Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Ulpia Marciana

mercredi 5 octobre 2022, par ljallamion

Ulpia Marciana (av. 50-112/114)

Sœur aînée de l’empereur Trajan, la mère de Salonina Matidia et la grand-mère de Vibia Sabina, épouse d’Hadrien.

Fille de Marcia et Marcus Ulpius Traianus, un sénateur de premier plan, général et consul suffect [1] en 70 ou 72. Elle est donc la sœur aînée de Trajan. Son nom de Marciana est hérité de son grand-père maternel. Elle est très proche de son frère Trajan et de sa belle-sœur Plotine.

Ulpia Marciana épouse un Matidius, probablement Caius Salonius Matidius Patruinus, vers 63. Ce dernier est préteur [2] et membre du collège religieux des Frères Arvales [3] avant de décéder en 78. De cette union naît Salonina Matidia. Cette dernière est mariée au moins 2 fois, une première fois avec un Mindius, dont elle a une fille, Matidia, et la 2ème fois avec Lucius Vibius Sabinus, consulaire suffect, et c’est de ce mariage que naît alors Vibia Sabina, future épouse d’Hadrien.

Lorsque Vibius Sabinus meurt en 84 ou 87, Ulpia Marciana avec sa fille et ses petites-filles vivent dans la maison familiale de Trajan et de son épouse, Plotine.

Aux environs de l’an 100, son fils fonde une colonie en Afrique du Nord qui est appelée Colonia Marciana Ulpia Traiana Thamugadi [4]. Trajan la baptise ainsi en l’honneur de sa mère, de son père et de sa sœur.

Elle décède entre 112 et 114 et est divinisée peu après sa mort sur décision du Sénat. Dans le même temps, sa fille, Salonina Matidia, reçoit à son tour le titre d’Augusta

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia/ Ulpia Marciana/ Portail de la Rome antique/ Catégories : Personnalité féminine de la Rome antique

Notes

[1] Parfois, un consul décède ou démissionne avant la fin de son mandat de douze mois. Le consul restant rétablit la collégialité par l’élection intermédiaire si le délai restant le permet ou par la désignation directe d’un consul suffectus (du participe passé du verbe sufficere, « remplacer »). Ce consul entre en fonction immédiatement, il a les mêmes privilèges et les mêmes pouvoirs que le consul remplacé mais il n’est en charge que pour la durée du mandat qui reste à couvrir. Enfin, le consul suffect ne donne pas son nom à l’année, à l’inverse du consul dit ordinaire.

[2] Le préteur est un magistrat de la Rome antique. Il était de rang sénatorial, pouvait s’asseoir sur la chaise curule, et porter la toge prétexte. Il était assisté par 2 licteurs à l’intérieur de Rome, et 6 hors du pomerium de l’Urbs. Il était élu pour une durée de 1 an par les comices centuriates. La fonction de préteur fut créée vers 366 av. jc pour alléger la charge des consuls, en particulier dans le domaine de la justice. Le premier préteur élu fut le patricien Spurius Furius, le fils de Marcus Furius Camillu. Égal en pouvoir au consul, auquel il n’a pas de compte à rendre, le préteur prêtait le même serment, le même jour, et détenait le même pouvoir. À l’origine, il n’y en avait qu’un seul, le préteur urbain, auquel s’est ajouté vers 242 av. jc le préteur pérégrin qui était chargé de rendre la justice dans les affaires impliquant les étrangers. Cette figure permit le développement du ius gentium, véritable droit commercial, par contraste avec le ius civile applicable uniquement aux litiges entre citoyens romain. Pour recruter, pour former ou pour mener des armées au combat ; sur le terrain, le préteur n’est soumis à personne. Les préteurs ont aussi un rôle religieux, et doivent mener des occasions religieuses telles que sacrifices et des jeux. Ils remplissent d’autres fonctions diverses, comme l’investigation sur les subversions, la désignation de commissionnaires, et la distribution d’aides. Lors de la vacance du consulat, les préteurs, avant la création des consuls suffects, pouvaient remplacer les consuls : on parle alors de préteurs consulaires.

[3] Les Frères arvales formaient un corps de prêtres de la Rome antique qui pratiquaient des sacrifices annuels en faveur de la déesse Dea Dia, divinité mal connue, pour garantir de bonnes récoltes. Leur culte est connu par les inscriptions qui sont des comptes-rendus de leurs rituels.

[4] actuelle Timgad