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L’histoire pour le plaisir

Françoise Charlotte d’Aubigné

dimanche 5 février 2023, par ljallamion

Françoise Charlotte d’Aubigné (1684-1739)

Petite-fille de Constant d’Aubigné et nièce de madame de Maintenon, favorite du roi Louis XIV. Elle épouse Adrien Maurice de Noailles et, à la mort de madame de Maintenon, elle hérite de sa fortune et du château de Maintenon [1].

En 1711, Françoise d’Aubigné, duchesse de Noailles, achète à Pierre-Vincent Bertin seigneur d’Armenonville , conseiller, secrétaire du Roi [2], grand financier et amateur d’art, l’Hôtel de Henri Pussort , proche du couvent des Feuillants rue Saint-Honoré [3], dont les jardins s’étendent jusqu’à la cour du Manège et laissent à l’hôtel la vue sur le jardin des Tuileries [4].

L’hôtel est alors largement embelli, orné de peintures des plus grands artistes du temps. Les plafonds sont l’œuvre de Brunetti, le retable de la chapelle celle de Philippe de Champaigne. Les jardins sont entièrement redessinés par Charpentier et ornés de sculptures de Étienne Maurice Falconet .

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Françoise Charlotte d’Aubigné/ Portail du royaume de France/ Catégories  : Famille de Noailles/ Duchesse française du 18ème siècle

Notes

[1] Le château de Maintenon est situé au bord de l’Eure, dans la commune de Maintenon en Eure-et-Loir. Réalisé pour l’essentiel dans le style Louis XII1, vers 1505

[2] Les termes Secrétaire du roi ou Conseiller secrétaire du roi, désignent sous une forme abrégée, deux sortes d’offices dont la titulature est différente, celui de conseiller notaire secrétaire du Roi, maison, couronne de France et des finances, faisant partie du Grand Collège servant près la Grande chancellerie de France, et celui de conseiller notaire secrétaire du Roi, maison et couronne de France, faisant partie du Petit Collège servant près diverses cours, conseils et présidiaux. Souvent dans la formulation complète le mot "notaire" n’est pas repris. Ces deux sortes de charge de "conseiller secrétaire du Roi" conféraient la noblesse du premier degré dès l’entrée en charge et la noblesse héréditaire après vingt ans ou le décès durant l’exercice des fonctions. La réception d’un Secrétaire du Roi de la Grande Chancellerie est accompagnée d’une prestation de serment faite entre les mains de M. le Chancelier ou Garde des sceaux, ou parfois, dans des circonstances solennelles, à genou devant le roi.

[3] Le monastère royal de Saint-bernard, plus connu sous le nom de couvent des Feuillants, était un monastère parisien fondé en 1587 par Henri III pour les religieux de l’ordre cistercien réformé des Feuillants. Situés rue Saint-honoré, derrière les actuels nos 229-235 de cette rue, près de l’angle de l’actuelle rue de Castiglione, ses bâtiments ont été rasés au début du 19ème siècle.

[4] Le palais des Tuileries est un ancien palais parisien, aujourd’hui détruit, dont la construction commença en 1564 sous l’impulsion de Catherine de Médicis, à l’emplacement occupé auparavant par l’une des trois fabriques de tuiles établies en 1372 à côté de l’hôpital des Quinze-Vingts, non loin du vieux Louvre. Agrandi au fil du temps et unifié avec le palais du Louvre en 1860, il disposait d’une immense façade (266 mètres de long pour le palais disparu, et environ 328 mètres si on compte les pavillons de Flore et de Marsan qui subsistent) et il était le point focal du grand axe historique de Paris conçu à partir de ce palais. Il a été la résidence royale à Paris de nombreux souverains (Henri IV, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI mais aussi Louis XVIII, Charles X puis Louis Philippe), et impériale (Napoléon 1er puis Napoléon III). Entretemps il a aussi été le siège de la Première République et du Consulat. Son rôle de siège officiel du pouvoir français fut interrompu par sa destruction par un incendie volontaire le 23 mai 1871, allumé par les communards Jules-Henri-Marius Bergeret, Victor Bénot et Étienne Boudin. Les ruines du palais des Tuileries furent abattues en 1883, les présidents de la Troisième République étant alors installés dans le palais de l’Élysée.