Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Léonidas II

vendredi 18 novembre 2022, par lucien jallamion

Léonidas II (vers 315 av. jc-236 av. jc)

Roi agiade de Sparte de 256 à 236 av. jc

Fils de Cléonyme. Il passe sa jeunesse à la cour de Séleucos 1er Nicator et épouse une femme perse, dont il a 2 enfants, Chélonis et Cléomène III. En 256 av. jc, à la mort de son jeune neveu et pupille Areus II , il accède au trône.

Partisan de l’oligarchie [1], il s’oppose à son collègue, le roi eurypontide Agis IV, qui veut réformer Sparte [2] et adjoindre les Périèques [3] et les Hilotes [4] au corps civique.

L’un des éphores [5], Lysandre, décide de s’en débarrasser et utilise contre lui une loi spartiate interdisant aux membres d’une famille royale d’épouser une étrangère.

Il pousse également Cléombrote III , gendre de Léonidas, à se déclarer roi. Léonidas se réfugie dans le temple d’Athéna à la Maison de bronze ; il est condamné par contumace et déposé.

L’année suivante, les nouveaux éphores se retournent contre Lysandre et Léonidas peut se réfugier à Tégée [6]. En 240 av. jc, il revient à Sparte, reprend la couronne, exile Cléombrote et fait exécuter Agis.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Léonidas II/ Portail de la Grèce antique/ Catégorie : Roi de Sparte

Notes

[1] Une oligarchie est une forme de gouvernement où le pouvoir est détenu par un petit groupe de personnes qui forme une classe dominante. On peut distinguer les oligarchies institutionnelles et les oligarchies de fait. Les oligarchies institutionnelles sont les régimes politiques dont les constitutions et les lois ne réservent le pouvoir qu’à une minorité de citoyens. Les oligarchies de fait sont les sociétés dont le gouvernement est constitutionnellement et démocratiquement ouvert à tous les citoyens mais où en fait ce pouvoir est confisqué par une petite partie de ceux-ci.

[2] Sparte était une ville-état de premier plan dans la Grèce antique . Dans l’Antiquité, la ville-état était connue sous le nom de Lacedaemon, tandis que le nom de Sparte désignait son établissement principal sur les rives de la rivière Eurotas en Laconie, dans le sud-est du Péloponnèse. Vers 650 av. jc, elle est devenu la puissance terrestre militaire dominante dans la Grèce antique. Compte tenu de sa prééminence militaire, Sparte fut reconnu comme le chef de file des forces grecques combinées pendant les guerres gréco-perses. Entre 431 et 404 av. jc, Sparte fut le principal ennemi d’ Athènes pendant la guerre du Péloponnèse

[3] Dans la Grèce antique, les Périèques étaient les habitants libres mais non citoyens de la Laconie et de la Messénie. Par extension, leur nom qui signifie ceux du pourtour, est parfois donné aux habitants libres, mais non citoyens, du voisinage d’autres cités ou colonies grecques.

[4] Dans la Grèce antique, les Hilotes ou Ilotes sont une population autochtone de Laconie et de Messénie asservie aux Spartiates, qu’ils font vivre. Leur statut s’apparente à celui des serfs du Moyen Âge : attachés à la terre, ils sont la propriété de l’État lacédémonien. Ils ne sont donc pas des esclaves-marchandises, qui existent par ailleurs mais qui sont plutôt rares. L’hilotisme se rencontre également dans d’autres sociétés grecques, comme la Thessalie, la Crète ou la Sicile.

[5] Les éphores sont un directoire de cinq magistrats annuels à Sparte, dont ils forment le véritable gouvernement. Créé à une date indéterminée (il existe déjà au 6ème siècle av. jc), l’éphorat est supprimé en 227 av. jc par Cléomène III, puis rétabli par Antigone III Doson, roi de Macédoine, avant d’être définitivement aboli par l’empereur Hadrien au 2ème siècle.

[6] Tégée est une ancienne cité du sud-est de l’Arcadie, sur le territoire de l’actuelle Tégéa, mentionnée dans l’Iliade, probablement déjà occupée à l’époque mycénienne. L’importance du site résulte de sa position centrale dans le Péloponnèse, et de la présence du temple d’Athéna Aléa, l’un des plus somptueux de toute la Grèce. Le site est très ruiné, mais il a conservé de nombreuses œuvres de l’architecte et sculpteur Scopas de Paros, et a permis de développer les connaissances sur le culte d’Athéna Aléa en Arcadie.