normands comme capitale de l’Italie du Sud au 11ème siècle, la ville fut le creuset du style « normand arabo-byzantin » Salerne accueillit la plus ancienne université de médecine d’Europe, la Schola Medica Salernitana, la plus importante source de savoir médical en Europe au début du Moyen Âge.
[8] La province de Bénévent est une province italienne, dans la région de Campanie. La capitale provinciale est Bénévent.
[9] Un stratège est un membre du pouvoir exécutif d’une cité grecque, qu’il soit élu ou coopté. Dans l’Empire byzantin, à partir du 7ème siècle, un stratège est le commandant d’un thème et de son armée. Il est le détenteur des pouvoirs civils et militaires au sein de cette province. Le terme de monostratège désigne un stratège qui a autorité sur plusieurs thèmes.
[10] Bari est une ville italienne, chef-lieu de la ville métropolitaine de Bari et de la région de Pouilles, sur la côte adriatique. Bari est connu pour être la ville où se trouvent les reliques de saint Nicolas. Ce privilège a fait de Bari et de la basilique de Bari l’un des centres importants de l’Église orthodoxe en Occident. Bari a une forte tradition marchande et est depuis toujours un centre névralgique du commerce et des échanges politico-culturels avec l’Europe et le Moyen-Orient. Son port est actuellement le plus grand port de passagers de la mer Adriatique.
[11] Le Saint-Siège ou Siège apostolique est une personne morale représentant le pape et la curie romaine. C’est un sujet de droit international qui entretient des relations diplomatiques avec les États et qui est membre d’organisations internationales ou y est représenté. Son existence remonte à celle de la papauté ainsi qu’à la structuration, à partir du 11ème siècle, de la curie romaine et d’une diplomatie pontificale. Celle-ci a d’abord été faite de relations diplomatiques entre le pape et les souverains, rois et empereurs, puis avec les États modernes à mesure de leur constitution dans l’histoire. Sur le plan du droit international, le Saint-Siège existe aujourd’hui comme « sujet de droit primaire » à l’égal des États, c’est-à-dire qu’il est reconnu par les États mais ne doit pas son existence à cette reconnaissance. L’existence du Saint-Siège est liée à la personne du pape et non pas à un territoire. Ainsi, le Saint-Siège est resté un sujet de droit international entre 1870, date de la fin des États pontificaux, et 1929, date de l’instauration de l’État du Vatican par les accords du Latran. Le Saint-Siège et le Vatican sont deux entités distinctes bien qu’elles aient l’une et l’autre le pape à leur tête. Le Vatican se compose du Saint-Siège, entité spirituelle et de l’État de la cité du Vatican, entité temporelle. Le lien entre ces deux entités est le pape, chef du spirituel et du temporel, disposant du pouvoir absolu (exécutif, législatif et judiciaire). Les représentants du Saint-Siège auprès des États et des organismes internationaux sont les nonces ou des délégués apostoliques.
[12] L’archidiocèse de Capoue est un archidiocèse de l’Église catholique en Italie, suffragant de l’archidiocèse de Naples et appartenant à la région ecclésiastique de Campanie.
[13] L’abbaye territoriale du Mont-Cassin est une église particulière (ecclesia particularis) de l’Église catholique située comme son nom l’indique, sur le mont Cassin dans la commune de Cassino en Italie.
[14] Sarrasins ou Sarrazins est l’un des noms donnés durant l’époque médiévale en Europe aux peuples de confession musulmane. On les appelle aussi « mahométans », « Arabes », « Ismaélites » ou « Agarènes ». D’autres termes sont employés également comme « Maures », qui renvoient aux Berbères de l’Afrique du Nord après la conquête musulmane.
[15] Agropoli est une commune de la province de Salerne dans la Campanie en Italie.
[16] Nola est le « chef lieu » de l’Agro nolain, un territoire historique partagé entre les actuelles provinces de Naples et d’Avellino. Lors de la Guerre sociale, elle fut livrée par un traître aux Samnites, qui parvinrent à la défendre jusqu’à ce que Marius, leur allié, fût vaincu par Sylla. Ce dernier soumit la ville et tout le Samnium en 80 av.jc. Sept ans plus tard, Spartacus et ses hommes devaient à leur tour dévaster le pays, ce qui détermina par la suite les empereurs Auguste et Vespasien à y fonder des colonies romaines. Nole, malgré la perte de rayonnement qui s’ensuivit, n’en garda pas moins le statut de municipe, ainsi que ses institutions locales et l’usage de la langue osque. L’empereur Auguste, qui en avait fait une colonie romaine, y mourut en l’an 14 de notre ère
[17] Hypatos est une dignité de cour qui est originellement la traduction en grec du latin "consul". Après l’abolition du consulat sous Justinien et la mort des anciens titulaires, on vit apparaître au sénat un ordre entièrement composé de consuls honoraires, les hypatoi qui survécut jusqu’au 12ème siècle. Cette dignité est souvent conférée aux dirigeants des principautés du sud de l’Italie.
[18] Gaeta ou Gaëte est une commune de la province de Latina dans le Latium en Italie. Au début du Moyen Âge, après l’invasion des Lombards, Gaeta est restée sous la souveraineté de l’Empire byzantin. Dans les années suivantes, et à l’instar d’Amalfi, Sorrente et Naples, il semblerait que Gaeta se soit constituée en port pratiquement indépendant et qu’elle ait continué un commerce prospère avec le Levant. Son histoire, cependant, est plutôt obscure jusque vers 830, date à laquelle la ville devient une seigneurie dominée par des hypati, ou consuls : le premier d’entre eux fut Constantin (839-866) puis Marin et Docibile 1er (867-906). Le plus grand fut Jean 1er (906-933) qui écrasa les Sarrasins au Garigliano en 915, gagnant l’honneur de patricius de l’empereur Constantin VII de Byzance. Au 11ème siècle, le duché tombe entre les mains des comtes normands d’Aversa, devenus princes de Capoue, et Gaeta est définitivement annexée à leur royaume par Roger de Sicile en 1135. La cité continue toutefois de battre sa propre monnaie jusqu’en 1229.
[19] Formia est une ville de la province de Latina dans le Latium en Italie.
[20] Le gastald était dans le royaume lombard d’Italie un fonctionnaire responsable de la gestion économique d’une partie du domaine royal. Le gastald était également investi des pouvoirs militaires et judiciaires. Cette fonction a survécu à la chute du royaume lombard, aussi bien dans le nord de l’Italie que dans le Mezzogiorno, dans le duché lombard de Bénévent et dans les principautés lombardes de Salerne et de Capoue. Au sein du thème byzantin de Longobardie principalement peuplé de Lombards, le fonctionnaire chargé de l’administration locale générale est aussi appelée gastald avant d’être peu à peu remplacé par les tourmarques. Dans la République de Venise, le gastaldo fut le plus haut dignitaire d’une scuola.
[21] Naples est une ville d’Italie, chef-lieu de la région de Campanie. L’histoire de Naples s’étend sur plus de 28 siècles. Sous le nom de Parthénope, elle fut fondée durant l’Antiquité par la cité voisine de Cumes. Elle s’étend ensuite rapidement jusqu’à devenir un des principaux centres commerciaux, culturels, philosophiques et politiques de la Grande-Grèce puis de l’Empire romain. Après avoir été brièvement dépendante de l’Empire byzantin, elle devient autonome au sein du duché de Naples. Dès le 13ème siècle et pour ensuite plus de 600 ans, elle devient successivement la capitale du royaume de Naples puis du royaume des Deux-Siciles. Elle reste alors un des principaux centres de développement économiques et technologiques d’Europe jusqu’à son annexion au royaume d’Italie en 1860, date à laquelle elle entame un relatif déclin socio-économique.